L’Organisation mondiale de la santé a publié récemment une étude sur les bienfaits des vaccins, dans la revue The Lancet. Celle-ci révèle plus précisément que 154 millions de vies au moins ont été sauvées grâce à la vaccination contre 14 maladies, dont la rougeole, ces 50 dernières années.  

Bienfaits des vaccins : 150 millions de vies sauvées de 14 maladies depuis 50 ans 

L’invention du vaccin compte parmi les plus puissantes de l’histoire de l’humanité, selon le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus. Effectivement, la vaccination est une action qui a permis de sauver 154 millions de vies ces 50 dernières années. Cela représenterait six vies par minute ! Ces statistiques démontrent les bienfaits des vaccins contre 14 maladies dont la rougeole, la coqueluche, le tétanos, la fièvre jaune, l’hépatite B et la diphtérie. Le Dr Tedros souligne aussi que la vaccination a permis d’éradiquer la variole, et est sur le point de mettre fin à la poliomyélite. Les scientifiques sont en train de développer un nouveau vaccin contre le paludisme, et un autre contre le cancer du col de l’utérus, qui permettront, ainsi, d’améliorer la santé publique.   

La vaccination diminue la mortalité infantile, surtout chez les nourrissons 

La Directrice générale du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) ajoute dans l’étude que la vaccination a contribué grandement à la survie de nombreux enfants. C’est d’ailleurs grâce à cette action que des millions d’entre eux ont pu se développer au-delà de leur cinquième anniversaire. La recherche révèle que sur les 150 millions de vies sauvées contre les maladies, 101 millions sont celles de nourrissons ! Dans le détail, la mortalité infantile a été réduite de 40% dans le monde et 50% sur le continent africain grâce au vaccin. Les experts soulignent que les recherches, les collaborations et les investissements autour de la vaccination sauveront des millions de vies supplémentaires.  

Le vaccin contre la rougeole est celui qui prévient le plus de décès 

L’OMS dévoile que la vaccination contre la rougeole est celle qui a le plus sauvé de vies. Concrètement, elle a contribué à diminuer la mortalité infantile de 60% et continuera à être aussi impactant à l’avenir. À noter, cependant, qu’elle nécessite deux doses et que 33 millions d’enfants en ont manqué une en 2022. Ce sont aussi 22 millions d’enfants qui n’ont pas reçu leur première dose de vaccin contre la rougeole. A l’heure actuelle, le taux de couverture mondiale de la première dose de vaccin est de 83% et celui de la seconde dose est de 74%, selon l’OMS. Cette situation ferait encore craindre des épidémies de rougeole dans monde.  

Les autorités sanitaires face à des défis à relever 

Les autorités sanitaires sont confrontées à de nombreux défis dans leurs efforts pour promouvoir la vaccination à l’échelle mondiale. Malgré les campagnes comme « Humainement possible », lancée par l’OMS, l’Unicef, Gavi et la Fondation Bill & Melinda Gates, des lacunes persistent dans la couverture vaccinale. Par exemple, le papillomavirus humain (PHV), responsable du cancer du col de l’utérus, reste un problème majeur, avec seulement une fille sur 8 vaccinées. Les conflits armés, comme au Soudan, mettent en péril la santé de millions de nourrissons et d’enfants. Les statistiques sont alarmantes : entre 2019 et 2021, 67 millions d’enfants dans le monde n’ont pas reçu leur vaccin de routine, et près d’un quart des enfants des ménages pauvres ne sont pas vaccinés.   

Les rappels vaccinaux à réaliser à l’âge adulte 

Il est crucial pour les adultes de se tenir au courant des rappels vaccinaux recommandés afin de maintenir une protection adéquate contre certaines maladies. Les autorités sanitaires insistent sur l’importance de la mise à jour vaccinale, notamment pour les pathologies comme la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (dTP). Santé publique France (SpF) met en garde contre la résurgence potentielle de ces maladies, soulignant que la circulation continue du virus peut affecter les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés. Cela peut être aussi une source de mortalité infantile. Ainsi, la mise à jour régulière de la vaccination, y compris les rappels recommandés, sont un aspect essentiel de la santé publique pour les adultes. 

Avec ETX/DailyUp 

Le CBD ou cannabidiol est un remède populaire pour apaiser les douleurs chroniques. L’extrait de cannabis aurait nombreux bienfaits pour la santé selon ses adeptes, sans pour autant pousser à la dépendance. Pourtant, une étude récente réfute ses fameuses propriétés anti-douleur.  

Une étude canado-britannique dément les bienfaits du CBD sur la douleur 

Il existe une multitude de produits à base de CBD à l’heure actuelle dans le commerce. Ils sont surtout vantés pour leur effet anti-douleurs et sont utilisés par les adeptes pour soulager les douleurs chroniques. Au vu de ce plébiscite par le public, une équipe de chercheurs s’est penchée sur l’utilisation du cannabidiol pour gérer la douleur. Les scientifiques ont alors examiné des recherches antérieures sur le sujet, dont les résultats ont été publiés dans les revues scientifiques jusqu’en 2023. Ils se sont également penchés sur les résultats de 16 essais cliniques qui vérifient l’action anti-douleur du cannabidiol. Les résultats de leur étude ont finalement été publiés récemment dans le Journal of Pain et démontrent que l’extrait du cannabis ne serait finalement pas un antalgique.  

