Dans le cadre de la transition énergétique, la France se retrouve face à un défi crucial : celui de l’électrification. L’urgence de décarbonation s’allie à la nécessité d’une industrialisation puissante dans l’Europe. Cela se traduit par des annonces en faveur de l’énergie nucléaire, des batteries électriques, des panneaux photovoltaïques et des pompes à chaleur.
Dans un contexte où les paysages politiques et environnementaux évoluent rapidement, la transition énergétique est devenue un impératif mondial. Les ministres de l’Économie et de l’Industrie ont récemment mis en avant l’électrification comme un levier pour décarboner l’économie et garantir la souveraineté en énergies de la France en Europe. Cette orientation stratégique s’accompagne de plans ambitieux pour la transition énergétique visant à promouvoir l’énergie nucléaire, les batteries électriques et les panneaux photovoltaïques, entre autres.
Malgré les projections optimistes concernant la progression de la part de l’électricité dans la consommation, celle-ci connaît une certaine baisse. Cette situation soulève des interrogations sur les obstacles à l’électrification, notamment en raison d’appels à la sobriété et de réticences de certains acteurs face à cette transition énergétique. Pourtant, pour atteindre les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre en utilisant notamment le solaire, il est impératif que l’usage de courant décarboné progresse au même rythme que sa production.
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Dans le cadre de la transition énergétique, la promotion de l’électrification doit aller de pair avec une approche rationnelle et durable. Il est essentiel de développer des flexibilités adaptées aux évolutions de la consommation, de mettre en place des tarifs incitatifs, notamment pour les recharges automobiles, et de favoriser le déploiement de systèmes de gestion active. De plus, l’électrification demande une synergie entre la production d’électricité d’origine solaire et les usages pour maximiser l’efficacité de la transition énergétique.
Hormis l’énergie nucléaire, les pompes à chaleur apparaissent comme une solution prometteuse pour l’électrification dans la transition énergétique. Leur capacité à produire plusieurs fois plus que la dépense électrique nécessaire à leur fonctionnement en fait un outil précieux de décarbonation. Toutefois, pour optimiser leur efficacité, il est nécessaire d’adopter une approche pragmatique dans la rénovation des bâtiments, en fixant un curseur réaliste entre les étapes à franchir et en cessant de pénaliser l’électrification dans la réglementation et les dispositifs de performance.
]]>Les gommes gélifiées ou gummies envahissent le marché des compléments alimentaires en France. Ils trouvent leur public auprès des jeunes, qui y voient une alternative plus attirante aux gélules. Pourtant, la consommation de ces bonbons comporterait tout de même certains risques.
Le marché des compléments alimentaires a le vent en poupe en France à l’heure actuelle, grâce à l’utilisation des gummies par les fabricants. Ce format apporte un aspect plus gourmand et ludique à ce produit, ce qui attire les consommateurs. Il est même possible de trouver des gommes gélifiées régressives en forme d’animaux et d’étoiles ! Des fabricants comme Havea, un groupe qui a racheté Bears with Benefits, une entreprise allemande, proposent ces produits en France. Son chiffre d’affaires atteindra les 50 millions d’euros fin 2024, selon les estimations. C’est surtout la population des 25-40 ans qui sont adeptes des gummies. Les experts estiment que ce succès est loin d’être temporaire grâce à la valeur ajoutée de prévention et de santé naturelle associée à ces bonbons.
Si en France, des entreprises de gomme gélifiée comme Les Miraculeux multiplient leur chiffre d’affaires par deux tous les ans, ce produit a aussi du succès à l’international. Des grands laboratoires comme les start-ups se lancent dans ce segment, et génèrent entre 4 et 25 milliards de dollars de chiffre d’affaires au niveau mondial. Aujourd’hui, il est même possible d’acheter des gummies en officine, en ligne et dans les grandes surfaces. Tout ceci démontre à quel point le complément alimentaire est populaire, notamment depuis qu’il existe sous la forme de bonbons gélifiés. À noter que ce segment était issu du secteur de la confiserie à l’origine, avant d’être adopté par les fabricants de gommes gélifiées santé.
