Des scientifiques brésiliens ont mené une méta-analyse sur les bienfaits de la musculation chez les personnes âgées, sur la base de 200 articles sur le sujet. Leur conclusion, publiée dans la revue Psychiatry Research, démontre que pratiquer cette activité physique permet de bien vieillir. Les chercheurs soulignent que se muscler apporte de nombreux bénéfices sur le plan médical, mais aussi sur le plan mental. Cette pratique peut donc être considérée comme l’une des stratégies non pharmacologiques les plus efficaces pour rester en forme, même en prenant de l’âge. Elle serait surtout avantageuse pour la santé mentale. Les futures recherches sur le sujet se pencheront, quant à elles, sur les raisons pour lesquelles le fait de prendre du muscle soit autant bénéfique pour les seniors.
La vieillesse se caractérise entre autres par la diminution de la force et de la masse musculaire, de façon naturelle. Cependant, ces effets augmentent aussi considérablement les risques de développer des problèmes de santé mentale. En entretenant leurs muscles, les personnes âgées peuvent donc se protéger plus efficacement contre les manifestations du vieillissement sur le cerveau.
Par ailleurs, les chercheurs brésiliens ayant mené cette étude remarquent des résultats plus efficaces lorsque les seniors pratiquent cette activité en groupe. Connaître ce paramètre est utile pour profiter des avantages médicaux de l’activité physique sur les plans physique, psychique et social et pour freiner les changements physiologiques inhérents à la vieillesse.
Les résultats de cette méta-analyse prouvent aussi que se muscler peut-être une solution contre la dépression et l’anxiété. Ce sont des problèmes de santé mentale qui sont de plus en plus courants à l’heure actuelle et que les seniors peuvent éviter en se musclant régulièrement. Les scientifiques leur recommandent de pratiquer cette discipline au moins trois fois par semaine en privilégiant les séries de trois répétitions. Dans ce cadre, il est conseillé de réaliser au moins six exercices différents par session, puisque les meilleurs résultats s’obtiendraient grâce aux courtes séances d’entraînement. Enfin, l’utilisation des machines et des haltères au lieu des élastiques serait aussi plus efficace.
La randonnée est l’un des exercices les plus bénéfiques pour le corps en faisant travailler différents groupes musculaires. Elle permet d’engager activement les membres supérieurs, comprenant les épaules, les bras et les avant-bras. Les professionnels de la médecine conseillent aux seniors d’utiliser des bâtons de randonnée, afin de faire travailler les muscles à maintenir l’équilibre et propulser le mouvement. Les muscles de la poitrine, du ventre et du dos sont sollicités durant cet exercice pour maintenir une posture stable et soutenir le corps pendant la marche. Enfin, la randonnée tonifie les muscles fessiers, les cuisses et les mollets grâce aux mouvements de montée, descente et propulsion.
Toute personne âgée souhaite pratiquer cette activité physique et profiter de son effet antidépresseur doit consulter un médecin ou un entraîneur personnel au préalable. Cette consultation permet de déterminer si ce sport est adapté à sa condition physique. Il est aussi important de commencer progressivement, en utilisant des poids légers et en effectuant des exercices de base pour renforcer les muscles et les articulations. Les étirements et les échauffements appropriés avant et après chaque séance d’entraînement sont indispensables pour prévenir les tensions musculaires. Enfin, il est conseillé d’écouter son corps et prendre des jours de repos réguliers pour favoriser la récupération.
Avec ETX/DailyUp
]]>Le 75 soft challenge est une routine douce et peu contraignante qui se compose d’activités censées faciliter l’intégration du sport dans le quotidien sans faire l’impasse sur le plaisir. Il est particulièrement adapté aux personnes qui veulent commencer à faire du sport en douceur et sans bouleverser complètement leurs habitudes. En pratique, il consiste à s’entraîner pendant 45 minutes, à manger sain, à lire dix pages d’un livre, à boire au moins trois litres d’eau et ce, tous les jours. La consommation d’alcool, quant à elle, doit être réservée uniquement aux grandes occasions. Il est ensuite très important de respecter cette routine durant soixante-quinze jours d’affilée pour profiter de ses bienfaits.
