Des chercheurs suggèrent que le virus de l’immunodéficience humaine pourrait être contrôlé sur le long terme. Pour ce faire, il suffirait de suivre un traitement précoce du VIH quatre semaines après l’infection. L’Institut Pasteur a publié récemment une étude sur le sujet.  

Le traitement précoce du VIH permettrait de contrôler le virus durant 20 ans 

Les résultats d’une étude récente, publiée dans la revue scientifique Nature Communication, suggèrent que le traitement précoce du VIH garantirait un meilleur contrôle du virus. L’avantage est qu’en traitant le virus très tôt, ce contrôle s’effectue sur le long terme et même après l’arrêt du traitement. La recherche a ainsi permis de constater que chez certains patients, la maladie a pu être maîtrisée durant parfois plus de 20 ans, à l’arrêt de leurs antirétroviraux. D’autres études menées sur des singes ont permis d’appuyer cette hypothèse. Les animaux qui ont été traités peu de temps après l’infection bénéficient d’un meilleur contrôle viral après l’interruption du traitement, par rapport à ceux qui ont été traités tard.  

La prise d’antirétroviraux est recommandée dès la phase aigüe de l’infection 

Cette étude souligne l’importance de lancer rapidement la prise des médicaments afin d’assurer une bonne rémission de l’infection. L’expérience menée sur les singes prouvent une réelle efficacité des traitements lorsqu’ils sont administrés en phase aigüe, soit dans les quatre semaines qui suivent l’infection. Deux ans de prise d’antirétroviraux à partir de cette phase optimisent la maîtrise du virus. Ce contrôle est garanti, même après l’arrêt de la médication contre le sida. L’un des auteurs de cette étude précise que cette phase constitue une véritable fenêtre d’opportunité pour assurer une rémission aux personnes infectées.  

Un réflexe qui garantit le développement des cellules immunitaires 

Les chercheurs qui ont mené cette étude constatent aussi un autre détail après l’analyse des résultats. Le fait de prendre des antirétroviraux dès le début de l’infection permettrait aussi aux cellules immunitaires de mieux se développer. Ce phénomène s’explique par le fait que ces dernières bénéficient d’une mémoire capable de contrer le virus et qui l’élimine efficacement lors du rebond viral causé par l’interruption des médicaments. Les scientifiques précisent alors qu’il est primordial de débuter le traitement au plus tard six mois après l’infection. Au-delà, les antirétroviraux perdent de l’efficacité. Malheureusement, la plupart des patients ne commencent à en prendre que des années après l’infection. Cela est dû au fait que ces personnes se font dépister très tardivement également.  

De l’importance du dépistage réalisé précocement pour une meilleure rémission 

Se faire dépister précocement revêt une importance capitale dans la lutte contre le virus d’immunodéficience humaine. Ce geste permet de réduire le fardeau de l’infection et d’améliorer le pronostic vital des personnes nouvellement diagnostiquées en aidant leurs cellules immunitaires. Des recherches ont indiqué que les personnes diagnostiquées au stade avancé, comparativement à celles dont le diagnostic est fait précocement, ont un risque significativement accru de décès. Au cours des six premiers mois après le début de la prise en charge, le risque de décès est 18 fois plus élevé chez les individus dépistés tardivement. Ce risque reste deux fois plus élevé quatre ans après la prise en charge initiale.  

Persistance des préjugés sur la maladie  

En France, les jeunes ont encore de nombreux préjugés à l’égard du virus du sida. Malgré les avancées dans la sensibilisation et l’éducation, la stigmatisation envers les personnes séropositives demeure. Elle s’accompagne parfois d’une discrimination. Des statistiques alarmantes révèlent que 30% des jeunes âgés de 15 à 24 ans croient encore que le virus peut se transmettre par un simple baiser avec une personne séropositive. Une enquête révèle aussi que 43% des parents d’élèves du secondaire estiment que leurs enfants ne bénéficient pas d’une sensibilisation adéquate à la prévention du Sida dans leur école. Cette lacune dans l’éducation met en évidence la nécessité d’une action plus concertée pour sensibiliser les jeunes. 

