Le développement des voies réservées au covoiturage est un sujet d’actualité depuis quelques années déjà depuis son lancement en 2020. Cette initiative s’inscrit dans une volonté de lutte contre le changement climatique en France.
Voies réservées au covoiturage : un déploiement officiel via une signalisation dédiée
Expérimentées depuis 2020 sur certains axes routiers, les voies réservées au covoiturage, initiées par la Convention citoyenne pour le climat, évoluent progressivement. Ces voies réservées au covoiturage qui aident à réduire les émissions de CO2, sont de plus en plus présentes aux abords des grandes métropoles comme Lyon, Nantes, Strasbourg, Annecy ou Lille. D’après un arrêté publié récemment au Journal officiel, ces voies réservées au covoiturage, qui étaient auparavant dédiées aux bus et aux véhicules propres, connaissent une signalisation spécifique. Cette signalisation, qui consiste en un petit logo en forme de losange, vise à informer les conducteurs de l’existence de ces voies réservées au covoiturage.
Critères d’admission : seuls les transports en commun et les véhicules peu polluants sont concernés
Le nombre de kilomètres de voies réservées au covoiturage était d’environ 115 km à la fin de l’année 2023. Un arrêté du 5 avril 2024, modifiant les dispositions antérieures, précise les critères d’application de cette signalisation spécifique. Ainsi, ces voies réservées au covoiturage peuvent être situées à gauche ou à droite de la route, sur des axes à deux sens de chaque côté, séparées par un terre-plein central, ou sur des routes comportant trois lignes. Cette nouvelle réglementation, qui prévoit une période d’expérimentation de six ans, offre aux gestionnaires de voirie la possibilité de demander la mise en place de ces voies réservées au covoiturage. Cette expérimentation concerne différents types de véhicules, tels que les transports en commun, les taxis, les véhicules transportant un nombre minimum d’occupants en autopartage, ou encore les véhicules à très faibles émissions.
Action judiciaire : des pénalisations à prévoir pour ceux qui enfreignent la loi
Depuis septembre 2023, des mécanismes de contrôle et de sanction ont été mis en place par l’État, avec une phase de test de deux ans pour le moment. Ainsi, un conducteur qui emprunte des voies réservées au covoiturage sans y être autorisé risque une amende forfaitaire de 135 euros. Ces voies réservées au covoiturage ont pour objectif principal d’améliorer la fluidité du trafic et la qualité de l’air, en favorisant le développement de l’autopartage et des services de transport en commun. Cette mesure s’inscrit dans une démarche plus large de transition écologique et de cohésion des territoires.
Infrastructure d’autopartage : une politique climatique qui profitera à la France
Outre ces initiatives sur la signalisation, des projets spécifiques sont prévus, notamment la réservation de la route de gauche de plusieurs grands axes franciliens aux véhicules des Jeux olympiques, aux transports en commun et aux taxis pendant la période des Jeux. Après les Jeux, elles pourraient se transformer en voies réservées au covoiturage et aux transports en commun aux heures de pointe sur l’A1 et l’A13 début 2025, selon les plans gouvernementaux.
Avec ETX DailyUp