Outre le format, le plébiscite du complément alimentaire sous forme de gummies aussi bien en France qu’à l’étranger, est lié à des promesses santé. Le choix est d’ailleurs très large en la matière, grâce à l’utilisation d’actifs comme la mélatonine pour le sommeil, la kératine pour les cheveux, la biotine pour les ongles, etc. D’autres détails comme la forme régressive des bonbons (animaux, étoiles, fruits…) et leurs couleurs sont aussi d’autres facteurs qui accentuent l’attrait de ces produits auprès du public. Certains fabricants mettent aussi un point d’honneur à proposer des bonbons sans sucre ni édulcorant à la pectine de fruit afin d’assurer qu’ils soient parfaitement sains.
La question du surdosage peut se poser avec ces gummies qui sont aussi belles qu’appétissantes. Un fabricant rassure sur le faible risque de surdosage, principalement en raison de la posologie clairement indiquée sur la boîte. De plus, contrairement au complément alimentaire traditionnel, comme les comprimés ou les gélules, les gommes offrent une quantité fixe de nutriments par portion. De plus, le coût plus élevé de ces gommes peut dissuader les consommateurs d’en manger plus qu’il n’en faut. Sans oublier que le fait de proposer des bonbons sans sucre est une garantie supplémentaire pour éviter qu’une personne ne se resserve.
La consommation des gummies peut comporter des risques potentiels pour la santé. Il est important de noter que ces produits peuvent également provoquer des effets secondaires et faire l’objet de contre-indications. Parmi les plus préoccupants, se trouvent ceux contenant de la mélatonine, souvent utilisée pour favoriser le sommeil. Cette molécule n’est pas recommandée pour les femmes enceintes ou celles qui allaitent. De plus, le fait qu’ils soient soumis à moins de contrôles avant leur mise sur le marché augmente aussi le risque de s’exposer à des composants potentiellement toxiques. Par conséquent, il est essentiel d’exercer une prudence particulière lors de la consommation de ces produits, en veillant à bien s’informer sur les ingrédients et les contre-indications.
Avec ETX/DailyUp
]]>Le cancer du sein est une maladie particulièrement répandue, avec 61 000 nouveaux cas recensés en 2022 d’après les Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC). En 2022, l’Hexagone a été le premier pays au monde le plus touché par cette maladie, même si le taux de survie des malades est aussi assez élevé. Les experts font état d’un niveau de survie de 88% à cinq ans. De nombreux facteurs peuvent être évoqués lorsqu’il est question de chercher l’origine de la maladie. Les professionnels de la santé citent souvent l’âge et la prédisposition génétique. L’hygiène de vie, et notamment, la sédentarité, le tabagisme, la consommation excessive d’alcool et le sucre, peuvent aussi influencer le développement de cette maladie.
Si l’âge, la génétique et le mode de vie sont des facteurs connus pour augmenter le risque de développer cette pathologie, d’autres éléments doivent être considérés selon les médecins. Ces derniers soulignent l’importance de la sensibilisation autour des risques environnementaux comme la pollution, les pesticides, les perturbateurs endocriniens, etc. L’exposition à ces éléments pourrait, en effet, hausser la probabilité de souffrir de cette maladie. Ils demeurent peu évoqués, et pourtant, l’influence de certains d’entre eux sont bel et bien prouvée, selon les experts. D’autres nécessitent encore de plus amples recherches, mais les investigations sont en cours afin de démontrer leur impact.
De nombreuses études scientifiques se sont penchées sur le lien entre l’exposition aux substances chimiques et le risque de développer la maladie. Ce sont surtout les perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A, les parabènes, les perfluorés, les phtalates, etc., que les scientifiques soupçonnent d’être dangereux. L’association Réseau Environnement Santé alarme d’ailleurs sur le rôle de la contamination chimique dans le développement des cancers. Elle a ainsi publié une liste de 920 substances chimiques qui peuvent contribuer à cette pathologie dans la revue scientifique Environmental Health Perspectives. Il est essentiel de renseigner le grand public, en France, sur le danger de l’exposition prolongé à ces produits toxiques.