Ce défi fitness n’est pas sans rappeler d’autres challenges qui ont circulé récemment sur les réseaux sociaux. Et pour cause, il s’agit d’une variante plus accessible de routines considérées comme plus dures et peu adaptées aux débutants. Effectivement, le 75 soft challenge ne requiert que la pratique d’une activité physique au lieu de deux et autorise même la consommation d’alcool pour les grandes occasions. Les personnes qui l’accomplissent ne sont pas aussi tenues de publier les photos de leur transformation, car ces contenus sont jugés néfastes pour la santé mentale. Il est enfin, possible de s’accorder un repas plaisir par semaine. La règle ultime est de ne pas sauter de jour, sous peine de tout recommencer à zéro.
Ce rituel, qui a démarré sur TikTok est particulièrement populaire chez les adeptes de sport et de bien-être. Des milliers d’internautes valident cette routine et n’hésitent pas à l’adapter à leurs habitudes personnelles. Ainsi, la TikTokeuse Melissa Tovar, par exemple, propose de boire le café après le petit-déjeuner pour réduire le stress et d’éteindre tous les écrans après 22 heures pour un meilleur sommeil. Un autre internaute appelé Hann MacDonals, quant à lui, ajoute une routine beauté du matin et du soir à son défi fitness. Il recommande aussi une douche composée de soins corporels et capillaires une fois par semaine.
Il n’est pas toujours facile pour les débutants de choisir une discipline sportive à pratiquer pour commencer une remise en forme. Les exercices à effectuer chez soi sont une excellente façon de débuter en douceur. Les activités telles que le yoga, le Pilates ou la marche rapide qui mettent l’accent sur le renforcement musculaire, la flexibilité et la relaxation conviennent parfaitement aux novices. Il suffit de les compléter avec des exercices simples comme les squats, les fentes et les pompes pour augmenter leur intensité. Le plus important est de commencer lentement et d’écouter son corps pour éviter les blessures.
Maintenir des habitudes saines telles que l’activité physique quotidienne, une alimentation équilibrée, une hydratation adéquate et la lecture régulière joue un rôle crucial dans le bien-être global. Plutôt que de se concentrer sur des régimes restrictifs ou des privations, il est essentiel de privilégier la modération et la pleine conscience dans les choix alimentaires et les activités physiques. L’activité physique régulière, même modérée, favorise la santé cardiovasculaire, renforce les muscles et les os, améliore l’humeur et réduit le stress. De même, une alimentation équilibrée et une hydratation suffisante fournissent l’énergie nécessaire à l’organisme pour bien fonctionner. Enfin, la lecture est un bon stimulant pour l’esprit.
Avec ETX/DailyUp
]]>Alison Jones, coach en rédaction et éditrice, délivre ses conseils pour démarrer la journée du bon pied et apaiser l’anxiété au quotidien. Selon cette experte, il suffirait de se munir d’un stylo et d’un papier ou d’un bloc-notes et d’écrire…, tout simplement. Toutefois, elle souligne bien qu’il faut six minutes d’écriture pour profiter de ces bienfaits sur le bien-être. L’experte précise aussi qu’il est important d’écrire sur un carnet ou une feuille vierge et surtout, d’éviter de le faire sur un ordinateur ! L’exercice doit impérativement être fait à la main et le but n’est pas d’avoir un résultat beau ou parfait. Le plus important est d’assurer la connexion entre le cerveau et la main.
Le fait d’écrire en utilisant un crayon ou un stylo sur une feuille peut sembler incongru à une époque où on écrit plus souvent à l’aide d’un clavier. Pourtant, il apparaît que cela soit justement cette façon de faire qui profite à la santé mentale. En optant pour ce mode opératoire, on assure une connexion avec la main et le cerveau et on évite dans le même temps les distractions pouvant émaner du téléphone ou de l’ordinateur. Pour réaliser cet exercice, il faut commencer par se poser une question, puis y répondre en écrivant pendant un laps de temps défini. Le simple fait d’écrire sans se censurer contribuerait alors à extérioriser les émotions et à s’apaiser.
