D’après la directrice du festival international Séries Mania 2023, Laurence Herszberg, les séries télé se sont mis au vert à leur manière ces derniers temps. C’est ce que confirme notamment Jakob D Weydemann avec « A thin line ». Cette œuvre raconte l’histoire de deux jumelles expertes en programmes informatiques, dont l’une deviendra une militante radicale pour le climat.
D’autres séries TV comme « Abysses » ou encore « The Fortress », par exemple, reprennent également le thème de la transition écologique dans leurs scénarios. Il en est de même de « Extrapolations », la série de Cyril Dion déjà diffusée sur Apple TV+. Celle-ci imagine les conséquences désastreuses du changement climatique en sollicitant l’intervention des stars comme Meryl Streep ou Tahar Rahim.
La question sur le réchauffement climatique n’est pas un nouveau sujet. Plusieurs scientifiques, experts et organismes écologiques sonnent déjà l’alarme quant à la situation actuelle. Voilà la raison pour laquelle les auteurs et créateurs de séries télé se tournent vers le thème de l’urgence climatique. L’objectif étant de prendre part à cette vague de sensibilisation et de proposer des solutions durables.
Cela explique alors pourquoi certaines œuvres ont été justement adaptées dans ce sens dans leur histoire. Pour « Abysses », une fiction inspirée du roman « L’essaim » de Frank Schätzing, par exemple, la fin sombre a été modifiée en proposant une alternative à la catastrophe. Cyril Dion rejoint cette stratégie avec sa nouvelle série « We could be heroes » où il partage ses propres préceptes à ce sujet.
Bien que des changements radicaux semblent désormais nécessaires pour lutter contre le réchauffement climatique, les actions tardent encore dans ce sens. Plusieurs responsables préfèrent même rester dans le déni d’après certains auteurs. Pour dénoncer ces positions en défaveur de l’écologie, ces derniers ne manquent pas de les détailler dans leurs séries télé.
Dans « Abysses » par exemple, quelques sujets tels que l’exploitation minière des fonds marins ont été mis en évidence. Bien qu’hors scénario du livre original, ce thème a été ajouté pour rappeler les réticences de nombreux scientifiques pour cette pratique. « The Fortress », pour sa part, dénonce à sa manière l’inaction de certains politiciens norvégiens à prendre au sérieux l’urgence climatique.
La sensibilisation à l’urgence climatique est plus importante que jamais. Les médias traditionnels, tels que la télévision et la radio, peuvent être des outils puissants pour diffuser des informations sur ce problème. Les documentaires, les séries télé, les reportages et les débats peuvent aussi aider à éduquer les gens sur les causes, les effets et les solutions possibles dans cette perspective.
Bien entendu, utiliser un bon outil de communication ne suffit pas pour résoudre le problème. Cela requiert des actions efficaces et responsables. Les organisations locales, les communes et les institutions doivent prendre part à cette mission, à travers des campagnes de sensibilisation, des messages sur les réseaux sociaux ou des événements sur la protection de l’environnement.
Les séries télés peuvent jouer un rôle important dans la sensibilisation des gens à l’écologie. Selon une étude menée par le Centre pour le futur de la Terre, ces divertissements peuvent avoir un impact significatif sur les comportements environnementaux des téléspectateurs. Ce sont des moyens efficaces pour les informer sur la situation critique et pour les aider à mieux agir pour y remédier.
Par exemple, après avoir regardé la série « Planète Terre » de la BBC, 83% des téléspectateurs ont déclaré qu’ils étaient plus conscients de leur impact sur l’environnement. 61% d’entre eux étaient plus susceptibles de prendre des mesures pour réduire leur empreinte carbone. De plus, plusieurs productions se tournent désormais vers des pratiques durables pour mieux être plus responsables.
Avec ETX DailyUp
]]>Pour rappel, l’hydrogène est un gaz naturel stockable qui s’utilise dans plusieurs secteurs d’activité. D’après Mark Hutchinson de Fortescue Future Industries, cette filière semble être très prometteuse pour les Etats-Unis. Selon lui, le pays produit déjà environ 10 millions de tonnes de cette énergie renouvelable par an. Ce potentiel pourrait augmenter, grâce aux initiatives de Joe Biden.
Cela se précise avec l’application de la loi IRA (Inflation Reduction Act) sur la transition énergétique. L’investissement de 8 milliards de dollars et la mise en place d’un meilleur modèle économique plus écologique dans le milieu pourront aussi optimiser le domaine. Il faut également noter la promotion des énergies produites avec moins d’empreinte carbone aux grands consommateurs de gaz naturel.