Avec ETX/DailyUp 

La méconnaissance demeure un obstacle à la promotion de la prévention du sida et son dépistage en France. Ce manque d’information concerne la moitié des Français, selon un sondage du Crips Ile-de-France. L’enquête démontre l’ignorance sur des sujets tels que la transmission du virus, par exemple.  

L’efficacité de la prévention du sida entravée par la méconnaissance des Français 

Les sondages sont un moyen, en France, de rappeler l’importance de la prévention du sida, par l’adoption des bons gestes. Ils sont également utiles pour lutter efficacement contre ce problème de santé publique dans les années à venir. Dans ce cadre, pour le Crips Ile-de-France a mené une enquête, qui a malheureusement révélé un manque d’informations flagrant sur la maladie chez les Français. Celle-ci révèle pourtant que huit Français sur dix s’estiment, au contraire, être bien informés sur le VIH. La réalité est, cependant toute autre, dans la mesure où les experts constatent un véritable décalage entre leur perception du syndrome et la réalité de leur connaissance.  

Un niveau d’information insuffisant pour prévenir la propagation du virus 

Le sondage en ligne réalisé en octobre sur un échantillon de 1050 personnes représentatives de la population française de 15 ans et plus a été confié à Toluna Harris Interactive. Il a ainsi permis de savoir que 64% des Français pensent que l’utilisation du préservatif constitue le seul moyen de prévenir le VIH. Les résultats de l’enquête démontrent aussi que 53% des répondants ne savent pas qu’une personne séropositive sous antirétroviraux n’est plus contagieuse, tandis que 45% d’entre eux pensent qu’une personne séronégative peut suivre un traitement pour ne pas être contaminée. La seule information qui semble être de plus en plus connue comparée à l’année dernière, concerne l’efficacité du traitement sur la transmission du virus.  

Une mise en point sur les solutions pour dépister la maladie s’impose 

Les informations relatives au dépistage du VIH nécessitent aussi d’être renforcées, si l’on se réfère aux réponses obtenues lors du sondage. Celles-ci montrent que, de façon générale, les Français sont bien informés sur le fait que les préservatifs sont gratuits en pharmacie pour les moins de 26 ans. Toutefois, seuls 59% d’entre eux savent que le diagnostic médical est gratuit auprès des laboratoires d’analyses médicales. Par ailleurs, 57% des répondants uniquement sont au courant que l’ordonnance n’est pas indispensable. Enfin, à peine 39% des sondés savent que les personnes porteuses du virus ont une espérance de vie aussi longue que la moyenne des Français.  

L’importance de mener des campagnes de communication sur le VIH à l’école 

La mise en œuvre des campagnes de communication axées sur la prévention du sida et sur le dépistage à l’école revêt une importance cruciale. Cette idée est d’ailleurs soutenue par 46% des Français qui considèrent le milieu scolaire comme le lieu prioritaire pour renforcer le niveau d’information sur ce sujet. Les établissements éducatifs offrent un cadre propice à la transmission de connaissances, favorisant ainsi une compréhension claire des risques liés au VIH et des bonnes pratiques permettant de prévenir sa transmission. Par cette action, la société contribue à réduire la méconnaissance et à la création d’une génération informée et plus consciente des enjeux liés à la santé sexuelle. 

Les médias sociaux sont aussi une tribune pour sensibiliser sur la santé sexuelle 

Les réseaux sociaux, en particulier des plateformes telles que TikTok, jouent un rôle aussi significatif que l’école en tant que tribune pour discuter du VIH/SIDA, surtout auprès des adolescents. Une étude de ZAVA révèle que les hashtags liés à cette maladie sur TikTok ont généré plus de 1,7 milliard de vues, soulignant ainsi l’ampleur de l’engagement autour de ces sujets cruciaux. De plus, TikTok émerge comme un espace relativement fiable en matière d’information sur le VIH. Bien que les vidéos les plus populaires remontent à un ou deux ans, des influenceurs continuent de partager des contenus, offrant ainsi une perspective équilibrée et actuelle sur cette thématique.  

