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Prise de poids : relation entre stress, malbouffe et cerveau

Prise de poids : relation entre stress, malbouffe et cerveau

10 Juil, 2019

En période de stress, certaines personnes ont tendance à engloutir tout un pot de glace ou encore du chocolat. Selon une nouvelle étude, cette pratique peut conduire à une prise de poids, car un message erroné est envoyé au cerveau.

Prise de poids, stress et mauvaise alimentation : rôle du cerveau 

La malbouffe porte préjudice à la santé et le stress conduit à la prise de poids, ça on le savait déjà. Cette fois, les scientifiques ont découvert qu’il existe un mécanisme cérébral lié à ce processus. C’est une molécule dans le cerveau qui est mise en cause.

Enseignements de cette étude scientifique sur la prise de poids

Pour cette étude, les chercheurs ont observé deux zones du cerveau chez les souris : l’hypothalamus, qui régularise le comportement alimentaire, et l’amygdale, la partie du cerveau qui contrôle les émotions.  Le Dr Kenny Ip, principal auteur de ces recherches, explique que quand les souris étaient stressées pendant longtemps et que des aliments caloriques étaient disponibles, elles enregistraient une prise de poids plus rapidement que celles qui n’étaient pas en proie au stress.

Malbouffe et prise de poids : le cerveau a un rôle à jouer © Kesu01 / IStock.com

Cette prise de poids est notamment due à une molécule nommée neuropeptide (NPY), qui est produite par l’amygdale dans le cerveau en période de stress. « Lorsque nous inhibions la production de NPY dans l’amygdale, le gain de poids était réduit », indique le Dr Ip. Ce dernier explique qu’il y a donc un lien entre le stress, l’obésité et le neuropeptide.

Malbouffe : une augmentation du taux d’insuline notée suite au stress

Cette étude a démontré que le stress chronique, associé à un régime hautement calorique, avait pour effet une augmentation du taux d’insuline (hormone sécrété par le pancréas ayant pour but de régulariser le taux de glucose dans le sang et qui envoie un message au cerveau pour lui indiquer qu’il faut arrêter de manger) dans l’amygdale. La sensibilisation des cellules nerveuses à cette hormone est alors réduite, faisant augmenter leurs niveaux de NPY. Résultat, une prise de poids est observée.