14 Août, 2018
Selon CheckPoint, le spécialiste israélien de la cybersécurité, WhatsApp aurait un défaut dans sa cuirasse. En effet, l’application de messagerie instantanée rachetée par Facebook pourrait être sujette à des risques de manipulation par des hackers expérimentés.
WhatsApp : quelques mots sur cette application de messagerie
Plus de 1,5 milliard de personnes utilisent WhatsApp. Elles peuvent discuter, sur une base quotidienne, en privé ou dans des groupes. Selon la société propriétaire de l’application de messagerie, environ 65 milliards de chats sont échangés tous les jours. Une entreprise israélienne aurait toutefois détecté un problème au niveau de la sûreté des échanges sur cette plateforme.
Une faille de sécurité détectée par CheckPoint
D’après le spécialiste de cybersécurité, des pirates informatiques expérimentés pourraient manipuler l’application de messagerie. Trois failles auraient été détectées par CheckPoint. Grâce à une version piratée de WhatsApp, les hackers pourraient modifier les messages postés par un individu, se faire passer pour l’un des participants d’un groupe et envoyer un chat à une personne en simulant un message groupé.
WhatsApp : une faille de sécurité pour l’application de messagerie © AFP PHOTO/YASUYOSHI CHIBA
La propriété de Facebook reste optimiste
WhatsApp assure avoir « examiné attentivement ce problème qui s’apparente à tenter de modifier un email après son envoi […] ». L’application de messagerie, rachetée par Facebook en 2014, se veut rassurante et indique avoir exclu les utilisateurs ayant tenté d’altérer le logiciel de communication « […] afin de contourner ses limites ». La société américaine a également déclaré que 90 % des messages sont envoyés entre deux individus.
Quelques mots sur la sûreté de ce logiciel de communication
Le succès de cette application de messagerie se rapporte à sa facilité d’utilisation. WhatsApp est également populaire en raison de sa protection de la vie privée par le biais de son système de chiffrement de bout en bout. Seuls l’expéditeur et le destinataire d’un message, d’une photo ou d’une vidéo possèdent la clé de décryptage.