L’action anti-douleur du cannabidiol serait un placebo ? 

Si l’extrait de cannabis est très utilisé contre les douleurs chroniques, les chercheurs ont découvert que les quantités de cannabidiol variaient d’un produit à l’autre. Il s’avère que certains d’entre eux n’en contenaient même pas, tandis que d’autres contenaient d’autres substances chimiques. Certains composants retrouvés dans les produits à base de cannabidiol sont même illégaux et dangereux pour la santé. Les scientifiques ont, en effet, retrouvé du THC dans des huiles, des crèmes et des gummies à base de CBD. Pourtant, cette molécule, qui est extraite du cannabis, provoque un effet psychotrope. Toutes les études cliniques qu’ils ont examinées démontrent que cannabidiol n’agit aucunement sur la douleur. Les chercheurs imputent le soulagement ressenti par les utilisateurs à un effet placebo.  

L’extrait de cannabis aurait aussi des effets secondaires 

Les résultats de l’étude canado-britannique démontrent non seulement que le cannabidiol agit comme un placebo sur la douleur, mais aussi qu’il provoque certains effets secondaires. Les chercheurs ont remarqué que l’extrait de cannabis pouvait endommager le foie chez certains patients. De plus, même si elle est vantée pour ne pas être un stupéfiant, cette molécule peut aussi provoquer des conduites addictives chez les vétérans. Ces derniers sont nombreux à s’en servir pour apaiser leurs douleurs chroniques. Vu cet effet néfaste, les scientifiques recommandent la prudence aux personnes qui souhaitent intégrer le cannabidiol dans leurs traitements.  

Les douleurs chroniques, un véritable problème de santé publique en France 

Les douleurs chroniques sont un fardeau qui affecte significativement la qualité de vie de millions de Français. Selon des statistiques récentes, plus de 12 millions de personnes en France endurent quotidiennement des douleurs chroniques, ce qui représente plus de 20 % de la population. Plus préoccupant encore, deux patients sur trois ne trouvent pas de soulagement adéquat avec leur traitement actuel. Cela expliquerait d’ailleurs le recours à un anti-douleur peu conventionnel comme le cannabidiol. Selon une étude de la Société Française d’Étude et de Traitement de la Douleur, les maux les plus courants sont liés à la lombalgie chronique, à l’arthrose et aux migraines. 

Le marché florissant des extraits de chanvre dans l’Hexagone 

Le marché du cannabidiol en France connaît une croissance exponentielle, reflétant l’intérêt des consommateurs pour les produits dérivés du cannabis. En 2023, environ 6 millions de Français ont déclaré en avoir consommé pour profiter de leurs bienfaits. Actuellement, plus de 1 500 boutiques se concentrent sur la commercialisation de ces produits, offrant aux consommateurs un large éventail de choix. Il est également disponible dans plus de 5 000 magasins de grande distribution à travers le pays et dans environ 15 000 pharmacies. Cette expansion rapide du marché de l’extrait de cannabis témoigne de son potentiel économique et de sa capacité à répondre à une demande croissante des consommateurs. 

Avec ETX/DailyUp 

La dépression est un trouble psychique qui peut avoir de graves conséquences sur la vie quotidienne. Il existe de nombreuses solutions pour en venir à bout et le fait de danser en ferait partie, selon une étude sur la santé mentale et la danse. Cette activité physique pourrait servir de thérapie. 

Une recherche se penche sur le lien entre santé mentale et danse  

Des chercheurs ont mené une étude sur l’effet de l’activité physique sur la dépression en analysant les résultats de 218 autres recherches auxquelles 14 170 patients ont participé. Ces derniers souffraient tous de trouble dépressif majeur. Dans le cadre de l’étude, les scientifiques ont observé le lien santé mentale et danse, ainsi que d’autres activités physiques comme le jogging, la marche, le yoga, le vélo, le renforcement musculaire et le tai-chi. Ils ont également étudié les effets bénéfiques de la psychothérapie et de la prise de médicaments antidépresseurs contre la dépression. Leur objectif était d’évaluer l’efficacité des sports contre les symptômes dépressifs.  

Danser pour profiter des bienfaits contre les symptômes dépressifs 

Les résultats de cette étude démontrent que danser pouvait être une solution efficace contre la dépression. Les scientifiques y voient même un traitement prometteur contre ce trouble psychique, dans la mesure où cette activité physique a réduit les symptômes dépressifs chez de nombreux participants. Elle agirait en activant à la fois les muscles et le système cérébral. Danser permet de stimuler plusieurs processus cognitifs à la fois et garantit une sensation de bien-être, en stimulant la libération de l’ocytocine et de la dopamine. Cette action contribue aussi à diminuer la sécrétion des hormones liées au stress et à l’anxiété.  