Avec ETX/DailyUp 

Les papillomavirus humains sont des infections sexuellement transmissibles très répandues. Ils font même actuellement l’objet d’une campagne de vaccination chez les collégiens de 5^ème en France. Ces virus peuvent effectivement être graves au point de causer des cancers chez les femmes et les hommes. 

Les papillomavirus humains, késaco ? 

Les papillomavirus humains ou HPV sont une famille de virus qui infectent habituellement les cellules de la peau et les muqueuses. Ce sont les IST qui sont les plus répandues chez les humains, avec près de 200 typologies de virus identifiées à ce jour. Ils ont la particularité d’être très contagieux, puisqu’ils se transmettent par simple contact et même dans le cadre de relations sexuelles sans pénétration. À cause de cette caractéristique, la grande majorité des humains est exposée à ces virus dans leur vie, fort heureusement, la plupart des infections qu’ils entraînent disparaissent naturellement. Elles ne présentent pas de symptômes en particulier également, sauf pour les virus à haut risque.

Des virus qui peuvent provoquer des cancers chez les hommes et les femmes 

Si la majorité des infections causées par ces IST sont bénignes et non-symptomatiques, une douzaine d’entre elles sont, toutefois, persistantes. Elles peuvent même se muer en cancers du col de l’utérus, de la gorge, du vagin, du pénis, des amygdales, etc. Ainsi, les hommes comme les femmes, sont concernés par ces papillomavirus à haut risque cancérogène. Ils se manifestent souvent par des lésions qui peuvent se transformer en cancer après quelques dizaines d’années. En France, ce sont 64 000 nouveaux cas de cancers causés par ces virus qui sont recensés tous les ans, les plus fréquents étant ceux qui touchent le col de l’utérus.

L’importance des vaccins pour se protéger contre les HPV 

Pour se protéger efficacement contre ces IST qui se transmettent par contact et qui peuvent muer en cancers, les professionnels de la santé recommandent la vaccination. Les spécialistes précisent l’importance de se faire vacciner avant les premiers rapports sexuels, afin de diminuer les risques de transmission des HPV. Le préservatif est partiellement efficace, dans la mesure où les virus se transmettent aussi par la main et la bouche. D’ailleurs, l’efficacité des vaccins est prouvée, puisqu’en Australie et aux USA où la vaccination est obligatoire chez les adolescents, la circulation des virus a disparu, de même que les lésions précancéreuses. En Suède, le risque de cancer invasif chez les femmes vaccinées a été diminué de 88% en 2020 grâce au vaccin. 

Les hommes et surtout les adolescents doivent aussi se faire vacciner depuis 2021 

L’extension de la vaccination contre les HPV aux hommes constitue une avancée majeure dans la lutte contre cette infection virale. Selon une récente étude basée sur des données mondiales et régionales recueillies entre le 1er janvier 1995 et le 1er juin 2022, la prévalence des infections chez les hommes est un sujet préoccupant. Les résultats révèlent que la prévalence globale chez les hommes atteint 31 %, indépendamment du sous-type de virus. Plus inquiétant encore, 21 % des hommes sont porteurs d’au moins un sous-type à haut risque oncogène, ce qui signifie qu’un homme sur cinq est susceptible de développer un cancer lié au HPV. 

Les avantages de l’extension de la vaccination à la gent masculine 

La vaccination des garçons contre le HPV présente plusieurs avantages cruciaux. Tout d’abord, elle les protège directement contre certaines complications telles que les verrues génitales, ainsi que contre des cancers potentiellement mortels, tels que le cancer de l’anus, le cancer du pénis et certains cancers de la sphère buccale. De plus, la réalisation du vaccin chez les hommes contribue indirectement à la protection des femmes en réduisant la propagation du virus et en prévenant le cancer du col de l’utérus. Au final, la vaccination universelle contre le HPV est cruciale non seulement pour les femmes mais aussi pour les hommes, afin de lutter efficacement contre les effets dévastateurs de cette infection virale. 

