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Les Français sont nombreux à s’exposer aux dangers de la sédentarité 

Les Français sont nombreux à s’exposer aux dangers de la sédentarité 

24 Juin, 2024

Une étude publiée par Santé publique France démontre que les Français ne pratiquent pas assez d’activité physique. Ce sont surtout chez les femmes que les dangers de la sédentarité planent. Les personnes âgées et les moins diplômées ne font également pas assez de sport pour être en bonne santé.  

Une jeune femme vautrée dans un canapé

Santé publique France rappelle les dangers de la sédentarité  

L’Organisation mondiale de la Santé recommande de pratiquer en moyenne 150 à 300 minutes d’activité physique modérée ou 75 à 150 minutes d’activité physique soutenue par semaine. Cela est nécessaire pour rester en bonne santé. Pourtant, une étude de Santé Publique France révèle que les Français ne bougent pas assez. 72,9% des hommes et 59,3% des femmes seulement, suivaient les recommandations de l’OMS en matière d’activité physique en 2021. L’autorité sanitaire préconise aussi de réaliser des exercices de renforcement musculaire au moins deux fois par semaine. Là encore, 31,1 % des hommes et 20,2% des femmes uniquement, appliquent ce conseil. Pire encore, les Français s’exposent aussi aux dangers de la sédentarité en ayant des mauvaises habitudes de vie.  

Manque d’activité physique, temps d’écran excessif : les Français seraient-ils trop sédentaires ? 

Cette recherche ne démontre pas seulement que les Français ne suivent pas les préconisations de l’OMS. Ils seraient aussi sédentaires, car plus d’un adulte sur cinq avoue être en position assise plus de sept heures par jour. Tandis que près d’un Français sur dix, soit 39% d’entre eux, passeraient plus de trois heures par jour devant un écran. Les chercheurs découvrent d’ailleurs que regarder l’écran constitue leur seul loisir. Les résultats de leur recherche mettent en évidence que 8,6% des Français et 9,9% des Françaises sont fortement sédentaires. Ils ne pratiquent également pas assez de sport, ce qui fait qu’ils ne sont pas dans une forme olympique. Une tendance qu’il est nécessaire d’inverser, selon les scientifiques qui ont mené cette étude.  

Ce n’est pas la forme olympique…, surtout chez les femmes  

Cette étude de Santé publique France met en évidence des disparités socio-démographiques dans ces résultats. Des paramètres comme l’âge et le niveau scolaire influencent grandement les niveaux d’activité physique chez les Français. Tandis que les femmes en couple et avec des enfants sont plus sédentaires, chez les hommes, c’est le chômage qui est lié au manque de sport. Selon les chercheurs, les personnes qui ont un diplôme inférieur au baccalauréat sont aussi plus susceptibles de ne pas suivre les recommandations de l’OMS. Enfin, cette recherche démontre que la Bretagne et l’Occitanie sont les régions où l’on pratique le plus de sport, à un niveau supérieur à la moyenne nationale. Les habitants de l’Ile-de-France et du nord-est, par contre, sont les moins sportifs.  

Les bonnes habitudes à adopter pour rompre l’inactivité 

Pour contrer les effets néfastes de l’inactivité prolongée, il est crucial de suivre certaines bonnes pratiques, en plus de la pratique d’une activité physique régulière. Les professionnels de la santé conseillent de se lever et de marcher un peu toutes les deux heures. Des recherches récentes montrent aussi que des pauses plus fréquentes, dès 20 minutes d’inactivité, sont encore plus bénéfiques. Il est important de fractionner le temps passé assis en intégrant des mouvements réguliers. Alterner entre la position assise et debout, faire quelques pas ou des mouvements simples peut avoir un impact positif sur la santé. Incorporer des pauses actives dans les périodes d’inactivité prolongée au travail ou à la maison est primordial. Ces pauses incluent des étirements ou des exercices comme la marche. 

Les conséquences désastreuses de l’immobilité prolongée 

Passer de longues périodes assis ou inactif peut entraîner une série de problèmes de santé graves, aussi bien chez les hommes que chez les femmes. Parmi les plus préoccupants figure l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires, de diabète de type 2 et d’obésité. En effet, l’absence d’activité physique régulière ralentit le métabolisme, ce qui peut conduire à une accumulation de graisse corporelle et à des déséquilibres hormonaux. De plus, l’inactivité est souvent liée à des troubles musculo-squelettiques, comme les douleurs lombaires et cervicales, causées par une mauvaise posture et un manque de mouvement. Au niveau mental, l’inactivité est associée à une augmentation des risques de dépression et d’anxiété.  

Avec ETX/DailyUp