Pour lutter contre le changement climatique, le monde se tourne de plus en plus vers les énergies renouvelables. La France fait partie des pays qui ont choisi d’entamer le parcours vers la transition énergétique. De plus en plus de consommateurs optent pour l’électricité verte et accordent de l’importance à l’écologie et aux énergies renouvelables.
L’énergie renouvelable pour réduire notre impact environnemental
Les effets du réchauffement de la planète se font ressentir dans plusieurs régions à travers le monde. Opter pour les énergies renouvelables permet de limiter les émissions de CO2 qui sont néfastes pour l’environnement. Il est important de se tourner vers des équipements écologiques comme les panneaux solaires et les pompes à chaleur pour préserver la nature, car ils sont moins polluants que les dispositifs classiques.
Crédit image : RosZie de Pixabay
Écologie : l’électricité verte pour atteindre la neutralité carbone
Pour produire de l’électricité à domicile, les particuliers choisissent d’utiliser des panneaux solaires. Ces appareils leur permettent de profiter des avantages de l’indépendance énergétique tout en faisant des économies sur le long terme. De plus, exploiter les énergies renouvelables aide la France à atteindre l’un de ses plus grands objectifs : la carboneutralité.
Des ressources durables pour promouvoir l’écologie en France
Dans le but d’encourager les particuliers à se tourner vers les énergies renouvelables, l’État français a décidé d’accorder des aides financières aux ménages. En effet, plusieurs primes sont attribuées pour la rénovation des habitats et l’achat d’équipements qui permettent d’émettre moins de gaz à effet de serre sur le long terme.
Optez pour les énergies renouvelables et protégez la planète
Le réchauffement climatique est un phénomène météorologique qui menace la survie de l’humanité. Pour y faire face, les efforts de tout un chacun sont nécessaires. Ayez recours aux énergies renouvelables et adoptez un mode de consommation plus sain et plus durable.
]]>L’arbre dĂ©corĂ© est l’un des emblèmes de la fĂŞte de la NativitĂ©. Pour la cĂ©lĂ©brer dans le respect de la tradition, il faut absolument installer cette dĂ©coration dans le salon. Toutefois, la question de l’empreinte carbone de cette pratique se pose chez ceux qui ont Ă cĹ“ur d’organiser un NoĂ«l Ă©colo. La solution pour respecter la nature est d’opter pour un sapin en pot. Cet arbre naturel, placĂ© dans un environnement propice Ă la pousse, peut ĂŞtre replantĂ© dans le jardin Ă la fin des cĂ©lĂ©brations. Il pourra aussi ĂŞtre rĂ©utilisĂ© l’annĂ©e prochaine ! Ă€ noter que ceux qui vivent en appartement peuvent prendre le parti de louer un arbre le temps des festivitĂ©s s’ils n’ont pas la possibilitĂ© de le replanter après usage. Â
Selon les statistiques de l’Agence de la transition Ă©cologique, chaque mĂ©nage français parcourt 198 km en moyenne pour cĂ©lĂ©brer la nativitĂ© en famille. Il s’avère en plus que 94% de ces dĂ©placements s’effectuent en voiture et 2% en avion. Pourtant, l’une des astuces recommandĂ©es par les experts pour moins polluer durant cette pĂ©riode est de privilĂ©gier l’éco-conduite. Cela consiste Ă emprunter les transports en commun comme le train ou mĂŞme faire du covoiturage. Ceux qui ne peuvent payer les billets qui sont particulièrement chers en cette pĂ©riode peuvent, quant Ă eux, maintenir les bons rĂ©flexes d’éco-conduite : pas de surrĂ©gime, maintien d’une vitesse constante, utilisation du frein moteur, etc. Â