Avec ETX/DailyUp 

La fièvre jaune est une maladie causée par un virus qui se transmet à l’homme par une piqûre de moustique. Aujourd’hui, il est possible de se faire vacciner contre cette maladie, cependant, elle ne peut pas être traitée. Des chercheurs étudient un possible traitement par anticorps monoclonaux.

Un remède à base contre la fièvre jaune ?

Des chercheurs américains sont en train d’étudier un possible traitement à la fièvre jaune. Cette étude a été publiée dans la revue Science Translational Medicine et concerne plus précisement en une perfusion unique d’anticorps monoclonaux. Une seule injection pourrait aider le système immunitaire à combattre la maladie.

Ce traitement a été conçu sur la base d’autres substances défensives de personnes vaccinées contre le virus. Les scientifiques ont en plus précisément isolé 2, capables de contrôler les variantes du virus impliquées dans les récentes d’épidémie et les ont testées sur le hamster et le macaque rhésus.

Les résultats du test du traitement sur les animaux infectés par le virus

Les animaux ayant reçu la dose d’anticorps monoclonaux ont montré de bons résultats, puisqu’ils n’ont pas développé de maladie. En réalité, ils n’ont montré aucune trace de virus contrairement au groupe qui n’a pas été perfusé. Du point de vue des chercheurs, l’essai a été concluant vu son efficacité sur les animaux. Ils espèrent donc pouvoir réaliser des essais et développer un traitement pour la prochaine épidémie. Ces résultats doivent aussi être confirmés chez l’homme dans le cadre d’un essai clinique. Actuellement, ces substances défensives, cultivées en laboratoire, constituent une piste sérieuse de traitement pour les personnes qui n’ont pas encore été vaccinées et qui tombent malades ou pour celles qui réagissent au virus.

Le vaccin reste peu accessible dans certains pays

Ce traitement est important, car tous les ans, ce sont 200 000 personnes dans le monde qui sont infectées par ce virus. Il continue également de tuer environ 30 000 personnes par an. Cela s’explique par le fait que la couverture vaccinale reste limitée dans certaines parties du globe comme les zones tropicales et subtropicales de l’Amérique du Sud et de l’Afrique. De plus, le réchauffement climatique peut entraîner une recrudescence des cas, en étendant les zones chaudes et humides, où les moustiques peuvent propager la maladie. À cause de la situation climatique, le taux de mortalité lié à cette maladie augmentera de 25% d’ici l’année 2050 sur le continent africain.

Quels sont les symptômes de la maladie ?

L’infection par le virus peut être difficile à diagnostiquer, car les symptômes sont similaires à ceux d’autres maladies telles que le paludisme. Les cas graves peuvent entraîner des complications potentiellement mortelles, telles qu’une insuffisance hépatique et une défaillance multiple des organes, d’où l’importance du développement d’un remède. Ses manifestations peuvent varier en gravité, allant d’une maladie bénigne avec des symptômes grippaux à une maladie grave et potentiellement létale entraînant une hausse de la température corporelle, des maux de tête, des douleurs musculaires et des nausées, des vomissements, une jaunisse et des saignements.

Pourquoi certaines personnes ne réagissent pas à l’infection ?

Certaines personnes ne réagissent pas au virus de la fièvre jaune, parce qu’elles ont été vaccinées ou ont déjà contracté la maladie et ont développé une immunité. D’autres peuvent être naturellement résistantes, en raison de leur patrimoine génétique ou de facteurs environnementaux. Des études ont montré que certaines variations génétiques dans le système immunitaire peuvent jouer un rôle dans la résistance naturelle à cette maladie. Par exemple, une étude a identifié une variante génétique chez des individus d’origine africaine qui était associée à une résistance accrue. D’autres facteurs environnementaux, tels que l’exposition antérieure à d’autres virus similaires, peuvent également compter. Cependant, cette résistance naturelle ne garantit pas une protection totale.