La pollution de l’air est aussi de plus en plus associée à divers problèmes de santé, dont les cancers du sein. Une étude récente a révélé un lien inquiétant avec l’exposition à certains polluants atmosphériques. Parmi ces polluants figurent le dioxyde d’azote et les particules fines, présents dans l’air. Le dioxyde d’azote est principalement émis par les véhicules à moteur et les installations industrielles, tandis que les particules fines, proviennent de la combustion de combustibles fossiles. Ils peuvent pénétrer profondément dans les voies respiratoires et entraîner une inflammation systémique. Cette inflammation chronique est soupçonnée de jouer un rôle dans le développement des tumeurs cancéreuses dans les seins, chez les femmes exposées à ces polluants sur le long terme.
Des recherches menées par plusieurs instituts de recherche français, dont l’INRAE et l’Inserm, ont révélé des liens troublants entre l’exposition à certains cocktails de pesticides et le risque accru de cancers chez les femmes ménopausées. Cette découverte est d’une importance capitale, car elle comble une lacune dans la compréhension des effets de certaines substances chimiques sur la santé humaine. Jusqu’à récemment, il manquait des preuves solides établissant un lien direct entre les pesticides et les cancers chez la population générale. Les pesticides, largement utilisés dans l’agriculture et l’horticulture peuvent contaminer l’air, l’eau et les aliments.
Avec ETX/DailyUp
]]>Cette année encore, Auraliance, un acteur clé de la transition énergétique en France, a affiché des résultats impressionnants pour 2023. Grâce à ses filiales spécialisées telles que Isowatt, SFECO, Abyss Expertise & ASE Energy, le groupe a démontré une croissance robuste et prometteuse.
Auraliance : une expansion fulgurante pour le groupe
Avec une équipe de 195 salariés, Auraliance a réalisé un chiffre d’affaires de 38 millions d’euros l’année dernière, en progression de sept fois depuis son lancement en 2016. Sous la direction de Benjamin Martineau, le groupe vise une croissance de plus de 50%, afin de parvenir à 60 millions d’euros d’ici fin 2024. Ce boom sera appuyé par le recrutement de nouveaux collaborateurs et la mise en place de nouvelles agences régionales, principalement dans l’ouest de la France, pour répondre à l’augmentation de la demande de la transition énergétique.
La transition énergétique via des projets photovoltaïques en France
Le groupe, par l’intermédiaire de sa branche Isowatt, a achevé plus de 1 000 projets solaires chez les particuliers, ainsi qu’une centaine de systèmes photovoltaïques pour les entreprises l’année dernière. À la fin de 2022, SFECO a fusionné avec Auraliance. Après un an, la société, avec 47 employés, annonce des performances exceptionnelles, ayant installé plus de 50 MWc de capacité la même époque.
Des installations solaires pour les professionnels
Reconnu par les particuliers, Auraliance se concentre désormais sur les installations solaires pour les professionnels, à travers Isowatt pro et SFECO, conformément aux directives gouvernementales. De plus, le groupe vise à s’introduire sur le marché de l’autoconsommation collectiveet du tiers investissement, des secteurs stratégiques pour l’avenir, élargissant ainsi sa gamme de services dans le domaine de l’énergie solaire.
Une entreprise florissante
Auraliance affiche un développement impressionnant grâce à ses diverses filiales. Avec ses projets photovoltaïques et sa vision d’expansion, le groupe répond aux besoins croissants du marché, promouvant ainsi un avenir durable et prometteur en matière d’énergie.
]]>Le WiFi 7 promet des débits exceptionnels, propulsant la vitesse de transfert vers de nouveaux sommets. La Freebox Ultra offre des débits montants et descendants pouvant atteindre les 8 Gbps, établissant ainsi de nouvelles références en matière de performances. En plus de ces prouesses, la consommation d’énergie a également été réduite, marquant un pas en avant vers une connectivité sans fil plus efficiente avec le WiFi 7.