Cette méthode de gestion des émotions n’est pas sans rappeler le journaling, une technique en vogue qui révolutionne la tenue du journal intime. Il s’agit, en pratique, d’un exercice d’introspection qui consiste à écrire tous les jours. Le but est de formuler ses pensées à tout moment dans un support qui devient alors un véritable refuge mental. Ce rituel apporterait de nombreux bénéfices en laissant la parole au subconscient. Il permet d’ordonner ses pensées, d’avoir une vision plus réfléchie sur les émotions et même à mieux affronter le stress, l’anxiété et la dépression, selon une étude. Certains chercheurs avancent même des bienfaits sur les troubles du sommeil et de l’humeur.
La tenue régulière d’un cahier de gratitude offre aussi des avantages significatifs pour la santé mentale. Des études menées par des experts en psychologie positive, tels que le professeur Robert Emmons de l’Université de Californie, démontrent que consigner quotidiennement par écrit ce pourquoi nous sommes reconnaissants peut entraîner une amélioration du bien-être émotionnel. En réfléchissant consciemment aux aspects positifs de la vie, le cerveau est incité à se concentrer sur les expériences agréables plutôt que sur les émotions négatives. Cela peut réduire le stress, améliorer le sommeil, renforcer les relations sociales et favoriser le sentiment de bonheur.
La méthode des six minutes d’écriture quotidienne ou le journaling peuvent aussi servir à mieux s’endormir la nuit. Cette technique, appelée « brain dump » consiste à vider ses pensées sur le papier avant de se coucher, ce qui permet de libérer l’esprit des préoccupations et du mentisme obsédant. Des recherches scientifiques soulignent que cette technique contribue à réduire le stress mental, favorisant ainsi un environnement propice à l’endormissement. Pour appliquer cette méthode, il est conseillé d’écrire de manière impersonnelle et structurée pour garantir la détente.
Avec ETX/DailyUp
]]>Des scientifiques se sont penchés sur les bienfaits que pouvaient procurer l’immersion virtuelle dans un environnement naturel pour l’esprit. Pour ce faire, ils ont surtout étudié le cas des vidéos de nature qui montrent des espaces bleus et verts comme la mer ou la forêt. Leur expérimentation a démontré que ces contenus étaient effectivement bénéfiques pour la santé mentale en améliorant le bien-être et en prévenant les troubles mentaux. Cette immersion virtuelle conviendrait tout particulièrement aux personnes qui vivent en ville, mais aussi à celles qui sont agoraphobes, qui souffrent des phobies sociales ou qui ne sont pas motivées à sortir, tout simplement.
Les recherches relatives aux bénéfices de l’exposition à des vidéos de nature ont été menées sur un groupe de 76 adolescents et de jeunes adultes de 18 à 25 ans. La raison étant que cette population est particulièrement affectée par les soucis de santé mentale. Les chercheurs ont alors exposé un groupe à ces contenus et constaté que le visionnage a porté ses fruits. Les participants ont vu leur niveau de stress baisser. Ils ont révélé être plus détendus et de bonne humeur contrairement au groupe qui a été exposé à des clips montrant un environnement urbain. Les experts notent toutefois peu d’impact des films sur la balade en forêt sur la dépression. Les effets positifs ont donc leur limite.
Les résultats de cette étude prouvent bel et bien que le fait de s’exposer brièvement à une vidéo immersive sur un environnement naturel est un bon moyen de réduire le stress. Il permet également d’améliorer le bien-être et d’augmenter la connexion au milieu naturel. Grâce à ces travaux, les scientifiques disposent donc d’une piste à exploiter pour développer des stratégies de soutien aux jeunes adultes et aux ados qui souffrent de troubles mentaux. Cependant, les scientifiques tiennent à préciser que la vidéo immersive ne remplace en aucun cas le contact réel avec le milieu naturel. En revanche, elle peut compléter une thérapie ou être utilisée en auto-assistance.
Des études récentes, telles que celle publiée dans le Journal of Environmental Psychology, soulignent l’impact positif des environnements naturels comme les espaces verts sur le bien-être psychologique. La proximité avec le milieu naturel a été associée à une réduction du stress, de l’anxiété et de la dépression aussi bien chez les jeunes adultes que les enfants ou les adultes. L’air frais et la verdure agissent comme des catalyseurs pour améliorer l’humeur et la concentration. De plus, des recherches menées à l’Université de Stanford indiquent que la marche dans cet environnement peut réduire les pensées négatives et améliorer la concentration.
