
16 Juin, 2025
La vaccination Papillomavirus est désormais recommandée pour tous les hommes et les femmes jusqu’à 26 ans. Ce rattrapage s’inscrit dans un nouveau schéma vaccinal de prévention, visant à mieux protéger la population à travers des mesures de santé publique.
Pourquoi renforcer la vaccination Papillomavirus aujourd’hui ?
La vaccination Papillomavirus s’impose comme un levier de santé publique incontournable dans la lutte contre les infections à HPV. Le 13 mai 2025, la Haute Autorité de santé (HAS) a officialisé l’extension du rattrapage vaccinal à tous les jeunes adultes, hommes et femmes, jusqu’à 26 ans révolus. Ce tournant marque une volonté de réduire les disparités de genre dans l’accès à la prévention contre les cancers liés aux papillomavirus humains. L’annonce a également pour but de sensibiliser les jeunes encore non vaccinés aux bénéfices d’une protection immunitaire solide.
Des recommandations claires pour une meilleure couverture vaccinale
La HAS a formulé de nouvelles recommandations de vaccination Papillomavirus visant à harmoniser la stratégie vaccinale. Jusqu’à présent, la prise en charge du vaccin Gardasil 9 s’arrêtait à 19 ans pour les personnes hétérosexuelles, et se prolongeait jusqu’à 26 ans uniquement pour les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes. Dorénavant, cette limite est levée : toute personne jusqu’à 26 ans, quelle que soit son orientation sexuelle, est éligible au rattrapage. Ce changement majeur vient répondre aux constats selon lesquels trois quarts des jeunes adultes ne sont pas encore exposés au virus, mais y sont fortement vulnérables.
Prévention : les hommes et les femmes également concernés
Les hommes et les femmes bénéficient désormais d’une égalité d’accès à la vaccination. Cette mesure de vaccination Papillomavirus corrige une inégalité historique dans la prévention des infections sexuellement transmissibles. Cette maladie, souvent perçu à tort comme une menace uniquement féminine, peut également provoquer des cancers chez l’homme : anus, gorge, pénis. Cette universalité du risque impose donc une stratégie vaccinale inclusive. En responsabilisant tous les genres et toutes les sexualités, les autorités souhaitent enrayer la circulation du virus, souvent asymptomatique mais potentiellement grave.
Se faire vacciner : un rattrapage désormais accessible à un plus large public
Le rattrapage de vaccination Papillomavirus devient une étape essentielle pour protéger ceux qui n’ont pas pu recevoir le vaccin à l’adolescence. Pour les 15-26 ans, il est recommandé d’administrer trois doses de Gardasil 9. Cela permet de réactiver une réponse immunitaire efficace, malgré une éventuelle exposition antérieure. Cette logique de rattrapage s’inscrit dans une démarche de santé préventive à long terme, en ciblant les jeunes adultes qui passent souvent entre les mailles du filet dans les campagnes vaccinales classiques. Ce nouveau protocole incite les professionnels de santé à intensifier la sensibilisation auprès de ces publics.
Quel schéma vaccinal suivre selon l’âge ?
Le schéma vaccinal dépend de l’âge de la personne au moment de l’injection. Entre 11 et 14 ans, deux doses suffisent, administrées à cinq mois d’intervalle minimum. Pour les jeunes de 15 à 19 ans, trois doses sont nécessaires, comme pour les adultes jusqu’à 26 ans. Cette adaptation repose sur des données immunologiques, montrant que plus le vaccin est administré tôt, plus il est efficace. La HAS insiste donc sur la nécessité d’anticiper la vaccination Papillomavirus, en évitant d’attendre l’entrée dans la vie sexuelle active. Une couverture complète dès l’adolescence reste la meilleure garantie de protection durable.
Mieux comprendre la HPV pour mieux se protéger
Les papillomavirus humains (HPV) sont des virus très répandus, principalement transmis lors de rapports sexuels. Bien qu’ils soient souvent bénins, certains types peuvent provoquer des cancers graves. C’est pourquoi la vaccination Papillomavirus est essentielle. Elle permet d’éviter une contamination précoce, souvent silencieuse, mais aux conséquences parfois lourdes. Intégrée dans une stratégie globale de prévention, la vaccination s’accompagne de campagnes de dépistage et d’informations auprès des jeunes et de leurs familles.
Source : https://www.service-public.fr/particuliers/actualites/A18252 ©service-public.fr – publié le 16 mai 2025.