15 Mai, 2019
Lors d’une rencontre concernant l’infertilité, les chercheurs ont observé qu’il existe peu de travaux de recherche pour en définir la cause ou encore la prévention. Ce problème de santé a eu droit à de nombreuses études et les solutions proposées sont principalement palliatives.
Recherche : plusieurs pistes explorées autour de l’infertilité
Les études en santé humaine sur cette condition ont été nombreuses en France. Quelques exemples sont l’hyperprolactinémie qui a fait l’objet d’une recherche permettant de proposer un possible traitement via l’administration de kisspeptine. Des travaux ont aussi permis l’isolation de gènes impliqués dans l’insuffisance ovarienne primaire. L’intelligence artificielle a également été mise à profit pour mesurer l’impact de l’environnement sur les ovaires.
Infertilités, les recherches n’expliquent pas tous les cas
Alors qu’un couple sur 8 sollicite les professionnels de santé pour des problèmes à procréer, la cause de 10 % des cas reste inexpliquée. Les chercheurs déplorent que les solutions proposées soient principalement palliatives. Les facteurs environnementaux comme la pollution qui pourrait causer l’infertilité n’ont fait l’objet d’aucune recherche. Il en va de même pour la prévention. Les campagnes d’information manquent à l’appel.
Préservation de la fertilité, plusieurs méthodes existent
Il ne faut toutefois pas négliger le fait que la recherche a donné lieu à quelques réponses à l’infertilité telle que la Procréation Médicalement Assistée (PMA). Les chercheurs ont mis au point diverses méthodes de préservation de la fertilité pour les patients atteints de cancer. Elles vont de la congélation d’embryons à la réimplantation de tissus germinaux prélevés.
Infertilité, le risque est plus élevé avec l’âge
Selon la recherche, l’une des causes principales de l’infertilité est l’âge. Le taux de reproduction n’est pas très élevé chez l’être humain et les chances de réussite de la procréation baissent après 40 ans et ne sont que de 10 % par mois. Il est conseillé aux personnes arrivées à la quarantaine d’aller consulter un spécialiste au bout de six mois d’essais sans résultats.