La pandémie de Covid-19 a eu des conséquences néfastes sur la santé mentale de la population mondiale, et en particulier sur celle des jeunes adultes et les adolescents. Selon l’OMS, environ 20% des enfants et des adolescents souffrent de troubles mentaux. Face à cette situation alarmante, elle a lancé une nouvelle coalition visant à assister les États dans leurs capacités et leurs ressources à affronter ce problème. L’objectif est de faire de la santé mentale une priorité pour tous, et de garantir l’accès à des services de qualité et abordables pour les personnes qui en ont besoin. Il faut rappeler que la santé mentale est un droit humain fondamental qu’il faut protéger et promouvoir.
Avec ETX/DailyUp
]]>La pandémie est une période qui a vu l’augmentation exponentielle du nombre de cas d’anxiété et de dépression dans le monde. C’est dans ce cadre que l’Arts and Humanities Research Council (AHRC) a lancé un projet qui a invité le public à partager et lire des poèmes via une plateforme dédiée. Trois ans plus tard, une équipe de chercheurs a étudié l’impact de cette initiative sur la santé mentale des utilisateurs. Les scientifiques ont ainsi constaté que ces derniers ont effectivement profité des bienfaits de la poésie durant cette période. La plateforme leur a permis, entre autres, de se rétablir socialement et culturellement ainsi que d’utiliser cet art comme forme d’expression.
Pour mener à bien la recherche, les scientifiques ont réalisé un sondage auprès des utilisateurs de la plateforme de poèmes. L’enquête leur a permis de constater que 51% des utilisateurs ont profité de cette tribune pour mieux affronter la solitude et l’isolement social induits par le confinement. 50% des répondants ont aussi révélé avoir pu gérer leur anxiété et leur dépression grâce à l’utilisation de cette plateforme. Ils affirment, en outre, que le fait de lire, d’écrire, et même tout simplement de naviguer sur le site, a contribué à leur bien-être. Enfin, 34% des sondés déclarent aussi avoir été moins anxieux grâce à la consultation du site et 24% disent avoir pu gérer leurs problèmes grâce à la plateforme.
La pandémie de Covid-19 et l’atmosphère anxiogène qu’elle a fortement affecté les populations. Cependant, grâce aux initiatives telles que la plateforme Poetryandcovid.com, les gens ont pu gérer plus sereinement ces moments difficiles. L’étude de ce site démontre aussi que la créativité mise au service de l’explication et des discussions encourageantes est aussi utile pour affronter l’anxiété. Un professeur de littérature moderne et contemporaine ajoute que ce projet a fourni des débouchés aux gens afin qu’ils puissent donner un sens à leur vécu. À noter que Poetryandcovid.com est à présent archivé, mais il peut toujours être consulté par les internautes.
La pandémie de Covid-19 a profondément affecté le bien-être mental à l’échelle mondiale, entraînant une hausse significative des troubles anxieux et dépressifs. Selon la Mayo Clinic, de nombreux adultes aux États-Unis ont signalé des symptômes accrus de stress, d’anxiété, de dépression et d’insomnie pendant la pandémie par rapport aux périodes antérieures. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a relevé une augmentation de 25 % de la prévalence mondiale de l’anxiété et de la dépression lors de la première année de la pandémie. Cette augmentation s’est traduite par 53 millions de cas supplémentaires de troubles dépressifs majeurs.
L’art-thérapie, mélangeant auto-expression et créativité à travers toutes les formes d’art comme le dessin, la peinture, le coloriage, la musique, l’écriture de poèmes, etc., s’est révélée efficace pour améliorer la santé mentale. Elle peut stimuler l’estime de soi, réduire le stress et traiter des troubles mentaux tels que l’anxiété et la dépression. Selon BetterHelp, ces activités permettent aux individus de guérir et de se développer en favorisant un environnement thérapeutique non pharmacologique. Des études suggèrent que l’art-thérapie aide à traiter l’anxiété et peut être particulièrement bénéfique en complément d’autres interventions médicales pour une variété de troubles psychologiques.