Pratiquer une activité physique intense pour traiter la dépression 

Les chercheurs qui ont mené cette étude ont aussi constaté que les symptômes dépressifs disparaissaient de manière générale grâce à la pratique du sport. Ce sont surtout la marche, le jogging, le yoga et la musculation qui ont un impact positif sur l’esprit, notamment lorsqu’ils sont pratiqués à un rythme intense. Il est aussi possible de pratiquer les danses comme un véritable sport en optant pour une discipline sportive qui fait la part belle aux mouvements dansants. La zumba, le moderne jazz, la salsa, etc., sont autant d’options à envisager pour s’activer et ainsi lutter contre la dépression. Les chercheurs soulignent toutefois que des paramètres comme les biais dans la conception des études les empêchent de qualifier définitivement ces activités comme un traitement.  

Le sport est-il suffisant pour soigner ce trouble psychique ? 

L’activité physique est souvent vantée comme un moyen efficace pour atténuer les symptômes dépressifs, mais son impact réel varie d’une personne à l’autre. L’exercice favorise la libération d’endorphines, des hormones du bien-être qui peuvent procurer une sensation de soulagement et de bien-être après l’effort. Cependant, il est important de noter que l’activité physique seule ne constitue pas toujours une solution universelle pour atténuer la dépression. Dans certains cas, une approche thérapeutique combinant exercice, thérapie cognitivo-comportementale et éventuellement, médication peut être plus efficace. Le plus important est de consulter un professionnel pour déterminer le traitement le plus approprié à la situation personnelle de tout un chacun. 

Les scientifiques étudient un traitement à base de champignons  

Une étude récente, ouvre des perspectives quant à l’utilisation de la psilocybine, un composé présent dans certains champignons hallucinogènes, pour traiter le trouble dépressif sévère. Cette recherche a révélé que les patients ayant reçu un traitement à la psilocybine ont vu leurs symptômes dépressifs s’améliorer par rapport au groupe ayant reçu un placebo. Seul bémol, ce composé peut entraîner divers effets secondaires non graves, mais gênants comme des maux de tête, des nausées, de la fatigue et de l’anxiété. Les chercheurs soulignent aussi que des études sont nécessaires pour étayer et résoudre le problème lié à ces éventuels effets secondaires.  

Avec ETX/DailyUp 

Les soins de l’épiderme sont un sujet particulièrement populaire sur TikTok. Les utilisateurs y partagent leurs conseils et astuces pour avoir une belle peau. La consommation des aliments anti-inflammatoires est fortement recommandée sur la plateforme. Cette nourriture est-elle réellement efficace ? 

TikTok prône les bienfaits des aliments anti-inflammatoires 

Les contenus relatifs aux aliments anti-inflammatoires sont tendances ces derniers temps sur TikTok. Cela est dû au fait que les utilisateurs de la plateforme vantent les vertus de cette nourriture. Non seulement elle serait bonne pour la santé en général, mais conférerait aussi une belle peau ! Comme les soins de l’épiderme sont une thématique populaire sur la plateforme, il n’est donc guère étonnant que le hashtag dédié y cumule plus de 50 millions de vues. Les influenceurs y vont de leurs recommandations sur les produits à consommer. Pour lutter contre l’acné, la TikTokeuse Nastblog conseille par exemple le thé vert, la cannelle et l’huile de graine de lin. 

Attention aux vidéos trompeuses qui vantent cette alimentation ! 

Pour prouver que cette alimentation donne réellement une belle peau, de nombreux tiktokeurs publient des contenus censés montrer leur épiderme avant et après la consommation de cette nourriture. Ils tendent à affirmer qu’il suffit de se nourrir ainsi pour obtenir de beaux résultats. Pourtant, la diététicienne et experte en nutrition, Florence Foucaut, met en garde contre ces vidéos trompeuses. Elle souligne que les personnes qui ont des soucis avec leur épiderme doivent manger équilibré et diversifié. Cette professionnelle précise aussi que d’autres éléments doivent s’ajouter à l’alimentation pour en prendre soin. L’exposition au soleil, la consommation d’alcool et de tabac, la prise de certains médicaments…, sont autant de facteurs qui influencent l’état de l’épiderme. 

Comment se nourrir pour avoir une belle peau ? 

Florence Foucaut décortique la vidéo publiée par Nastblog sur TikTok afin d’expliquer la façon dont l’alimentation anti-inflammatoire agit sur l’épiderme. Elle explique que si les graines de lin sont effectivement riches en oméga-3, il est important de les consommer moulues pour profiter de ces nutriments. La consommation de thé vert et de cannelle est aussi fortement encouragée par la tiktokeuse. Ces produits contiennent des catéchines (EGCG) qui sont connues pour agir contre l’inflammation et l’oxydation des cellules. Ils peuvent donc bel et bien agir contre les boutons d’acné, mais uniquement à des quantités astronomiques, selon la diététicienne. Pour avoir un teint éclatant, il ne suffit donc pas de consommer du thé vert, de la cannelle et des graines de lin tous les jours.  

L’importance de la consultation auprès d’un dermatologue 

Bien que TikTok et d’autres plateformes sociales regorgent de conseils pour prendre soin de l’épiderme, la diététicienne rappelle qu’il est important de toujours consulter un dermatologue. Cet expert a été formé pour diagnostiquer et traiter tous les problèmes cutanés. Son expertise lui permet donc d’identifier avec précision la véritable cause de l’acné et des autres imperfections de l’épiderme. Les conseils partagés sur les réseaux sociaux comme les prétendues vertus de l’alimentation anti-inflammatoire pour avoir une belle peau, eux, ne sont pas toujours basés sur des preuves scientifiques. Le fait de se fier uniquement à ces conseils peut aggraver les imperfections cutanées et même causer d’autres complications.  