Avec ces initiatives intéressantes, l’hydrogène peut devenir plus accessible et plus avantageux sur le marché. C’est le cas notamment pour le transport routier, avec 3 dollars de crédit impôt par kilo uniquement, selon Alan Hayes de S&P Global. La pile combustible utilisée dans les véhicules utilisant cette énergie renouvelable est bien plus légère que les batteries des camions électriques.
D’après le directeur général de Power to Hydrogen, Paul Matter, ce gaz naturel va devenir le parfait remplaçant du gazole dans les prochaines décennies. Des recherches dans le domaine sont d’ailleurs déjà en cours afin de pouvoir l’utiliser dans le fret ferroviaire, la navigation et l’aviation. Il existe toutefois des domaines où l’électricité reste encore la plus adaptée comme le précise la revue Nature.
L’hydrogène est-il le « couteau suisse » de la transition énergétique ? Pour Andy Marsh, le PDG de Plug Power, société présente à tous les stades de production de ce gaz naturel, la réponse est oui. Malheureusement, cette solution en faveur de l’écologie ne peut pas encore convenir à toutes les situations. De plus, il existe également certaines différences réglementaires entre les Etats.
Les investissements dans le secteur sont toutefois attendus prochainement, grâce aux dispositifs de l’IRA. Plusieurs projets de méga-usines sont déjà en cours de développement en Californie et à New York. Au Texas, deux autres sites d’envergure sont aussi sur les rails. La ville migre ainsi vers les énergies renouvelables au détriment des énergies fossiles longtemps appréciées.
Actuellement, la majeure partie de l’hydrogène est produite à partir de combustibles fossiles, ce qui entraîne des émissions importantes de CO2. Cependant, selon les statistiques, la production d’une énergie naturelle plus « verte » est en constante augmentation. En 2020, ce secteur a augmenté de 60% pour atteindre 4,5 millions de tonnes. Sa progression continue encore aujourd’hui.
Selon une étude de McKinsey, l’utilisation de ce gaz naturel pourrait créer 700 000 emplois aux États-Unis d’ici 2030. Il existe cependant des défis à surmonter pour que son application soit véritablement une solution viable à grande échelle. Le coût de production de l’alternative la plus poussée à l’écologie doit encore être réduit et les problèmes de la logistique doivent être résolus rapidement.
La production d’hydrogène aux Etats-Unis présente plusieurs inconvénients. A grande échelle, ce système résulte principalement d’un combustible fossile, ce qui contribue à l’émission de gaz à effet de serre. De plus, cela nécessite une grande quantité d’énergie entraînant une empreinte carbone plus importante. Les initiatives de Joe Biden visent justement à remédier à ces problèmes.
En outre, les coûts de production de ce gaz naturel sont encore relativement élevés, comparés à d’autres formes d’énergie, tels que le gazole ou d’autres types de carburants fossiles. Bien entendu, il faut noter le problème de stockage et de distribution qui requièrent aussi des infrastructures spécifiques. La question de la sécurité est également à considérer dans cette perspective.
Avec ETX DailyUp
]]>Pour que le réchauffement climatique n’aille pas plus loin, les efforts pour réduire les émissions de CO2 doivent être multipliés. Et ce n’est pas une lutte perdue d’avance, en tout cas c’est ce que sous-entendent les indications de l’application Greenly. En effet, quelques écogestes permettraient de réduire l’empreinte carbone de 28 %. Dans une nouvelle enquête dont les résultats ont été publiés au début du mois de février, l’application affirme qu’un Français est responsable de 9,9 tonnes d’équivalent CO2 par an. Un chiffre qui peut étonner puisque largement au-dessus de ce qu’a annoncé le ministère de la Transition écologique qui dit l’empreinte écologique de chaque individu est d’environ 8,9 tonnes d’équivalent CO2. Pour Greenly, le ministère n’a pas tenu compte des autres postes d’émissions de CO2 comme la déforestation ou le secteur de l’aviation.