Avec ETX/DailyUp
]]>Une étude scientifique australienne a été réalisée avec les données de 86 772 participants au sujet de l’exposition à la lumière de jour et de nuit, de leur état mental, de leur activité physique et de leur sommeil. Celle-ci vise à déterminer le rôle que pouvait jouer l’éclairage sur la santé mentale des humains à tous les âges. Les lumières concernées peuvent provenir de différentes sources dont le téléphone et la télévision. À la fin de l’analyse, les scientifiques ont conclu l’influence de certaines habitudes considérées comme anodines, dont le fait de s’exposer à certains éclairages, sur le développement de troubles mentaux. Ces résultats ont été publiés dans la revue Nature Mental Health.
Les travaux menés en Australie ont permis de déduire que l’éclairage impactait bel et bien la santé mentale. Il hausserait le risque de dépression de 30% chez les personnes qui privilégient une luminosité trop forte la nuit. Les chercheurs ont aussi constaté que les personnes exposées à l’éclat du jour tout au long de la journée diminuait leur risque de dépression de 20%. Sans préciser de statistiques, ils déclarent aussi que le risque était le même pour d’autres troubles mentaux tels que la bipolarité, l’automutilation, la psychose, le syndrome de stress post-traumatique, etc. Ces données démontrent à quel point l’éclairage diurne et nocturne pouvait influencer le mental des humains.
Le professeur Sean Cain de la Monash School of Psychological Sciences explique que certaines habitudes des hommes perturbaient leurs systèmes biologiques. En l’occurrence, celle consistant à passer 90% de la journée dans des intérieurs faiblement éclairés par des lumières artificielles trop faibles et trop lumineux la nuit, comparés aux cycles lumineux et d’obscurité naturels, serait particulièrement perturbatrice pour l’organisme. Pour se préserver des troubles mentaux, les gens ont donc tout intérêt à privilégier un éclairage vif le jour et l’obscurité la nuit. Il s’agit d’une mesure simple, mais efficace pour assurer leur bien-être.
La pandémie a clairement démontré que la santé mentale est tout aussi cruciale que la santé physique pour le bien-être global de la population mondiale. Les mesures de confinement, la distanciation sociale et la peur du virus ont créé un climat d’incertitude et de stress généralisé. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’isolement social prolongé a conduit à une augmentation des symptômes de dépression et d’anxiété. Des études montrent également que la pandémie a entraîné une augmentation des comportements autodestructeurs, tels que l’abus de substances et les comportements alimentaires désordonnés. Il est essentiel de souligner que la pandémie a exacerbé les inégalités en matière de santé mentale.
Les autorités sanitaires, y compris l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ont émis des recommandations précieuses pour favoriser la santé mentale. Parmi les gestes simples et efficaces conseillés par les médecins et les experts, la communication joue un rôle central. Il est essentiel de rester connecté avec ses proches, d’échanger et de partager ses émotions pour réduire l’isolement social. La pratique régulière d’une activité physique est un autre pilier de ces recommandations. L’exercice physique libère des endorphines, les hormones du bonheur, et contribue à réduire le stress et l’anxiété. Une alimentation équilibrée et une bonne hygiène de sommeil sont également essentielles pour maintenir une stabilité émotionnelle.
Avec ETX/DailyUp
]]>Lorsqu’il est question de citer les différents bienfaits musique, on entend beaucoup parler des effets de cet art sur les bébés. Des études prouvent qu’il stimule les plus-petits en agissant comme un neurostimulant, plus particulièrement chez les prématurés. Une recherche menée en Suisse a démontré que le quatrième art aidait à développer les fonctions cognitives et sensorielles des nouveau-nés. Pour prouver les avantages de cet art sur l’esprit, les chercheurs ont étudié l’effet que produisaient des mélodies créées spécialement pour l’accompagnement du réveil, de l’éveil et de l’endormissement des nourrissons. Ces créations ont contribué au développement des réseaux neuronaux des bébés.
Le quatrième art peut aussi être un outil puissant de thérapie pour promouvoir la bonne santé mentale. La participation à des ateliers musicaux peut ainsi être d’une grande aide pour les personnes qui souffrent de la maladie de Parkinson, les migraineux et les épileptiques. Une étude réalisée auprès d’une vingtaine de personnes migraineuses par des scientifiques français a notamment permis de révéler le rôle de l’écoute de chansons et de mélodies dans le traitement de ce mal. Ainsi, il s’avère que 20 minutes d’écoute de musiques deux fois par jour pendant trois mois permet d’espacer considérablement les crises entre elles. Par ailleurs, la musicothérapie peut être mobilisée aussi pour traiter le stress et gérer la douleur.