Bien que la jeune génération se sente mieux informée à propos du Sida après la crise sanitaire, des idées reçues continuent de circuler. Elles concernent notamment le mode de transmission de la maladie, mais aussi le traitement et la prévention !

Les jeunes pensent qu’il existe un vaccin contre le VIH

Il n’existe toujours pas de vaccin contre le VIH, bien que la maladie ait été identifiée il y a 40 ans par l’Institut Pasteur. Pourtant, plus d’un tiers des jeunes Français entre 15 à 24 ans n’ont pas conscience qu’elle est la cause de plus de 40 millions de décès dans le monde.

Ils ne semblent également pas se rendre compte qu’aucun vaccin préventif n’existe à l’heure actuelle. Pire, ils pensent, au contraire, qu’il en existe un et cette information continue de circuler.

De fausses informations sur la transmission du virus

Les autres idées reçues concernant le virus portent aussi sur d’autres informations cruciales comme le mode de transmission et le traitement, selon un sondage réalisé après la pandémie. Une autre fausse information selon laquelle une personne séropositive sous traitement peut encore transmettre le virus, et ce, même si le rapport est protégé, a encore la vie dure. De même, des personnes croient que le virus peut se transmettre par la transpiration ou par la salive, lors des embrassades.

À cela s’ajoute le fait que des jeunes croient aussi que la pilule du lendemain, la pilule contraceptive, classique, les produits de toilette intime et même le paracétamol seraient efficaces pour stopper la transmission du virus !

Des idées erronées qui ont des conséquences sur le dépistage et les pratiques sexuelles

Le fait qu’autant d’informations erronées circulent a de graves conséquences. En l’occurrence, le sondage a permis de constater que le dépistage du Sida se fait rare, les personnes sondées croyant que les contaminations diminuent chez les jeunes générations. Cette croyance est fausse, puisque 15 % des Français séropositifs sont âgés de moins de 25 ans.

Les effets de la désinformation se ressentent aussi au niveau des pratiques sexuelles, puisque 71 % des jeunes ayant été sondés déclarent ne pas utiliser systématiquement de préservatif pendant les rapports.

Des discriminations envers les personnes séropositives

Outre le manque de dépistage et les pratiques à risque, la circulation des idées reçues impacte aussi les personnes séropositives. Ces dernières sont discriminées à cause de la croyance selon laquelle elles continueraient de transmettre le virus même sous traitement et que la transmission s’effectue par la transpiration et la salive.

Ce sont autant de raisons que Sidaction soulève pour appeler à la réalisation de campagnes de sensibilisation et à la mise en œuvre des séances annuelles d’éducation à la sexualité à l’école.

Le vélo n’a jamais été le mode de transport idéal à Rome avec ses routes notoirement cahoteuses. Toutefois, la pandémie a permis aux vélos de se faire, petit à petit, une place dans la circulation.

Le vélo se fait une place dans la circulation romaine

Les rues désormais vides de Rome, à cause des restrictions sanitaires liées à la pandémie, offrent une bouffée d’air frais aux cyclistes. La tendance a été accélérée par un nouveau réseau de pistes cyclables et des aides publiques à l’achat de vélos. Cependant, beaucoup de citadins hésitent toujours à se lancer sur un vélo dans la jungle routière romaine.

Le soutien du gouvernement aux cyclistes

Le gouvernement offre une subvention, allant jusqu’à 500 euros, à tous les Italiens qui souhaitent s’acheter un vélo neuf ou d’occasion ou un scooter électrique. Le programme a reçu pas moins de 119 000 demandes en 2020. Durant la même année, le maire de Rome avait annoncé 150 kilomètres de nouvelles pistes cyclables, censés se rajouter aux 250 km existants et rapprocher la capitale italienne de son objectif de 500 km.

