26 Juil, 2023
Une étude récemment publiée a mis en évidence l’information selon laquelle les personnes en surpoids n’étaient pas concernées par un risque de décès, contrairement celles en situation d’obésité. Si diverses études sur le sujet s’appuient sur l’IMC, cette dernière traite de ses limites.
L’obésité exposerait davantage à un risque de décès
Une étude a été réalisée dernièrement en raison d’une augmentation de prise de poids chez de nombreuses populations. Ces dernières sont localisées aussi bien dans les pays riches que dans les pays pauvres. Aux États-Unis par exemple, plus de 70% des adultes sont obèses ou en surpoids.
Les résultats de cette étude indiquent que les personnes ayant un Indice de Masse Corporelle correspondant à une situation de surpoids risquaient moins de mourir que celles souffrant d’obésité. Toutefois, il semblerait que l’IMC, qui sert d’indicateur pour déterminer le surpoids ou l’obésité, ait des limites. Les auteurs des travaux estiment que d’autres indicateurs seraient plus pertinents.
L’IMC est un indicateur limité pour déterminer l’état de santé
Bien que l’IMC soit utilisé dans le domaine médical, les chercheurs qui ont mené cette étude considèrent qu’elle est limitée. Habituellement, elle permet d’évaluer facilement si une personne a un poids normal par rapport à sa taille et si elle est en surpoids ou obèse.
Les scientifiques précisent que d’autres facteurs doivent être pris en compte dans cette évaluation et notamment le tour de taille, la densité des os et des muscles, la mesure de la répartition corporelle de l’excès de graisse, etc. Ils insistent également sur les mesures de la qualité de vie, pour déterminer les risques encourus par les personnes qui présentent une surcharge pondérale.
Des risques amoindris grâce à une meilleure prise en charge des maladies
Le surpoids est souvent lié au développement de maladies comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, l’hypertension, un haut taux de cholestérol, etc. Le fait que ces dernières soient mieux traitées à l’heure actuelle expliquerait la diminution du risque de décès chez les personnes présentant un excès de poids. Chez les personnes obèses, ces maladies chroniques nuisent non seulement à leur santé, mais aussi à leur qualité de vie et à leur bonheur.
Par ailleurs, le nombre de problèmes de santé augmente aussi chez les personnes obèses qui peuvent développer par exemple de l’arthrose ou une insuffisance rénale. Cela impacte tout autant leur quotidien. Raison pour laquelle les experts souhaitent se pencher également sur ce paramètre.
Des populations de pays riches et pauvres prennent du poids
La prise de poids globale observée dans de nombreux pays peut être attribuée à une combinaison de facteurs multifactoriels complexes. Plusieurs éléments peuvent y contribuer et notamment les habitudes alimentaires qui ont considérablement évolué au fil du temps. Celles-ci voient l’augmentation de la consommation d’aliments riches en calories, en matières grasses et en sucre, ainsi qu’une augmentation de la consommation d’aliments transformés. Cela comprend aussi les modes de vie sédentaire induits par les avancées technologiques et les changements dans les environnements de travail et de loisirs. Les facteurs psychologiques, tels que le stress, l’anxiété et la dépression, peuvent pareillement contribuer à la prise de poids et à un IMC déséquilibré.
L’excès pondéral peut aussi affecter le mental
Être obèse ou en surpoids peut avoir un impact significatif sur la santé mentale et sont associés à plusieurs troubles psychologiques.
La dépression est souvent observée chez les personnes en surpoids ou obèses en raison de plusieurs facteurs, tels que la stigmatisation sociale, les maladies, les difficultés relationnelles, les barrières à l’activité physique, etc. L’anxiété peut également être plus fréquente chez ces individus, liée aux préoccupations concernant l’apparence physique, les performances sociales et les expériences de discrimination. De même, les troubles de l’image corporelle sont courants chez ces personnes, tout comme les troubles de conduites alimentaires, tels que la boulimie.
Avec ETX/ DailyUp