Les bienfaits musique ne concernent pas uniquement les nourrissons ou les enfants. Bien au contraire, les personnes âgées peuvent aussi en bénéficier, comme le prouvent les recherches du professeur de neuropsychologie Hervé Platel. Ce chercheur a été l’un des premiers de ses pairs à avoir remarqué la persistance de la mémoire musicale. Il a pu observer entre autres le bien-être mental que pouvait apporter le quatrième art aux patients souffrant de maladie d’Alzheimer en découvrant que ces derniers pouvaient mémoriser des chansons. Dans le détail, le chercheur a constaté que ces personnes pouvaient apprendre de nouvelles chansons en quelques semaines, même à un stade avancé de la maladie.
Des études scientifiques ont mis en lumière les nombreux avantages que le quatrième art offre au cerveau. Par exemple, la pratique régulière d’un instrument a montré des effets significatifs sur l’amélioration des compétences cognitives, notamment la mémoire, l’attention et la résolution de problèmes. Jouer d’un instrument, en particulier, stimule le cerveau en sollicitant diverses fonctions, de la coordination motrice à la créativité. Cet art peut également avoir un impact positif sur l’apprentissage, que ce soit chez les bébés, les enfants ou les adultes. Les mélodies et les rythmes favorisent la mémorisation des informations, ce qui en fait un outil éducatif puissant.
La pratique d’un instrument offre un entraînement cérébral complet, et de nombreuses recherches indiquent qu’elle peut contribuer au développement du quotient intellectuel (QI) en sollicitant plusieurs zones du cerveau en même temps. Le cerveau des musiciens est constamment stimulé par des tâches complexes telles que la coordination motrice, la lecture de partitions, et la création. Cette stimulation a un effet positif sur la mémoire, la concentration, la résolution de problèmes, et la créativité. En outre, des études ont montré que la pratique peut renforcer les compétences mathématiques et linguistiques chez les enfants et les adultes.
Avec ETX/DailyUp
]]>Les filtres de beauté sont particulièrement répandus actuellement sur les réseaux sociaux, pourtant, ils s’avèrent problématiques. Ils servent à modifier complètement l’apparence sur la base de stéréotypes spécifiques et confèrent un teint sans aucune imperfection, un menton et des pommettes sculptés, un nez fin ainsi que des yeux lumineux. Il s’agit d’un standard de beauté peu réaliste et particulièrement éloigné de la diversité de la population du monde. L’un des plus populaires, récemment, est celui dénommé « Bold Glamour » et il s’avère que 80 % des utilisateurs affirment que ce type de filtre a profondément modifié les standards de beauté de la société.
Une enquête menée aux États-Unis a démontré que les Américains avaient un avis bien tranché sur ces fonctionnalités de prise de vue sur les médias sociaux. En effet, sur les 700 sondés, 3 personnes sur 5 pensent qu’elles nuisent à la santé mentale, tandis que 70 % d’entre eux se préoccupent des effets de ces fonctionnalités sur l’estime de soi chez les jeunes. Ces derniers redoutent aussi les conséquences de l’utilisation de ces applications, qu’ils considèrent provoquer des complexes et même de la dysmorphophobie. Celle-ci se caractérise par une obsession pour des défauts physiques qui sont pourtant à peine perceptibles, voire inexistants. Ainsi, un Américain sur trois souhaiterait que cet outil puisse donner des résultats plus réalistes.
Face à ces nombreuses craintes sur les conséquences des filtres de beauté sur la santé mentale, les plateformes sociales ont établi des règles et des restrictions pour les jeunes et surtout les adolescents ainsi que les enfants de moins de 16 ans. Toutefois, ces limitations ne concernent que l’inscription aux plateformes et non pas le recours au filtre. Face à cette situation, un Américain sur trois estime qu’une limite d’âge devrait être imposée aux jeunes utilisateurs spécifiquement pour l’usage de cette application. Un Américain sur cinq souhaiterait même interdire leur utilisation à un jeune public afin de prévenir les éventuels effets psychologiques. Il faut savoir d’ailleurs que 72% de la population issue de la génération Z redoute elle-même de telles conséquences.