Tous les jours, les activités de l’homme entraînent inévitablement la pollution de la planète. Certaines sont beaucoup plus nuisibles que d’autres. Nos différents moyens de locomotion n’affichent, par exemple, pas le même bilan écologique. L’empreinte carbone de la voiture personnelle est plus élevée que les mobilités douces. Les véhicules à moteur thermique sont à l’origine des trois quarts des émissions de carbone du secteur des transports. Pour Greenly, la solution est donc d’éviter de prendre le volant. Il vaut mieux privilégier le vélo, les transports en commun ou encore le covoiturage, des moyens moins polluants. Après le transport, l’alimentation figure également parmi les secteurs qui ont une empreinte carbone très marquée. La consommation de viande rouge a un impact écologique important, environ 0,92 tonne d’équivalent CO2. De ce fait, l’application recommande de passer au régime végétarien pour réduire l’empreinte carbone.
Avec la transition énergétique, tous les efforts sont déployés pour consommer moins et responsables. De toute manière, il n’y a plus le choix, les énergies fossiles se font de plus en plus rares. Dans le logement, le chauffage et l’éclairage ont une empreinte carbone non négligeable, environ 1,9 tonne d’équivalent CO2 par an et par habitant. Pour réduire les émissions de CO2 des logements, le conseil de Greenly est de maintenir la température à l’intérieur à 19 °C, et de choisir des lampes LED pour l’éclairage. Il existe bien d’autres astuces pour maîtriser la consommation énergétique des habitats.
Avec ETX Daily Up
]]>Avec le coût élevé de l’essence et du gasoil, les automobilistes sont à la recherche d’une alternative pour continuer à sillonner les routes. Et ils ont trouvé la solution dans les voitures électriques et les hybrides. Ainsi, dans un sondage effectué par le cabinet Deloitte, il a été révélé que la majorité des acheteurs choisissent les voitures électriques parce qu’elles permettent de faire des économies de carburant. Dans la plupart des pays européens, c’est le critère d’achat principal des automobilistes. Cela dit, même si l’intention d’achat a progressé de 8 % en 2022, les potentiels acheteurs restent inquiets sur certains points comme le temps de charge, l’autonomie, et le prix élevé de ces voitures.
Quand le reste du monde se tourne vers les voitures électriques pour faire des économies de carburant, c’est l’expérience de conduite qui motive l’achat de ce type de véhicule en Chine. Cela dit, comme en Europe, le premier marché de l’électrique place également l’écologie au second plan. Les avantages environnementaux des voitures électriques sont évoqués uniquement après les économies de carburant et l’expérience de conduite dans la liste des critères d’achat.
A noter qu’en Chine, 27 % des intentions d’achat concernent les voitures électriques. Un pourcentage bien au-dessus des 8 % de la France. Toutefois, il faut préciser que le marché n’a cessé de progresser ces dernières années, surtout depuis que la crise énergétique est arrivée.
Même si les constructeurs et les gouvernements avancent comme argument de vente des voitures électriques l’écologie, les automobilistes parlent d’abord de faire des économies de carburant avant d’évoquer le réchauffement climatique, les subventions à l’achat, et le coût de l’entretien. Il faut rappeler que l’utilisation du véhicule personnel émet une quantité importante de CO2, environ un trois quarts des émissions de CO2 du secteur du transport. La voiture électrique représente donc un atout pour la lutte contre la préservation de l’environnement. Toutefois, une autre étude a aussi abordé la consommation électrique des ordinateurs embarqués dans ce type de véhicules, qui dans le futur pourrait être la même que celle des datacenters. Quoi qu’il en soit, avec l’interdiction de commercialisation de voitures thermiques dans l’Union européenne en 2035, les voitures électriques ne cessent de gagner du terrain. .
Avec AFP
]]>Rappelons que le greenwashing est une pratique malveillante des entreprises qui prétendent être plus respectueuses de l’environnement qu’elles ne le sont réellement. Elles peuvent utiliser le greenwashing pour se présenter comme plus « vertes » que la réalité et ainsi bénéficier de l’image plus positive qui en résulte. Les entreprises peuvent également utiliser le greenwashing pour atténuer l’impact négatif de leurs produits et services sur l’environnement, ou pour masquer des pratiques qui sont en fait très polluantes.
Quant au greenshifting, il désigne la stratégie employée par les entreprises pour inverser les rôles. En d’autres termes, la campagne va laisser entendre que le consommateur est responsable de son manque d’engagement envers la protection de l’environnement. Pour exemple, il y a le sondage lancé par la compagnie Shell sur Twitter en novembre 2020 et qui demandait aux internautes ce qu’ils étaient prêts à faire pour réduire leurs émissions de CO2. Un message de greenshifting qui semble dire que ce sont les internautes qui ne font pas l’effort nécessaire ou qui ne veulent pas agir pour lutter contre la pollution. Ce tweet n’a évidemment pas plu à ceux qui l’ont lu, surtout venant d’une compagnie qui commercialise des énergies fossiles.