 Les vertus de la nourriture anti-inflammatoire pour la santé 

Bien que certaines vidéos trompeuses circulent à leur sujet sur TikTok, les aliments anti-inflammatoires offrent de nombreux bienfaits pour la santé. En consommer régulièrement permet de diminuer les risques de maladies chroniques et favorise le bien-être général. Les intégrer à l’alimentation quotidienne permet aussi de soutenir le système immunitaire et de réduire l’inflammation dans l’organisme. Les fruits et légumes tels que les baies, les épinards et les agrumes, sont également riches en antioxydants. De même, les poissons gras comme le saumon, riches en acides gras oméga-3, sont bénéfiques pour protéger la santé cardiovasculaire. Les noix, les graines et les légumineuses sont également des sources importantes de fibres, de vitamines et de minéraux.  

Avec ETX/DailyUp 

Les troubles du sommeil peuvent dégrader l’état de santé sur le long terme. Il convient de trouver une solution efficace pour lutter contre ce problème. Une étude récente démontre que faire du sport aiderait à diminuer le risque d’insomnie et les symptômes qui y sont associés.  

Une étude fait le lien entre la pratique sportive et le risque d’insomnie 

Une équipe de chercheurs a mené une étude sur le lien entre la pratique d’une activité physique sur une période de 10 ans et le risque d’insomnie, la somnolence diurne et la durée du sommeil. Ils se sont surtout penchés sur le cas de 4 339 adultes d’âge moyen qui vivent dans neuf pays européens. Pour les besoins de cette étude, ils ont pris en compte plusieurs paramètres relatifs à la pratique sportive de ces adultes, dont la fréquence, la durée et l’intensité de l’activité physique. Ils ont également considéré les symptômes courants chez les personnes insomniaques, la durée habituelle de leur sommeil nocturne et l’intensité de leur somnolence en journée. Enfin, les informations étudiées concernent les facteurs favorisant les troubles du sommeil, dont le tabagisme et l’IMC.  

La sédentarité favorise les troubles du sommeil  

Dans le cadre de cette recherche, les chercheurs ont considéré que faire du sport pendant au moins une heure, deux fois par semaine, signifie être physiquement actif. Ce sont donc les Norvégiens qui sont les plus actifs si l’on considère ces paramètres, tandis que les Espagnols et les Estoniens seraient les plus sédentaires. Les scientifiques ont aussi constaté que les plus sportifs parmi les participants à cette étude étaient les jeunes hommes non-fumeurs qui ont un travail. Ces derniers étaient aussi 42% moins susceptibles que les autres d’avoir du mal à s’endormir la nuit. Ils ont ainsi tendance à dormir entre 7 à 8 heures par nuit, cette durée étant considérée comme la plus saine pour la santé.  

De l’importance de la régularité de l’activité physique et d’une bonne hygiène de vie 

Les résultats de cette étude vont dans le sens d’autres études qui soulignent les bienfaits de l’activité physique contre les troubles du sommeil. Ils renforcent aussi l’importance de faire du sport régulièrement pour mieux dormir quotidiennement. Les personnes considérées comme actives, qui sont devenues inactives, ont, en effet, à nouveau été sujettes aux symptômes des troubles du sommeil. Les scientifiques soulignent aussi que quelle que soit la discipline sportive choisie, le plus important est de s’activer régulièrement et d’éviter d’être complètement sédentaire. Une bonne hygiène de vie est indispensable pour se préserver des conséquences néfastes de l’inactivité. 

Faire du sport pour mieux dormir : quelle discipline choisir ?  

Tous les sports se valent pour s’offrir des nuits de sommeil de qualité au quotidien. La marche est l’une des activités les plus simples et bénéfiques, car il permet de bouger sans stresser excessivement les articulations. La natation est également une excellente option, puisqu’elle offre un entraînement complet du corps tout en réduisant la pression sur les articulations. Pour ceux qui préfèrent rester à l’intérieur, le yoga est une pratique qui ne requiert pas de condition physique particulière et pourtant, il favorise la flexibilité, la force et la relaxation. Enfin, le cyclisme est un moyen amusant de faire de l’exercice. Cette discipline est une alternative douce à la course à pied en extérieur.  

Les thérapies comportementales et cognitives, une autre solution qui a fait ses preuves 

Les thérapies cognitives et comportementales (TCC) se sont révélées être des approches efficaces pour traiter les troubles du sommeil. Selon une étude récente, les TCC ont démontré une efficacité de 80% dans l’amélioration des problèmes de sommeil. Les TCC se concentrent sur la modification des pensées et des comportements qui contribuent aux troubles du sommeil, plutôt que de simplement supprimer les symptômes avec des médicaments. Ces thérapies incluent la restriction du temps passé au lit, la relaxation musculaire progressive, la thérapie d’exposition à la lumière, etc. En adoptant des stratégies basées sur les TCC en plus de l’activité physique, les individus peuvent apprendre à identifier et à corriger les habitudes qui perturbent leur sommeil.  