Le déploiement du WiFi 7 à grande échelle par Free souligne son engagement à être à l’avant-garde de l’innovation technologique. Cette initiative survient peu de temps après que le Wi-Fi Alliance a officiellement lancé la certification « WiFi 7 Certified », facilitant ainsi la disponibilité de matériels compatibles. Projetant une croissance exponentielle, le consortium estime que plus de 230 millions de dispositifs compatibles seront sur le marché en 2024, avec une projection de dépasser les 2 milliards d’ici 2028.
Le WiFi 7 va au-delà des frontières établies de la connectivité sans fil en offrant des débits record, une latence quasi nulle et une gestion optimisée des flux. Cette norme révolutionnaire, avec sa bande passante ultra-large de 320 MHz, pourrait théoriquement atteindre un débit maximum de 46 Gbps, presque cinq fois plus que la version 6E actuel. Cette amélioration significative dans les performances promet non seulement des téléchargements plus rapides, mais aussi une expérience de streaming 4K (voire 8K) plus stable. De plus, le WiFi 7 ouvre la voie à une meilleure prise en charge des applications de réalité virtuelle et augmentée, élargissant ainsi les horizons des possibilités technologiques.
Au-delà des foyers, la puissance du WiFi 7 pourrait jouer un rôle majeur dans les espaces publics, facilitant par exemple la connexion simultanée de multiples véhicules sans engorgement. Cette norme semble promettre une révolution dans la connectivité sans fil, façonnant l’avenir des communications et ouvrant la voie à de nouvelles expériences technologiques passionnantes.
Avec ETX DailyUp
]]>Cette innovation, première du genre fabriquée en France, sera commercialisée au printemps par l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) en collaboration avec echOpen, qu’elle héberge. Olivier de Fresnoye, co-fondateur et directeur général d’echOpen, précise que le dispositif « tient dans la poche » et « se connecte sans fil via une application » compatible sur la plupart des smartphones Android ou iOS. Cette start-up Medtech, née à l’AP-HP et installée à l’hôpital Hôtel Dieu à Paris, a développé un dispositif permettant au smartphone d’afficher, stocker temporairement et partager les images de manière sécurisée. L’association d’echOpen avec l’AP-HP en 2021, marquée par l’entrée de cette dernière au capital de la start-up, constitue une première.
« L’objectif n’est pas de remplacer l’échographe extrêmement technique du radiologue, qui permet d’établir un diagnostic fin », explique Olivier de Fresnoye. Au contraire, echOpen vise à offrir aux soignants de premier recours, tels que les généralistes, spécialistes libéraux ou urgentistes, un « nouvel outil d’examen clinique ». Un médecin généraliste, après avoir effectué des procédures habituelles telles que l’auscultation, la palpation et l’interrogation du patient, pourra utiliser cette sonde d’échographie ultraportable comme un stéthoscope. Elle permettra de visualiser des organes tels que le foie, le rein, le cœur, et ainsi orienter son diagnostic. Élaborée grâce à une relation permanente avec les soignants, la sonde sera déployée dans divers services pilotes dès le premier trimestre, avant une production en série prévue d’ici avril. L’AP-HP espère une diffusion étendue, tant en France qu’à l’étranger, notamment en Afrique.
Les applications possibles de cette technologie en médecine sont vastes, allant de l’orientation des patients aux urgences aux soins pratiqués par des paramédicaux, en passant par la télé-expertise. L’objectif ultime est d’accélérer les prises en charge médicales et d’éviter des erreurs diagnostiques. Bien que plusieurs fabricants américains et chinois aient développé des sondes similaires pour smartphone, généralement réservé aux médecins experts et vendus à des prix élevés, celui d’echOpen se démarque en France et en Europe en termes d’accessibilité, avec un prix inférieur à 1 000 euros. Le projet, issu de l’intuition du jeune médecin Mehdi Benchoufi, co-fondateur d’echOpen, a rassemblé une communauté d’ingénieurs autour de l’Hôtel Dieu, relevant le défi technologique de produire une sonde légère, robuste et performante à un coût maîtrisé.