Que ce soit avec le greenwashing ou le greenshifting, la campagne marketing des entreprises peut vite tourner aux désastres et produire l’effet contraire. Dans l’exemple précédent de Shell par exemple, de nombreuses autres personnalités ont réagi. C’est notamment le cas de la politicienne américaine Alexandria Ocasio-Cortez qui a rétorqué à la compagnie anglo-néerlandaise qu’elle est prête à demander des comptes à la compagnie qui a osé mentir sur le changement climatique pendant 30 ans. Dans la même logique, Greta Thunberg a elle aussi répondu à ce message de greenshifting en disant qu’elle est prête à dénoncer les entreprises de combustibles fossiles, responsables de la destruction des conditions de vie des jeunes générations pour leur intérêt.
Le greenshifting qui devait faire la promotion et le développement de produits, services et stratégies plus respectueux de l’environnement, peut donc produire l’effet inverse et afficher les entreprises comme des ennemies de l’environnement.
A part le greenshifting, d’autres stratégies marketing issues du greenwashing ont aussi fait leur apparition auprès des entreprises selon les think tank anglais Planet Tracker. Il y a par exemple le greenlabelling, le greenlightning ou encore le greencrowding. Quand des campagnes de communication font la promotion d’une caractéristique verte d’une activité ou d’un produit, même si celle-ci est minime, cela relève du greenlightning. Le greenlabelling ou étiquetage vert concerne une promesse verte ou durable, mais qui n’est en fait qu’une autre tromperie après analyse de l’étiquette. Il en existe encore beaucoup d’autres dont la plupart n’ont en réalité aucun impact positif dans la lutte contre la crise climatique.
Avec ETX Daily Up
]]>L’Egypte est l’un des pays qui souffrent le plus de la pollution plastique. La situation est particulièrement grave, car les déchets plastiques sont omniprésents dans toutes les régions du pays. Selon les estimations, la quantité de plastique jeté chaque année en Egypte est évaluée à plus de 5,4 millions de tonnes. Cette quantité est très importante et représente une menace pour l’environnement et la santé des habitants. Les sources principales de ces déchets plastiques sont le manque de sensibilisation des populations et le manque de recyclage. La plupart des polymères utilisés dans le pays sont jetés à la mer, aux rivières et aux lacs, ce qui entraîne des conséquences néfastes pour la faune et la flore. De plus, l’utilisation du plastique contribue à l’appauvrissement des sols, à la contamination des eaux et des sols, et à la dégradation des écosystèmes.
Pour lutter contre la pollution due aux déchets plastiques en Egypte, des initiatives ont été mises en place pour sensibiliser et encourager la population à adopter des pratiques plus durables. Pour les start-ups vertes, promouvoir le recyclage et mettre en place des mesures pour réduire la production et le rejet du plastique à usage unique est une nécessité. C’est ainsi que ces jeunes entrepreneurs œuvrent, du Caire à la Méditerranée, pour sortir les déchets plastiques des eaux et en faire des briques.
Pour l’environnement, la pêche au plastique lancée au Caire
Le Caire, le plus grand fleuve d’Afrique, abrite désormais des poissons contenant des micro particules. Et ce n’est certainement pas la seule région touchée par ce problème lié aux déchets plastiques. A Alexandrie, c’est 92 % des poissons qui souffrent de cette pollution plastique. Les pêcheurs se sont donc, eux aussi, engagés dans la lutte en remplissant leurs filets de déchets plastiques. Le plastique récolté est ensuite vendu à VeryNile, projet soutenu par le ministère de l’Environnement. Tous ces déchets plastiques sont transférés vers une usine de ciment située dans le sud du pays. Ils y sont recyclés ou incinérés en carburant.
Avec AFP
]]>Un moteur et une batterie dont chaque composant peut être remplacé facilement, voilà de quoi se pare le vélo écoresponsable dévoilé récemment par le fabricant Jean Fourche. Les cyclistes n’auront donc plus besoin de changer de bicyclette à la moindre défaillance ou usure. Il n’est même pas nécessaire de changer de moteur ou de batterie. Ce moyen de locomotion est durable, car une petite réparation, et le vélo écoresponsable repart sur la route. Selon les explications de son concepteur, ce vélo écoresponsable est équipé d’une batterie d’une autonomie de 80 km et qui se répare en moins de 10 minutes. L’équipement est monté sans soudure, ce qui facilite grandement sa réparation. Le même principe est appliqué pour le moteur signé Virvolt.