Avec ETX/DailyUp 

L’arrivée du printemps est un moment privilégié pour s’occuper de l’épiderme. Une cure détox s’impose afin d’accueillir la saison dans les bonnes conditions. En utilisant des ingrédients naturels pour la peau, il est possible de réduire les imperfections et de redonner de l’éclat au teint.  

Les ingrédients naturels pour la peau, l’idéal pour des soins à la maison  

Les ingrédients naturels pour la peau sont un choix idéal pour prendre soin de l’épiderme chez soi. La nature regorge de plantes efficaces pour les soins en profondeur indispensables pour affronter le changement de saison. En cette période, il est aussi essentiel de prodiguer des soins réparateurs pour l’épiderme. Ils sont nécessaires au maintien de son équilibre naturel et pour la lutte contre la sécheresse cutanée ainsi que les irritations. L’avantage de l’utilisation des solutions naturelles est qu’elles sont moins susceptibles de produire des réactions allergiques ou des irritations sur l’épiderme. Il convient toutefois de bien les choisir, afin de cibler des résultats optimaux. Les différents types de peaux exigent des soins adaptés à chacune de leurs caractéristiques et problématiques.  

Le calendula pour une cure détox efficace  

L’arrivée du printemps entraîne souvent une variation des températures, qui se répercute sur l’état de l’épiderme. Les peaux les plus fragiles peuvent être sujettes à des rougeurs et toutes sortes d’irritations. Pour lutter contre ces imperfections, il est important d’opter pour des plantes riches en actifs apaisants. Le calendula fait partie des plus efficaces, car il agit en calmant les démangeaisons et les autres signes d’irritations. Cet actif est aussi réputé pour ses propriétés réparatrices et cicatrisantes. Il est donc particulièrement utile pour soulager les inflammations, et même pour assécher les boutons d’acné. Le calendula est efficace sur les coups de soleil et les réactions allergiques. Le macérât huileux est une solution idéale pour l’application locale en soins cutanés quotidiens.  

Le marc de café, l’ingrédient idéal pour une exfoliation douce 

Une cure détox réussie doit inclure une exfoliation avec un ingrédient doux afin de se débarrasser des cellules mortes. Le marc de café est une solution particulièrement accessible et le plus efficace pour retirer les peaux mortes accumulées pendant l’hiver. Il suffit de récolter les résidus de grains restés dans la cafetière et de les frotter sur l’épiderme. Cela le rend plus lisse, l’adoucit et confère un teint plus éclatant. Grâce à sa richesse en caféine, le marc de café élimine les impuretés de l’épiderme sans pour autant le décaper. Il est également adapté pour éponger l’excès de sébum sur les peaux grasses, et même pour estomper les cernes et les poches sous les yeux. Cet ingrédient est un véritable allié pour redonner de la vitalité aux peaux fatiguées à cause du stress et de la pollution.  

La carotte, pour lutter contre le vieillissement cutané durant le printemps 

Si le calendula apaise les inflammations cutanées, la carotte, elle, est indispensable pour avoir bonne mine. Grâce à sa haute teneur en bêta-carotène, un puissant antioxydant, ce légume aide à revitaliser et à rajeunir l’épiderme, en lui donnant un éclat naturel. Sa richesse en vitamine A en fait un ingrédient indispensable pour la régénération cellulaire, ce qui peut aider à réduire l’apparence des rides et des imperfections cutanées. De plus, les caroténoïdes présents dans la carotte contribuent à protéger la peau des dommages causés par les rayons UV. Elle aide ainsi à prévenir le vieillissement prématuré causé par l’exposition prolongée au soleil.  

L’aloe vera pour l’hydratation 

L’aloe vera est une plante aux propriétés extraordinaires pour hydrater et apaiser l’épiderme après l’exfoliation au marc de café. Elle est particulièrement riche en vitamines, minéraux et acides aminés agit comme un hydratant naturel. Ses actifs pénètrent en profondeur dans les couches de l’épiderme, de plus, sa texture légère et non grasse en fait un choix idéal pour toutes les peaux les plus sensibles. 

Que ce soit sous forme de gel pur extrait de la plante ou intégré dans des produits de soins cutanés, l’aloe vera offre une solution naturelle et efficace pour maintenir une hydratation optimale. 

Avec ETX/DailyUp 

La drépanocytose ou anémie falciforme est une maladie du sang dont souffrent 20 millions de personnes dans le monde et 100 000 aux USA. L’AFP a recueilli le témoignage de deux Américains drépanocytaires et qui ont profité de la thérapie génique pour en guérir. Ce traitement serait révolutionnaire.  

La thérapie génique, un traitement novateur de la drépanocytose 

Les autorités sanitaires américaines ont tout récemment autorisé la thérapie génique pour soigner la drépanocytose. Ce type de traitement est particulièrement lourd, mais serait réellement efficace contre cette maladie du sang. Deux américains, Tesha Samuels et Jimi Olaghere, ont tous deux bénéficié des thérapies géniques et ont pu voir leur vie changer. En effet, l’anémie falciforme avait auparavant handicapé ces deux personnes au quotidien, mais grâce à leurs traitements, elles sont aujourd’hui guéries. À noter que leur traitement leur a été proposé d’abord sous la forme d’essais cliniques, dont les résultats sont suivis durant une dizaine d’années. Leur diagnostic médical, quant à lui, s’est effectué à l’enfance, et non via les tests néonataux qui existent actuellement. 