Les réseaux sociaux ont engendré un impact significatif sur la santé mentale, touchant de nombreux pays, dont la France. Outre les contenus encourageant l’usage excessif de retouches, qui peuvent générer de l’anxiété, d’autres effets néfastes préoccupent les utilisateurs. La pression pour maintenir une image parfaite en ligne peut mener à une comparaison constante avec les autres, entraînant des sentiments d’insuffisance et de dévalorisation. Les cyberharcèlements, sont également des problèmes récurrents, pouvant provoquer une détérioration de la santé mentale. De plus, la dépendance aux réseaux sociaux peut entraver les interactions sociales IRL, contribuant à l’isolement et à la solitude.
Tout comme pour la navigation en toute sécurité, il existe quelques bons gestes permettant de préserver sa santé mentale tout en utilisant les réseaux sociaux. La première est d’établir des limites de temps d’utilisation quotidienne afin de diminuer l’exposition aux contenus potentiellement négatifs. De plus, il est crucial de cultiver une prise de conscience des émotions ressenties pendant la navigation en ligne, en évitant la comparaison excessive avec les autres utilisateurs. Suivre des comptes qui diffusent des messages positifs et inspirants peut contribuer à un environnement en ligne plus sain. Enfin, ne pas chercher constamment la validation par les « like » peut renforcer l’estime de soi et le bien-être psychologique global.
Avec ETX/ DailyUP
]]>Actualité à écouter
Alors que l’été devrait rimer avec vacances, plage et plaisir, ce n’est pas toujours le cas pour la gent féminine quand vient le moment d’enfiler un maillot de bain. Une nouvelle étude de l’Ifop sur le « summer body » révèle en effet que 67% des Françaises ne se sentent pas à l’aise avec ce vêtement, même à la plage. Ce malaise serait lié aux injonctions que la femme ressent ou vit dans les médias. Les magazines de mode et les réseaux sociaux sont aussi un lieu où elle perçoit fortement ces diktats de beauté. Résultat : les femmes ont encore du mal à s’affirmer et à avoir confiance en elles. Ces dernières ne se sentent pas à l’aise avec leur corps et encore moins lorsqu’il s’agit de le dévoiler.
L’étude révèle que les sentiments des femmes à l’égard des maillots ne se sont pas améliorés avec les années, malgré les nombreux mouvements prônant l’acceptation de tous les types de corps. Il y a encore 10 ans, seul 61 % des femmes n’étaient pas sereines avec le port de cette tenue de plage, contre 67 % à l’heure actuelle. Selon l’étude de l’Ifop, 72% des femmes de 25 à 34 ans disent ne pas se sentir bien avec ce vêtement, contre 74% chez celles âgées de 65 ans et plus. Ce stress est dû au fait que plus elles avancent en âge, moins les femmes apprécient leur silhouette. Les injonctions liées à l’âge, justement, sont mises en cause dans ce manque d’estime de soi et de confiance.
L’arrivée de la saison estivale est une période durant laquelle les femmes affirment ressentir des soucis de santé mentale. Le sondage a démontré entre autres que 49% d’entre elles, soit la moitié des sondées, ont vécu des épisodes de stress et d’anxiété pendant l’été. 40% des femmes, quant à elles, déclarent souffrir de troubles du sommeil et 35% de souffrir d’épisodes de dépression.
C’est ainsi un profond mal-être que vivent celles qui sont le moins à l’aise avec leur corps. 61% des femmes et même des hommes interrogés dans le cadre de ce sondage ont annoncé se sentir stressés, nerveux et anxieux à l’approche de cette saison fatidique, contre 35% de ceux qui apprécient leur corps.
La pression exercée sur les femmes pour correspondre à des normes de beauté irréalistes est une des principales raisons qui contribuent à l’insatisfaction corporelle. Les médias diffusent ces normes en présentant des images retouchées et idéalisées du corps féminin. Les publicités, les magazines et les plateformes de médias sociaux sont saturés d’images de femmes minces, jeunes et parfaitement sculptées répondant aux normes du fameux summer body. Cela crée un idéal esthétique inatteignable pour la plupart d’entre elles. La société elle-même renforce également ces injonctions. Des études montrent que les femmes sont souvent jugées principalement sur leur apparence physique, ce qui met une pression supplémentaire pour correspondre à ces standards irréalistes.
