toute l'actu de la 3DS

La seconde main est au cœur d’un centre commercial en Suède

La seconde main est au cœur d’un centre commercial en Suède

10 Août, 2020

Si de plus en plus de personnes se tournent vers la seconde main en faveur de l’écologie ou pour les avantages économiques qu’elle présente, les Suédois voient les choses plus en grand et ont construit un centre commercial avec uniquement des produits d’occasion.

Un centre commercial pour acheter des articles de seconde main

Ouvert en 2015 en Suède, ReTuna a été décrété premier centre commercial destiné aux articles réparés, restaurés et recyclés (donc de seconde main) dans le Livre Guinness des records. Même s’il s’agit d’un complexe très différent des bâtiments conventionnels, il attire un bon nombre de personnes tous les ans, parfois entre 250 000 et 300 000 visiteurs.

Que peut-on trouver au sein de ReTuna ?

Selon Anna Bergström, qui était chargée du centre commercial jusqu’à début 2020, l’on peut trouver un peu de tout à ReTuna. Comme dans les malls conventionnels, l’on peut y trouver des vêtements (pour les hommes, les femmes et les enfants), du mobilier, des fleurs, ou encore du matériel de sport, mais bien évidemment, tout est de seconde main. 

Centre commercial dedie a la seconde main en Suede nomme ReTuna

La seconde main s’invite dans un centre commercial © Jonathan NACKSTRAND / AFP

Le centre commercial suédois occupe deux niveaux et se présente comme un lieu très intéressant pour ceux qui veulent faire de bonnes affaires. En plus des habits d’occasion, des meubles, etc., les visiteurs peuvent aussi piocher parmi une sélection de produits high-tech de seconde main, de livres, de jouets pour les enfants ou encore d’appareils électroménagers.

L’écologie, un facteur primordial en Suède

L’écologie est très importante dans le pays européen, qui ambitionne de devenir neutre en termes d’émissions de CO2 d’ici 2045. Ce centre commercial consacré à la seconde main en est l’exemple même. Acheter des produits d’occasion est très commun chez les Suédois, qui dénoncent la surconsommation associée au fast-fashion avec la nouvelle tendance « Köpskam » ou la honte d’acheter.