Lyfgenia et Casgevy, des traitements lourds, mais efficaces contre cette maladie du sang 

Tesha a compté parmi les premières personnes drépanocytaires à recevoir le traitement expérimental Lyfgenia en 2018. Pour ce faire, les médecins lui ont prélevé des cellules souches, puis elle a dû subir une chimiothérapie afin d’intégrer des cellules modifiées. Tesha a saigné du nez durant 16 heures et a perdu ses cheveux à cause de cette procédure, mais elle a ensuite retrouvé son énergie. Elle a pu reprendre ses études de médecine et obtenir son diplôme. Jimi, de son côté, a été soigné dans le cadre de l’essai clinique des ciseaux moléculaires Crispr. Il reçoit aussi des cellules souches avec son traitement appelé Casgevy et a pu s’affranchir de cette maladie du sang.  

Les obstacles au déploiement de ces soins de santé 

Tesha et Jimi espèrent que les traitements dont ils ont bénéficié pour guérir de la drépanocytose soient répandus auprès du grand public. C’est pour cela d’ailleurs que Tesha a fondé l’organisation « Journey to ExSCellence », destinée à informer la population afro-américaine à propos de Lyfgenia. Jimi, de son côté, souhaite que Casgevy soit popularisé en Afrique, dans la mesure où il a dû quitter le Nigeria pour bénéficier de meilleurs soins de santé.  

Malheureusement, ces thérapies sont extrêmement chères avec des prix qui peuvent atteindre les 3,1 millions de dollars par personne. De plus, elles sont aussi très lourdes et gagnent à être allégées pour le bien-être des patients.  

Manifestations de l’anémie falciforme 

La drépanocytose est une maladie du sang qui affecte principalement les globules rouges. Les symptômes courants incluent la fatigue, la douleur dans les articulations, les os et les muscles, ainsi que les crises de douleur appelées crises vaso-occlusives. Ces dernières surviennent lorsque les globules rouges déformés obstruent les vaisseaux sanguins, entraînant une diminution de l’oxygénation des tissus. En outre, les personnes atteintes de drépanocytose sont plus susceptibles de souffrir d’anémie, de jaunisse et d’infections, car leurs globules rouges ont une durée de vie plus courte. Ces complications peuvent entraîner des crises aiguës, des accidents vasculaires cérébraux, voire la mort. 

L’importance du diagnostic précoce 

Le dépistage néonatal est souvent la première étape pour détecter l’anémie falciforme chez les nourrissons. Il consiste en un prélèvement sanguin pour rechercher la présence de l’hémoglobine anormale caractéristique de la drépanocytose. Les tests génétiques confirment le diagnostic en identifiant les mutations spécifiques dans les gènes responsables de la maladie du sang. Ces tests peuvent également être utilisés pour déterminer si une personne est porteuse du gène de la drépanocytose, ce qui est crucial pour la planification familiale et le traitement. Un diagnostic précoce est essentiel pour permettre une prise en charge appropriée de la drépanocytose et pour réduire le risque de complications graves. 

Avec ETX/DailyUp 

De nombreuses méthodes permettraient de favoriser le sommeil et éviter l’insomnie. Certaines techniques pour bien dormir consistent à monter une routine qui optimise l’endormissement, tandis que d’autres encouragent les tapotements sur le visage ou la régulation de la respiration. 

Le brain tapping, une des techniques pour bien dormir 

La Journée mondiale du sommeil, qui est célébrée le 15 mars, est l’occasion idéale pour aborder les techniques pour bien dormir. Le brain tapping est l’une de ces méthodes en vogue pour stimuler l’endormissement. Il consiste à se tapoter le visage et le corps en récitant des mantras ou des affirmations contre le stress et l’anxiété. Il s’agit de se tapoter le sommet du crâne, puis entre les sourcils, au niveau des temps, des yeux, du nez, de la bouche, des clavicules, des bras et la poitrine. Pour optimiser l’effet relaxant de cette technique sur le corps, il est conseillé d’accentuer les tapotements au niveau des cheveux et les poignets. L’efficacité du brain tapping sur les troubles du sommeil serait prouvée scientifiquement, mais ses résultats demeurent aléatoires.  

Le moon breathing, une technique inspirée du yoga et de la méditation 

Le moon beathing ou la « respiration de la lune » associe le yoga et la méditation pour se relaxer et s’endormir. Cette technique consiste à réguler la respiration et le rythme cardiaque. Pour ce faire, il faut bloquer la narine droite avec un doigt de la main droite et respirer profondément en allongeant l’expiration par la narine gauche. Il suffit de respirer ainsi durant cinq à 10 minutes avant le coucher, pour oublier les tracas du quotidien et se détendre. Pour que cette technique fonctionne, un professeur de yoga conseille de la pratiquer dans le calme, en position assise ou allongée. Il est important de se laisser guider par sa respiration naturelle afin de bien équilibrer les énergies du corps. 