Avec ETX/DailyUp
]]>L’électromobilité est de plus en plus entrée dans les habitudes des Français ces dernières années. Selon les chiffres de l’ONG WWF France, les SUV électriques représentent 41% des ventes de ce type de véhicule dans l’Hexagone. Pourtant, il s’avère que leur taille soit un problème, puisqu’elle multiplie leur consommation de cuivre et d’aluminium par trois, ainsi que le recours au lithium, au nickel et au cobalt par cinq, en comparaison d’une citadine électrique. Résultat, cela pourrait entraîner une pénurie de métaux critiques sur le long terme en France. En effet, bien qu’ils soient indispensables à transition énergétique, la quantité de ces matériaux demeure limitée.
La taille actuelle des SUV électriques est telle que la demande en matière de ressources rares pourrait être 30 fois plus importante en 20 ans, selon les estimations des experts. Ils alertent ainsi sur le risque géostratégique que cette situation implique, dans la mesure où la France produit très peu de métal rare. En effet, le manque causé par cette forte demande pourrait confronter le pays à un choix cornélien entre la voiture électrique, les réseaux électrifiés et les éoliennes et ce n’est pas l’idéal. Le WWF, de son côté, recommande plus de sobriété qui s’articulera autour des politiques plus volontaristes et la réduction de la dépendance à la voiture ainsi que de la taille des SUV électriques.
L’ONG propose de nombreuses mesures pour éviter un déséquilibre entre l’offre en matière des ressources et la demande nécessaire à la construction des véhicules électrifié en France. Celles-ci incluent par exemple la diminution de la taille des SUV électriques par la mise en place d’un malus poids spécifique. Cette mesure devra aussi s’accompagner d’un bonus écologique qui sera accordé aux véhicules pesant moins de 1,6 tonne. Pour désamorcer les objections qui ne manqueront pas de survenir, le WWF suggère entre autres, la mise en place d’une dérogation à destination des familles nombreuses qui ont besoin d’un gros véhicule pour leur déplacement.
La réouverture des mines en France pour l’exploitation des minerais rares comme le Lithium et le Cobalt est un sujet qui fait débat. D’une part, la demande croissante en la matière pourrait en faire une solution indispensable à la transition énergétique. D’autre part, l’impact environnemental de l’extraction de ces minerais est un sujet de préoccupation majeure. Pour prévenir tout risque environnemental, les experts soulignent qu’un tel projet doit être soutenu par des politiques solides pour garantir que les mines sont exploitées de manière responsable. Quoi qu’il en soit, la plus grande mine de Lithium est prévue pour être ouverte d’ici 2028 dans l’Allier.
Si les ONG prêchent pour plus de sobriété face à la demande croissante en matière de minerais rares, le gouvernement, de son côté, a lancé le Plan France 2030. Cette initiative gouvernementale prévoit un investissement d’un milliard d’euros pour déployer des solutions de production et de recyclage de ces matériaux sur le territoire national. Cela assurerait la résilience des chaînes d’approvisionnement de l’industrie française en métal critique. Dans ce cadre, le gouvernement a lancé un appel à projets pour faire émerger des projets de production, de raffinage ou de recyclage de ces matières premières. Ces ressources serviront à la fabrication de produits tels que les batteries, les moteurs et les panneaux solaires.
Avec ETX/DailyUp
]]>C’est le 16 octobre 1923 que The Walt Disney Company a vu le jour. L’entreprise vient donc de fêter ses 100 ans et Disneyland Paris n’est pas passé à côté ! De plus, les fans pourront assister à un concert évènement qui se produira du 11 novembre au 30 décembre 2023 partout en France
Si aujourd’hui, Disney est associé à la magie des films d’animation, ce n’est pas un hasard. Depuis la création de l’entreprise en 1923, Walt Disney et son frère Roy ont travaillé sur divers projets dont des courts-métrages. C’est en 1928 que le studio va se faire connaître avec la création de Mickey Mouse qui demeurera jusqu’à ce jour la mascotte de la marque. D’ailleurs, le personnage est pour ainsi dire partout ! Au cinéma, en produits dérivés et dans les jeux vidéo. Le jeu mobile Mickey et ses amis – Tap est inspiré du film Steamboat Willie de 1928.