Dans de nombreuses sociétés, les attentes envers les hommes en termes d’apparence physique sont moins rigides et moins strictes que les idéaux de beauté féminine imposés aux femmes. Les médias mettent fréquemment l’accent sur des idéaux de masculinité associés à la force, à la virilité et à la musculature. Toutefois, ces normes sont généralement moins contraignantes que celles exigées aux femmes en matière de poids, de taille et de jeunesse.
Cependant, il convient de noter que les normes de beauté masculines sont aussi en évolution et qu’il existe une pression croissante sur les hommes pour qu’ils correspondent à des idéaux de corps musclé et sculpté.
Avec ETX/ DailyUp
]]>Une pratique sportive à découvrir à l’occasion de la Journée de l’océan
La Journée de l’océan est un évènement qui a été organisé le 8 juin 2023. Cet évènement consacré au milieu marin était une occasion idéale pour découvrir ses bienfaits pour le corps et l’esprit. En effet, il existe un concept qui allie les avantages de ce sport et les vertus des océans : la surf thérapie. En France, cette discipline commence à se faire connaître auprès du public, notamment grâce à l’association Panasea, qui se consacre entièrement à cette solution thérapeutique. Celle-ci met en avant cet exercice physique en soulignant ses bienfaits pour la santé mentale. Elle souligne aussi que cette activité permet de sensibiliser le public à la protection de l’environnement et à renouer avec la nature.
La surf thérapie est avant tout un sport, dans la mesure où elle consiste à surfer sur des vagues. Elle sollicite les muscles situés sur le bas du corps et plus précisément les cuisses, les mollets et les fessiers. Ce sport fait aussi travailler les abdominaux et le dos, lorsqu’on se tient en équilibre sur la planche. Cette discipline sportive s’adresse au grand public, puisqu’il n’y a pas besoin de dompter des vagues hautes pour la pratiquer. Sportifs, sédentaires, et même les personnes souffrant de pathologies peuvent s’y adonner ! Pour ce faire, il suffit de se munir d’une planche classique ou d’un stand-up paddle et il existe différents programmes répondant aux besoins de tout un chacun.
Actualité à écouter
La surf thérapie est bénéfique sur le plan physique, mais aussi pour la santé mentale. En Caroline du Nord, elle est utilisée pour aider les vétérans à surmonter leurs traumatismes, tandis que d’autres s’en servent pour lutter contre les addictions. Ses effets sur les troubles mentaux proviennent du fait qu’il s’agit d’une activité à pratiquer en extérieur, sous le soleil et en contact direct de l’eau. De plus, le milieu marin est particulièrement propice au bien-être mental. L’Organisation Internationale de Surf Thérapie souligne que cette méthode permet de se sentir mieux grâce au contact avec la mer, le soleil, l’air marin et l’activité physique.
Une étude publiée dans le Journal of Occupational Science en 2018 a révélé que la surf thérapie pouvait avoir des vertus sur la santé mentale des participants, notamment en réduisant les symptômes de dépression et d’anxiété. Une autre étude publiée datant de 2016 a aussi montré que pratiquer régulièrement cette activité pouvait augmenter le bien-être général et la qualité de vie. Par ailleurs, des recherches ont démontré que l’eau de mer a des propriétés anti-inflammatoires et antibactériennes, ce qui peut faire du bien à la peau et favoriser la cicatrisation des blessures. En outre, l’exposition au soleil permet au corps de synthétiser la vitamine D, essentielle pour les os et à la régulation de l’humeur.
Le sport peut devenir une forme de traitement pour la santé mentale en raison de plusieurs aspects. Tout d’abord, l’activité physique régulière stimule la libération d’endorphines, des substances chimiques naturelles du cerveau qui procurent une sensation de bien-être et réduisent le stress. Des études ont montré que l’exercice peut être aussi efficace que les traitements médicamenteux pour traiter les troubles mentaux comme la dépression légère à modérée. De plus, le sport offre une distraction positive et une évasion temporaire des soucis et des pensées négatives, permettant de se recentrer sur le moment présent. Enfin, le sport favorise la socialisation et les interactions sociales, ce qui est important pour la santé mentale.
Avec ETX/DailyUp
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