Des pistes cyclables dans un état lamentable

L’association Legambiente a fait ressortir que 15 km seulement des 150 km annoncés pour le vélo ont été réalisés. La plupart d’entre elles sont temporaires et délimitées par un trait de peinture qui ne sépare pas en sécurité les cyclistes et les automobilistes. Les routes sont en si mauvais état que les fabricants de scooters en font leurs circuits de test pour éprouver les suspensions de leurs nouveaux modèles.

Le témoignage d’une cycliste

Valeria Picchi, une jeune femme de 36 ans, a vendu son scooter pour opter pour un vélo électrique. Son véhicule est assorti d’une petite remorque pour emmener ses deux enfants à l’école avant d’aller travailler. Elle a franchi le pas grâce à la subvention proposée par l’état et se sent « comme un oiseau rare ».

Avec l’ETX Studio/AFP

Alors que les vêtements professionnels comme les tailleurs et les costumes ont été rangés dans les placards depuis le début du coronavirus en 2020, le jogging et le pyjama figurent désormais dans les codes vestimentaires pour plus de confort pendant le travail.

Les codes vestimentaires ne sont plus les mêmes qu’auparavant

Le styliste Sascha Lilic ironise la situation en expliquant que « depuis mars 2020, tout le monde s’habille à partir de la taille, pour les réunions Zoom ». La généralisation du télétravail a changé les codes vestimentaires. Même si les vaccins pourraient ramener un peu plus de formalisme dans le dress code, la tenue professionnelle s’allie désormais au confort et l’habillement serait moins strict.

Un laisser-aller ambiant au travail

Pour ceux qui sont déjà retournés dans leurs lieux de travail malgré les dégâts qui continuent d’être causés par la pandémie, un laisser-aller a été remarqué concernant les codes vestimentaires. Deanna Narveson, journaliste à Baton Rouge en Louisiane, raconte qu’elle a vu quelqu’un traverser le bureau en chaussettes pour bouger d’un département à un autre.

Selon les personnes qui ont été interrogées sur la tenue professionnelle décontractée, tout s’est fait dans le non-dit, sans que DRH et directions n’interviennent. Matt Triner, patron de l’entreprise de conseil informatique Hunter Strategy, explique que les habits confortables comme « des shorts et des t-shirts au Pentagone, c’est assez nouveau ». Le costume-cravate a presque volatilisé avec cette liberté vestimentaire !

L’assouplissement des codes vestimentaires

Les analyses démontrent que l’assouplissement des codes vestimentaires dans l’univers professionnel avait déjà commencé depuis bien avant la pandémie. Cette nouveauté dans le style vestimentaire formel a été emmenée par le secteur de la tech et de la génération start-up.

Avec l’ETX Studio/AFP

La grand-messe du secteur des télécoms aura finalement lieu « physiquement » en 2021 après avoir été annulée en 2020. Le salon mondial, aussi connu comme Mobile World Congress (MWC), se tiendra à Barcelone du 28 juin au 1er juillet.

Les annonces concernant le salon mondial

Une porte-parole de GSMA, association internationale d’opérateurs télécoms qui organise ce grand salon mondial attirant en temps normal quelque 100,000 participants, a annoncé le 23 février 2021 que l’évènement sera organisé « physiquement » en juin-juillet. Fin septembre 2020, les organisateurs avaient annoncé le report de la nouvelle édition à cause de la pandémie alors que le salon mondial se tient habituellement en février-mars.

La sécurité sanitaire sera assurée

La porte-parole a ajouté que les organisateurs travaillent pour faire en sorte que le salon mondial de la téléphonie mobile puisse se dérouler de la façon la plus sûre possible pour tous les participants, dont les opérateurs mobiles. Dans les semaines à venir, le plan de sécurité sanitaire sera dévoilé en détail.

Le plan de sécurité sanitaire va inclure des tests obligatoires, la distanciation sociale ainsi que l’utilisation des masques appropriés. Un renforcement de l’hygiène est prévu. Il faut noter que le CES de Las Vegas, autre rendez-vous annuel de la technologie, s’est tenu entièrement en ligne en janvier pour cause de pandémie.