Les repas et la dĂ©coration de la maison sont Ă©galement une source de pollution non nĂ©gligeable dans les foyers pendant les moments de convivialitĂ©, en particulier chez les familles nombreuses.Â
Pour passer des fĂŞtes Ă©co-responsables, il est conseillĂ© d’utiliser des couverts et de la dĂ©co comestible. Il est dĂ©sormais possible de trouver dans le commerce des assiettes en son de blĂ©, des fourchettes en canne Ă sucre, des coupelles en malt de bière, etc. De quoi impressionner les invitĂ©s et les rĂ©galer de façon originale, le temps d’une soirĂ©e.Â
Le gaspillage alimentaire est courant durant cette pĂ©riode de l’annĂ©e oĂą la famille partage de nombreux repas ensemble. Pour Ă©viter de jeter de la nourriture, il est recommandĂ© de planifier soigneusement les repas et Ă©tablir une liste d’achats rĂ©flĂ©chie. En outre, il est conseillĂ© de stocker correctement les produits pĂ©rissables et de privilĂ©gier les aliments locaux et de saison qui favorisent ainsi une consommation plus durable. Lors des repas festifs, encourager les convives Ă se resservir plutĂ´t que de prĂ©parer des portions excessives peut Ă©viter le gaspillage. Enfin, en proposant de la dĂ©co comestible, ils pourront manger jusqu’aux couverts ! Â
Opter pour les marchĂ©s de NoĂ«l Ă©colo alternatifs s’avère ĂŞtre une stratĂ©gie judicieuse pour rĂ©duire l’empreinte carbone associĂ©e aux festivitĂ©s de fin d’annĂ©e. Certains de ces marchĂ©s, offrent des solutions d’éco-conduite avec des TER ou des navettes spĂ©cialement affrĂ©tĂ©es permettant de minimiser l’utilisation de vĂ©hicules individuels. Ces Ă©vĂ©nements prĂ©sentent Ă©galement l’avantage de soulager les prĂ©occupations liĂ©es au stationnement, souvent problĂ©matique en cette pĂ©riode. En plus de ces avantages logistiques, les marchĂ©s alternatifs sont des pĂ©pites pour dĂ©nicher des produits Ă©colos et des cadeaux respectueux de l’environnement, comme les jouets en bois par exemple. Â
Avec ETX/DailyUpÂ
]]>C’est un pas dĂ©cisif vers la transformation de New York : l’éventualitĂ© d’un pĂ©age urbain au cĹ“ur de Manhattan fait l’objet de nombreuses discussions. Cet impĂ´t, envisagĂ© Ă l’entrĂ©e du centre nĂ©vralgique de la Grosse Pomme, lutterait sur trois fronts majeurs. Tout d’abord, il s’attaquerait au flĂ©au des embouteillages qui paralysent les artères majeures de cette mĂ©tropole tentaculaire, favorisant ainsi une circulation routière fluide de bout en bout. De plus, ce pĂ©age urbain s’inscrirait en tant que bouclier environnemental, visant Ă rĂ©duire la pollution atmosphĂ©rique engendrĂ©e par le flux incessant de vĂ©hicules. Ainsi, les voitures anciennes comme rĂ©centes qui souhaiteraient pĂ©nĂ©trer dans la ville devront s’acquitter d’une taxe journalière pour pouvoir y circuler. Enfin, il offrirait un bol d’air financier au rĂ©seau de mĂ©tro en dĂ©clin, selon les mots de John McCarthy, porte-parole de l’autoritĂ© des transports mĂ©tropolitains. La mise en vigueur d’un pĂ©age urbain marque une perspective historique qui pourrait redessiner l’avenir de la ville qui ne dort jamais.Â