Après 100 ans, Disney continue de s’imposer dans le marché du divertissement. Après les courts et longs-métrages, la création d’innombrables personnages animés comme Minnie, Daisy, Donald, la construction de parcs d’attraction tels que Disneyland Paris et des croisières, l’entreprise de Walt a su se diversifier pour répondre à une demande toujours croissante. D’ailleurs, le Tokyo Disney Resort va ouvrir une nouvelle aile réservée à Peter Pan, Raiponce et La Reine des Neiges en 2024.
Ils étaient des centaines de milliers à se rendre à Disneyland Paris, France, le 16 octobre dernier pour fêter comme il se doit les 100 ans de l’entreprise. Pour l’occasion, le parc a organisé une parade gigantesque regroupant plus de 100 personnages ainsi qu’une centaine de volontaires. Pour l’occasion, petits et grands ont pu retrouver Mickey, Minnie, les héros de Toy Story, La Petite Sirène, La Reine des Neige ou encore Encanto.
En plus de pouvoir visiter le parc à thème et le nouveau Marvel Avengers Campus, il est possible de célébrer ce siècle de magie avec le concert évènement qui se tiendra partout en France du 11 novembre au 30 décembre. Plus de 2 heures de concert sont prévues retraçant les chansons des films culte comme le Roi Lion ou encore Vaïana et mêmes des musiques de l’univers Star Wars.
]]>L’industrie de l’habillement a un impact significatif sur l’environnement, avec les 4 milliards de tonnes d’équivalent CO2 qu’elle génère chaque année. Elle produit aussi 4 millions de tonnes de déchets textiles tous les ans en Europe et participe activement à la pollution de la nature. Des changements s’imposent pour réduire l’impact de ce secteur sur la planète et les consommateurs l’ont compris. Aspirant à consommer des produits de mode éthique et durable, les Français participent activement aux efforts nécessaires à l’atteinte de cet objectif avec une meilleure gestion du dressing. Un sondage mené par My OpinionWay révèle les domaines dans lesquels ces derniers concentrent leurs actions.
Pour de nombreux Français, embrasser une façon de consommer plus responsable signifie faire un choix éclairé des marques auprès desquelles faire leurs achats. Selon les résultats de l’enquête qui a été réalisée auprès de 1023 personnes en France, ils seraient ainsi 68 % et 64% de Français à envisager de boycotter les marques qui ne sont ni éthiques ni éco-responsables. Ces dernières devraient donc prendre soin désormais d’offrir des conditions de travail optimales pour leurs employés. Le processus de fabrication, quant à lui, doit être respectueux pour l’environnement. Un quart des acheteurs en France évitent les marques qui ne respectent pas ces procédés. 27% des consommateurs de leur côté, disent prendre soin de considérer ces critères avant d’acheter des vêtements.
La surconsommation est aussi une des problématiques à résoudre face à l’urgence climatique. Pour y remédier, 63% des sondés avouent avoir déjà réduit leurs achats, tandis que 82% d’entre eux prévoient de s’y atteler également. Toutefois, ce sont surtout les 50-64 ans qui ont adopté cette nouvelle habitude. Chez les jeunes de 18 à 34 ans, il y a davantage une propension à acheter de la seconde main, alors que chez les 65 ans et plus, ils sont uniquement 17% à être passés à l’action.
Pour réduire les déchets, 59 % des répondants à l’enquête déclarent également faire dons des articles qu’ils n’utilisent plus, tandis que 43% optent pour la revente.
L’achat de produits de seconde main est souvent considéré comme un geste contribuant à réduire les déchets et les émissions de carbone associés à la production d’articles neufs. Cependant, les experts commencent à s’interroger sur le bilan écologique réel de cette tendance. Selon une étude de Cross-Border Commerce Europe (CBCE), le marché de la revente de vêtements d’occasion en ligne devrait doubler celui de la fast fashion d’ici 2030 ! La demande croissante de vêtements d’occasion pourrait effectivement inciter à la surconsommation et à la prolifération de plateformes en ligne dont les procédés peuvent s’avérer peu éthiques.