Le sleep syncing ou la synchronisation du sommeil 

Le sleep syncing est une technique basée sur la synchronisation du sommeil avec l’horloge biologique. Concrètement, le sleep syncing consiste à établir une routine qui rappelle le moment du coucher au cerveau et au corps. Il permet aussi à l’horloge circadienne interne de mieux fonctionner et donc, de déclencher la somnolence à une heure fixe tous les jours. De la même manière, l’horloge déclenche aussi le réveil à l’heure habituelle où l’on se réveille habituellement. Avec cette technique, il est essentiel de fixer des horaires sains et le corps ne prendra que deux semaines pour s’habituer au rythme circadien. 

La méthode 10-3-2-1-0, une des nombreuses astuces les plus efficientes pour s’endormir 

Comme le brain tapping, la méthode 10-3-2-1-0 est une simple, mais efficace. Elle consiste en une série de directives faciles à suivre avant d’aller se coucher. Tout d’abord, « 10 » représente les heures avant le coucher où il est recommandé de limiter la consommation de caféine et de boissons énergisantes. Ensuite, « 3 » indique le nombre d’heures avant de se coucher où il est préférable d’éviter les repas lourds, l’alcool et l’exercice intense. « 2 » indique le délai entre l’arrêt des écrans électroniques et le coucher pour éviter la lumière bleue. Le chiffre « 1 » suggère de consacrer une heure avant le coucher à des activités relaxantes, comme la lecture. Enfin, « 0 » représente le moment où il est recommandé de s’endormir. 

Identifier les causes de l’insomnie pour adopter les meilleures solutions 

Souvent, le stress, l’anxiété, ou d’autres problèmes émotionnels peuvent perturber le sommeil. Il est important de reconnaître ces facteurs et de les aborder pour améliorer la qualité du sommeil à long terme. Des méthodes simples comme la méthode 10-3-2-1-0, le brain tapping et le sleep syncing peuvent être utiles, mais leur efficacité dépend de la cause sous-jacente de l’insomnie. Ces approches peuvent être bénéfiques pour certaines personnes, mais il est important de consulter un professionnel de la santé pour déterminer si elles conviennent réellement. En identifiant la cause émotionnelle de l’insomnie, il est possible de trouver des solutions adaptées pour retrouver un sommeil réparateur et améliorer sa santé globale. 

Avec ETX/DailyUp 

La perte de poids est un sujet qui est largement évoqué sur les réseaux sociaux. La plateforme de téléconsultation médicale ZAVA dévoile que le jeûne intermittent est le régime le plus populaire auprès des socionautes. La chrononutrition est à la deuxième place. En quoi consistent ces régimes ? 

Le jeûne intermittent, une option pour la perte de poids 

Le jeûne intermittent ou fasting est une méthode populaire actuellement pour éliminer les kilos en trop. Il consiste à jeûner et à se nourrir à intervalles réguliers, selon des tranches horaires bien définies. La particularité de cette technique est qu’il existe plusieurs manières de l’appliquer au quotidien. La méthode 5 :2 par exemple, consiste à se nourrir normalement pendant cinq jours, puis de jeûner pendant deux autres jours. Une étude scientifique a démontré que ce régime était efficace pour perdre des kilos, mais uniquement lorsqu’il est associé à de l’exercice physique. Les chercheurs recommandent de toujours consulter un médecin avant d’entamer un régime, même s’il est populaire.  

La chrononutrition et d’autres régimes en vogue sur les réseaux sociaux 

L’autre régime qui cartonne actuellement sur les réseaux sociaux est la chrononutrition. Le principe ? Consommer des aliments à des moments précis liés à l’horloge biologique. Selon l’étude, cette diète fait l’objet de plus de 113 000 publications sur TikTok et Instagram, si le jeûne intermittent, lui, cumule 134.000 publications. D’autres régimes font aussi parler d’eux en ligne : la diète cétogène, l’alimentation intuitive, le régime index glycémique bas, le régime Dukan et le déficit calorique. Même si ces diètes sont populaires, il convient de préciser que le fasting est le plus en vogue, puisqu’il totalise deux milliards de vues sur TikTok. Ce sont surtout les Français et les Américains qui optent pour ce régime afin de perdre leurs kilos en trop.  

Le régime méditerranéen est le moins populaire 

Le régime méditerranéen est largement vanté par les professionnels de la santé pour ses bienfaits sur la santé. Entre autres bénéfices, il réduirait l’impact du tabagisme passif sur l’organisme. Cette diète préserve également la santé du cœur et du cerveau. Pourtant, elle s’avère être moins populaire comparé au fasting et à la chrononutrition. L’étude ZAVA révèle même que le régime méditerranéen est le moins populaire de toutes les autres diètes évoquées sur les réseaux sociaux. Au total, ce mode de vie ne cumulerait que 5 249 publications sur TikTok et Instagram. Cela s’expliquerait peut-être par le fait que les socionautes préfèrent les régimes qui garantissent une perte de poids plus rapide.  