Ce vélo écoresponsable et durable peut servir en ville pour le transport de personne ou bien de marchandise. Il est doté d’un cadre en aluminium adapté aux personnes mesurant entre 1m 50 et 1m 90. Ce vélo écoresponsable comprend également de supports de charge pouvant supporter 50 kg. Son assemblage s’est fait dans la ville de Bordeaux.
Pour son lancement en printemps, ce vélo écoresponsable sera proposé au prix de 2 290 euros. Ce prix n’inclut pas les options comme les pneus anti-crevaison et la béquille double.
Le coût de la réparation d’une bicyclette électrique dépend de la nature du problème, mais aussi de la ville. Pour un changement de pneu, prévoyez environ 5 euros et plus de 30 euros pour changer de boîtier de pédalier. Avec ce vélo écoresponsable, ce poste de dépense devrait prendre moins d’importance puisque le propriétaire lui-même peut remplacer les pièces défectueuses. Néanmoins, il faut encore pouvoir acheter les composants en question. Par contre, ce qui est certain, c’est que garder le même moyen de transport sur une durée plus longue est bénéfique pour l’environnement, mais aussi pour le portefeuille du cycliste.
Avec EXT Daily Up
]]>Ces dernières années, divers projets visant à réduire les montagnes de déchets urbains qui inondent actuellement la planète voient le jour. Parmi ceux-ci figure l’upcycling, une pratique adoptée en Inde, depuis quelque temps, pour favoriser le recyclage de déchets toxiques. L’upcycling contribue de même à développer la croissance verte grâce aux créateurs indiens qui proposent des initiatives toujours plus innovantes.
Plastiques, paquets de chips, objets usés, denim, emballages alimentaires et meubles cassés pourront être valorisés. Dans ce pays, l’upcycling veut être un moyen efficace pour permettre le recyclage et limiter la production de déchets dangereux pour l’environnement. Notons que l’Inde génère entre 3 et 4 millions de tonnes de déchets plastiques par an. La collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles favorisent donc le développement de l’économie circulaire.
Seulement âgé de 17 ans, Aditya Banger, un étudiant originaire de Bhilwara (Rajasthan) se lance dans l’upcycling. Pour ce faire, le jeune entrepreneur se met à collecter des bouteilles en plastique et des emballages ménagers. Il les recycle ensuite pour obtenir des tissus qu’il vend aux industries textiles de l’Inde. Depuis un an, il est à la tête de Trash to Treasure, une entreprise d’upcycling née au début de l’année 2021, en pleine pandémie de Covid.
Aujourd’hui, le jeune créateur recycle au moins 10 tonnes de plastique par jour pour obtenir des tissus dédiés à la conception de vêtements. Le compte Instagram de la startup partage d’ailleurs des informations sur son concept d’upcycling visant à créer une Inde meilleure. L’idée est de considérer la chaîne de production et de réutiliser tous les matériaux recyclables. Cette démarche permet, en effet, de tirer profit des avantages économiques et environnementaux de l’upcycling.
À plus de 900 kilomètres de Bhilwara (Rajasthan), Nandan Bhat pratique également l’upcycling. Son objectif est de débarrasser l’Inde de ses montagnes de déchets ménagers. Avec sa startup EcoKaari, il se met à collecter toutes sortes d’ordures, qui peut aller du sac plastique aux emballages alimentaires. Après avoir désinfectés et séchés les déchets, la startup les transforme en outils traditionnels tels que le charkha, un type de rouet indien. Notez que l’upcycling permet à la startup indienne de mettre en valeur le savoir-faire ancestral de nombreux artisans.
Enfin, la collecte des matières premières se fait en collaboration avec les organismes et les commerçants. Avec sa technique d’upcycling, la startup offre, aux déchets collectés, une seconde vie sous la forme de tote bags, de portefeuilles ou même de couvertures de livres. À préciser que ces articles sont entièrement faits à la main par des artisans indiens.
Avec ETX/DailyUp
]]>Aujourd’hui, le recours aux énergies renouvelables semble devenu une nécessité pour résoudre le problème de changement climatique. L’énergie solaire et l’énergie éolienne ont toutefois besoin d’un système de stockage adapté compte tenu de leur propriété intermittente. Malheureusement, jusqu’ici, les solutions disponibles ne peuvent qu’offrir une capacité limitée pour une courte durée.