Les autres salons qui auront ou n’auront pas lieu

Plusieurs salons professionnels ont annulé leurs éditions 2021 dû à la pandémie du coronavirus. On compte parmi eux le salon aéronautique de Bourget en France ainsi que celui de l’automobile à Genève. Celui dédié au tourisme Fitur se fera de manière présentielle du 19 au 23 mai.

Avec l’ETX Studio/AFP

Lors des réunions familiales de Noël et des fêtes de fin d’année, l’OMS (l’Organisation mondiale de la Santé) recommande le port du masque. Cette annonce a été faite le 16 décembre 2020.

Un avertissement de l’OMS

L’OMS a lancé un avertissement sur le risque élevé d’un nouveau rebond de l’épidémie début 2021. La branche européenne de l’organisation indique que compte tenu de l’évolution du coronavirus en Europe, une nouvelle résurgence dans les premières semaines et premiers mois de l’année prochaine serait très probable.

Maintenir les gestes barrières pendant la période festive

L’OMS recommande de continuer à maintenir les gestes barrières comme le port du masque, la distanciation sociale et le lavage des mains durant la période festive. Même s’il semble gênant de porter le masque en présence de membres de la famille et d’amis, il s’agit d’un geste qui contribue grandement à garantir que « chacun reste en sécurité et en bonne santé ».

Les rassemblements doivent avoir lieu, dans la mesure du possible, en extérieur pour plus d’aération. Si elles se font à l’intérieur, il faudra limiter le nombre d’invités et bien ventiler afin de limiter les risques de propagation de l’épidémie, conseille l’OMS. À l’approche de Noël, de nouvelles mesures sanitaires entreront en vigueur dans les pays ou le niveau de contaminations au coronavirus est jugé préoccupant.

La situation liée au coronavirus en Europe

La zone européenne de l’OMS, qui se compose de 53 pays, a enregistré plus de 22 millions de cas de la Covid-19 et près de 500,000 morts depuis le début de l’épidémie. Environ 1,7 million de nouveaux cas de contamination ont été enregistrés du 9 au 16 décembre 2020.

Avec l’AFP/Relaxnews

Fermée à cause du reconfinement depuis le 30 octobre dernier, la tour Eiffel devait de nouveau accueillir le public à partir du 16 décembre 2020. La réouverture a été repoussée jusqu’à nouvel ordre.

Quand pourrez-vous visiter la tour Eiffel ?

Avec la pandémie de la Covid-19, la tour Eiffel a dû fermer ses portes au public. Eh bien, récemment, une annonce avait été faite selon laquelle la Dame de Fer accueillerait le public de 10h30 à 18h30 à partir du 16 décembre. Frédéric Hocquard, le maire adjoint au tourisme de la ville, avait même déclaré que « Paris va de nouveau scintiller pour les fêtes de fin d’année ». Finalement, cette décision a été annulée.

Baisse de fréquentation pour ce monument historique

Ce monument historique fait partie des attractions touristiques durement impactées par la Covid-19. Pour preuve, son taux de fréquentation a reculé de 80 % par rapport à 2019, tandis que son chiffre d’affaires a baissé de 70 %. Jean-François Martins, Président de la SETE (Société d’exploitation de la tour Eiffel), a révélé que la Dame de Fer ne pouvait accueillir que 2 500 personnes par jour avant le reconfinement, alors qu’elle peut normalement en recevoir 25 000.

La raison évoquée pour cette baisse drastique est bien évidemment les mesures sanitaires imposées pour limiter la propagation de la Covid-19 en France. Par exemple, avec la distanciation sociale, les ascenseurs de la tour Eiffel ne peuvent être remplis qu’à moitié et le couvre-feu précédant le reconfinement avait contraint le monument à fermer plus tôt en week-end.

L’absence de touristes en cause

Cette régression de l’activité s’explique par l’absence de touristes à Paris, 80 à 85 % des visiteurs de la tour Eiffel étant des étrangers, d’après la SETE. Désormais, le mouvement s’est concentré sur « une population de proximité francilienne ».

Avec AFP Relaxnews