Au cĹ“ur de l’agitation urbaine de New York, une dĂ©cision cruciale se profile. Près de neuf-millions de rĂ©sidents de cette mĂ©tropole emblĂ©matique, accompagnĂ©s des innombrables habitants des comtĂ©s avoisinants et du New Jersey, se prĂ©parent Ă une nouvelle rĂ©alitĂ©. L’éventualitĂ© d’un pĂ©age urbain, se chiffrant entre 17 et 23 dollars par jour, Ă l’entrĂ©e de la 60ᵉ rue de Manhattan, agite les esprits. Bien que des barrières tarifaires existent dĂ©jĂ le long des autoroutes circonscrivant la citĂ© gĂ©ante, cette proposition, prĂ©vue pour le printemps 2024, suscite dĂ©jĂ un dĂ©bat houleux. Les voix discordantes s’élèvent, questionnant l’impact de ce pĂ©age urbain sur les finances et le quotidien des citoyens, tandis que les partisans y voient une opportunitĂ© de soulager la congestion et de financer des amĂ©liorations vitales dans les infrastructures de transport.Â
L’effervescence règne parmi les quelque 21 000 chauffeurs de taxis new-yorkais, dont les iconiques voitures jaunes ont Ă©crit la lĂ©gende urbaine. Tous s’unissent pour contrer une mesure qui pourrait chambouler leur existence : le pĂ©age urbain ou la taxe contre les embouteillages. Ă€ la tĂŞte de cette rĂ©sistance, Bhairavi Desai, prĂ©sidente du syndicat des chauffeurs de taxi, prĂ©dit une funeste destinĂ©e Ă certains taxis dĂ©jĂ Ă©branlĂ©s par la pandĂ©mie et la montĂ©e en puissance des VTC comme Uber. L’opposition est incarnĂ©e par des figures telles que Wein Chin, 55 ans, venu de Birmanie en 1987. Gagnant entre 300 et 400 dollars par semaine, il exprime ses craintes quant Ă sa survie financière avec un crĂ©dit Ă rembourser et une famille Ă nourrir, et bientĂ´t, le pĂ©age urbain qui s’ajoute Ă ses charges et qui pourrait reprĂ©senter jusqu’à une semaine complète de travail. Cela Ă©voque les prĂ©occupations palpables au cĹ“ur de cette controverse.Â
Face aux vagues de mĂ©contentement, des reprĂ©sentants gouvernementaux ont Ă©laborĂ© des Ă©chelles tarifaires adaptĂ©es aux revenus modestes en ce qui concerne l’impĂ´t contre la pollution automobile. Une initiative qui vise Ă apaiser les tensions dans une ville dĂ©jĂ secouĂ©e par une flambĂ©e des prix. L’instauration d’un pĂ©age urbain, ciblant quelque 700 000 vĂ©hicules par jour, qu’ils soient neufs ou des voitures de seconde main, fourgonnettes ou poids lourds, se dresse comme une rĂ©ponse potentielle aux maux persistants. Les promoteurs de cette mesure avancent qu’elle pourrait non seulement rĂ©duire de 10 % la circulation quotidienne, mais Ă©galement faire baisser les Ă©missions de CO2 rĂ©sultantes. Dans une tentative de lĂ©gitimation, les dirigeants de la ville font rĂ©fĂ©rence Ă des Ă©tudes Ă©cologiques menĂ©es Ă Londres, qui a depuis longtemps adoptĂ© un pĂ©age urbain, et oĂą les Ă©missions nocives auraient plongĂ© de 20 %, prouvant ainsi les fruits de mesures similaires.Â
La pollution automobile demeure un pilier essentiel de la crise climatique qui inflige des ravages Ă la planète et Ă notre bien-ĂŞtre », rĂ©sume Tim Donaghy, porte-parole de Greenpeace. Pour lui, troquer la voiture contre les moyens de transport collectifs (mĂ©tro, bus, transport en autocar) s’inscrit dans la trajectoire inĂ©luctable de l’évolution. « Tous en sortent gagnants avec le pĂ©age urbain, que ce soit la fluiditĂ© de la circulation routière ou l’environnement », renforce Danny Pearlstein, reprĂ©sentant du groupe d’usagers des transports publics, dont l’autobus ou le mĂ©tro, la Riders Alliance. C’est d’autant plus pertinent que la MTA, gestionnaire du rