20 Oct, 2020
Mercredi 23 septembre dernier, le gouverneur de la Californie a signé une ordonnance sur l’interdiction de la vente de la voiture 100 % thermique (diesel et essence) à compter de 2023. Le but est d’éliminer la pollution liée au secteur de l’automobile.
L’automobile, l’un des secteurs les plus polluants
D’après le bureau du gouvernement, l’automobile représente plus de 50 % des émissions de dioxyde de carbone dans l’État de l’Ouest américain. La qualité de l’oxygène californienne est même l’une des plus toxiques du pays, précise-t-il. Dans un communiqué, GavinNewsom a déclaré que l’on avait permis aux voitures thermiques de polluer l’air que nos enfants et nos familles respirent pendant trop de décennies.
L’impact du trafic routier sur l’environnement pointé du doigt
Cette décision concernant les voitures thermiques intervient pour diminuer la dépendance de l’état californien aux hydrocarbures néfastes à l’environnement. Nos véhicules ne devraient en aucun cas aggraver les feux de forêt, faire monter le niveau des eaux ou encore causer la fonte des glaciers, estime l’homme politique.
Les émanations de particules fines dans l’atmosphère sont nocives © MCCAIG / IStock.com
De ce fait, de nouvelles régulations seront créées afin d’aider les ventes d’autos et de fourgons zéro émission d’ici 2035. Dans la mesure du possible, l’objectif est de faire de sorte à ce que tous les automobiles et poids lourds soient propres d’ici 2045.
Une aubaine pour le domaine de l’électrification automobile ?
Pour accélérer cette lutte contre la pollution atmosphérique et le changement climatique, le constructeur Tesla a annoncé qu’il travaillait sur la réduction du coût des batteries pour encourager la transition vers les énergies renouvelables. Le fabricant ambitionne de proposer un modèle de véhicule autonome à un coût de 25 000 dollars dans trois ans.
Avec AFP Relaxnews