Pour s’assurer que les articles qu’ils achètent en magasin répondent aux critères de durabilité et d’éco-responsabilité, les Français souhaitent pouvoir s’aider du digital. Cela est possible avec des applications comme « Clear Fashion » qui sert à scanner les codes-barres des vêtements pour obtenir des évaluations sur leur durabilité en se basant sur des critères environnementaux, sociaux et éthiques. De plus, certaines marques intègrent des QR codes ou des puces NFC sur leurs produits pour fournir des informations sur leur traçabilité, leurs certifications écologiques et les matériaux utilisés. Qu’ils se fournissent sur les sites d’occasion ou par le biais des dons, ces outils peuvent être très utiles aux consommateurs pour connaître l’impact environnemental et humain de leurs achats.
Avec ETX/DailyUp
]]>Actualité à écouter
La bronchiolite est une affection respiratoire dont souffrent de nombreux nourrissons pendant l’hiver en France. Il est transmis par le virus respiratoire syncytial et touche environ 30% des nourrissons de moins de 2 ans chaque hiver. Le taux d’hospitalisation pour cette population est, quant à elle, de 2 à 3 % en cas d’affection sévère. Pour faire face aux épidémies qui surviennent en hiver, le ministère de la Santé a annoncé qu’un médicament destiné à prévenir la maladie sera disponible dès mi-septembre. La mise à disposition de ce médicament constituerait un des grands enjeux de la rentrée, en plus de la campagne d’information destinée aux parents, déclare le ministre de la Santé.
Dans l’Hexagone, la dernière épidémie de bronchiolite en date a causé plus de 26 000 hospitalisations chez les moins de 2 ans, selon les services d’urgence. Le déploiement du traitement préventif constitue une réponse partielle au besoin médical relatif à la prise en charge de cette maladie respiratoire chez les tout-petits. Effectivement, les professionnels de la santé ne disposent pas encore de données pour étayer un éventuel impact de ce médicament sur la durée de l’hospitalisation et le transfert des patients vers les soins intensifs pour la réanimation. De même, il n’existe pas de chiffres exacts quant à l’impact de la prise de cet anticorps monoclonal sur la mortalité, précise la Haute Autorité de santé au remboursement.
Le Beyfortus, développé par les groupes pharmaceutiques Astrazenica et Sanofi, est prévu pour être disponible au public dans les établissements de santé et dans les pharmacies d’officine, sur commande.
Les médecins pourront le prescrire aux nourrissons à partir du 6 février 2024 en métropole et l’administrer par injection musculaire unique. Les parents pourront se rendre en ville, dans les cabinets de médecine générale, dans les centres de santé, etc., afin de faire traiter leur enfant. Le ministère recommande également au personnel soignant de l’administrer à tous les nourrissons nés à partir du 15 septembre afin que ces derniers soient immunisés avant de quitter la maternité.
L’aggravation des épidémies ces dernières années en France peut être attribuée aux variations saisonnières du virus respiratoire syncytial (VRS). Des années avec une circulation virale plus intense peuvent entraîner des épisodes plus sévères. De plus, l’urbanisation croissante et la densité de population, notamment en Île-de-France, augmentent la transmission virale. La diminution de l’allaitement maternel, qui offre une certaine protection contre cette maladie ainsi que l’exposition précoce à d’autres enfants en crèche peuvent aussi contribuer à la propagation du virus. Enfin, le changement climatique pourrait influencer les épidémies en modifiant la saisonnalité des virus respiratoires.
L’une des stratégies les plus efficaces pour protéger les bébés contre ce virus consiste à maintenir une hygiène rigoureuse des mains en se lavant les mains régulièrement et en encourageant les visiteurs à faire de même. Les professionnels de la santé conseillent aussi d’éviter les contacts rapprochés avec des personnes malades ou présentant des symptômes respiratoires pour réduire le risque de transmission. Il est important d’aérer régulièrement la maison pour améliorer la circulation de l’air et de limiter l’exposition aux agents irritants tels que la fumée de tabac. Enfin, l’allaitement maternel, s’il est possible, est recommandé, car il renforce le système immunitaire du bébé.
Avec ETX/ DailyUp
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