Une nouvelle étude de Chengjian Xu, un chercheur de l’université de Leyde aux Pays-Bas, pourrait cependant renverser cette tendance. D’après lui, les voitures électriques disposeraient du potentiel nécessaire pour stabiliser le réseau électrique. Ces engins peuvent, en effet, stocker l’électricité quand celle-ci est en abondance dans le réseau et la réinjecter à la borne durant les périodes de manque.
Encore en cours de développement, le système V2G des voitures électriques peut résoudre les problèmes d’électricité selon M. Xu. Ce dispositif permet à ces moyens de transport écologiques de stocker et d’injecter de l’énergie via une même borne électrique. Cela peut ainsi faire baisser la demande de stockage d’énergie d’ici 2030 et améliorer la flexibilité du réseau électrique.
Du point de vue technique, avec cette technologie, les batteries des voitures électriques pourraient emmagasiner entre 32 et 62 térawatts. Ce sont des chiffres qui dépasseraient les attentes de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables pour les perspectives de 2050. Cette estimation inclut d’ailleurs la réutilisation des batteries usagées et jugées insuffisantes pour les véhicules.
Bien que révolutionnaire en matière de stockage d’énergie, la technologie V2G des voitures électriques nécessite l’implication des pouvoirs publics. Selon Chengjian Xu, la participation des utilisateurs serait encore limitée comme ce système peut réduire légèrement la durée de vie des batteries. Il faut donc les inciter financièrement à brancher leurs véhicules pour qu’ils puissent partager leur électricité.
Plusieurs constructeurs automobiles seraient déjà disposés à utiliser cette technologie sur leurs engins. C’est le cas notamment de Hyundai et de Renault qui testent déjà le Vehicle-to-grid aux Pays-Bas. Certains chargeurs à domicile et quelques marques de voitures électriques Tesla sont également déjà compatibles avec cette technologie.
Avec ETX DailyUp
]]>Les appareils électroménagers comme les lave-linge, les réfrigérateurs et autres doivent avoir une étiquette énergie. L’objectif est de permettre aux acheteurs de connaître la consommation énergétique de chaque appareil. Mais en France, beaucoup ne savent pas encore interpréter les symboles représentant la classe énergétique. La signification des lettres échappe à plusieurs acheteurs d’après une enquête menée par l’entreprise d’éco-chauffage Rothelec. Ainsi, si la grande majorité des personnes interrogées ont avoué être au courant que l’étiquette énergétique indique le niveau de consommation d’un électroménager, 31 % d’entre eux seulement sont capables d’interpréter la classe énergétique représentée par des lettres. 55 % ne connaissent pas précisément la signification de chaque classe. Quant aux autres, ils ne comprennent tout simplement pas ce qu’indiquent ces lettres et ces symboles.
Sur le marché européen, ce ne sont pas tous les produits qui doivent porter l’étiquette énergie. Si les réfrigérateurs, les lave-linges, les lave-vaisselles ou encore la télévision, affichent obligatoirement leur classe énergétique, ce n’est pas le cas du radiateur par exemple. Et à ce sujet, 60 % des Français sondés avouent ne pas savoir qu’il existe des catégories d’appareils électroménagers qui ne sont pas obligés d’indiquer leur consommation énergétique avec une étiquette. Les résultats de ce sondage peuvent poser problème pour la sobriété énergétique. Comme ces étiquettes sont censées aider les ménages à mieux choisir leurs équipements, si la majorité d’entre eux ne savent même pas les lire, ils ne pourront même pas se tourner vers les appareils les moins énergivores et donc réduire leur facture énergétique.
L’étiquette énergie est améliorée régulièrement pour que les acheteurs puissent facilement la lire. La dernière mise à jour en date en Europe date de février 2021. Dans cette nouvelle étiquette énergie, on laisse tomber les symboles et on ne garde que les lettres de A à G. A représente la meilleure note et G la plus mauvaise. En utilisant que 7 lettres, la lecture de l’étiquette énergétique devrait être beaucoup plus simple pour l’acheteur. Les appareils concernés par cette règlementation sont les réfrigérateurs, les congélateurs, les caves à vin, les lave-linges, les téléviseurs, les écrans et les lave-vaisselles.
Avec ETX Daily Up
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