Le fasting n’est pas adapté pour tout le monde 

Bien que le fasting puisse offrir des avantages pour certaines personnes en termes de perte de poids et de santé métabolique, il peut être dangereux pour d’autres. Les enfants en pleine croissance et les femmes enceintes doivent éviter de jeûner, car ils ont des besoins nutritionnels accrus. De même, les personnes souffrant de maladies auto-immunes telles que le diabète, l’hypertension et certains cancers peuvent aggraver leur état de santé en pratiquant le fasting. La privation d’aliments peut perturber leur équilibre métabolique et immunitaire. Il en est de même pour les individus qui ont des antécédents de troubles alimentaires. Cette méthode de perte de poids peut être stressant et affecter leur bien-être mental.  

Les autres avantages de la restriction calorique cyclique pour la santé  

Le succès du fasting sur les réseaux sociaux s’explique par ses nombreux bienfaits étayés par des preuves scientifiques. Des études ont montré que le fasting participe à l’amélioration de la sensibilité à l’insuline, ce qui favorise une meilleure régulation de la glycémie. Cette pratique a également été associée à des effets positifs sur la santé cardiaque. De plus, il peut avoir des effets anti-inflammatoires et protéger contre le stress oxydatif. Il permet donc de réduire le risque de maladies chroniques telles que les maladies cardiovasculaires et le cancer. Enfin, le fasting peut stimuler la production de certaines hormones qui soutiennent la longévité et la santé cellulaire. 

Avec ETX/DailyUp 

La dépigmentation de l’épiderme va toujours bon train en Afrique de l’Ouest. Et pour cause, l’idéal de beauté au teint clair reste d’actualité chez les jeunes femmes. En plus des crèmes éclaircissantes, elles ont aussi recours à des piqures pour blanchir la peau, au détriment de leur santé.  

Une nouvelle méthode pour se blanchir la peau populaire en Afrique de l’Ouest 

Dans des pays africains comme la Côte d’Ivoire et Abidjan, les jeunes femmes dépigmentent leur épiderme pour la faire paraître plus blanche. Pour ce faire, de nombreuses options s’offrent à elles, puisque sur les étals des marchés, elles trouvent toutes sortes de crèmes et de pommades. Cependant, la dernière nouveauté en date est la piqure pour se blanchir la peau. Elle se présente dans des flacons et des ampoules et comme son nom l’indique, doit être injectée par voie cutanée. Pourtant, des utilisatrices avouent ne pas savoir ce que ce produit contient. Certaines affirment aussi que ce soin de l’épiderme d’un genre nouveau serait une arnaque, car au bout de 10 jours, elles n’ont vu aucun résultat.  

Le glutathion détourné de son usage initial pour dépigmenter l’épiderme 

Les autorités sanitaires locales se basent sur les effets secondaires de ces injections pour déterminer leur nature. Ils pensent donc que les produits vendus sur les marchés sont des corticoïdes, car à fortes doses, ils dépigmentent l’épiderme. Celles qui en ont les moyens, quant à elles, préfèrent la piqure de glutathion, un médicament prescrit contre le cancer ou la maladie de Parkinson. Les recherches menées par l’AFP démontrent que les vendeurs africains s’approvisionnent aux Philippines et notamment auprès de l’entreprise Glutax à Manille. Du faux Glutathion circule même sur les marchés comme l’a démontré l’analyse d’un flacon provenant du fabricant Dermedical Skin Sciences.  

Une piqure qui met en danger la santé 

Les dermatologues ivoiriens et camerounais interrogés par l’AFP s’inquiètent de la popularisation de ces injections, y compris le glutathion. Ces derniers reçoivent déjà des patientes qui ont développé des problèmes cutanés et de l’insuffisance rénale à cause d’injections achetées sur Internet. Elles peuvent aussi souffrir d’autres pathologies comme l’acné et des taches noires difficiles à traiter. Les autorités sanitaires ghanéennes ont mis le public en garde quant au danger du glutathion en 2021. Ce produit peut causer des dégâts significatifs au niveau des reins, du foie et du système nerveux. Se l’injecter par voie cutanée peut aussi entraîner le pourrissement de l’épiderme ou le syndrome de Stevens Johnson.   

Les injections illégales pour un effet dépigmentant sont également risquées 

En Afrique, les jeunes femmes qui utilisent des liquides injectables pour se dépigmenter l’épiderme courent des risques liés au mode d’injection. La piqure est généralement administrée par la vendeuse ou l’utilisatrice elle-même. Elle s’effectue hors du cadre médical, ce qui augmente le risque d’infections graves telles que l’hépatite et la transmission du VIH. Cette absence de surveillance médicale signifie que le matériel utilisé peut être sale ou non stérile, exposant les utilisateurs à de graves maladies. En Côte d’Ivoire, l’autorité de régulation pharmaceutique annonce que cette pratique est illégale. 

De l’importance du renforcement de la lutte contre l’éclaircissement cutané volontaire 

Dans les pays d’Afrique où se blanchir la peau est une tendance répandue, il est impératif que les institutions jouent un rôle crucial pour contrer ce phénomène. La population doit être sensibilisée au danger de l’utilisation de produits éclaircissants. Les institutions de santé doivent fournir des informations précises sur les risques pour la santé liés à ces pratiques. Les plus répandus sont l’hyperpigmentation, les lésions cutanées et même les complications médicales plus graves. En outre, il est nécessaire de mettre en place un contrôle plus strict sur les industries produisant et vendant ces produits éclaircissants.  

Avec ETX/DailyUp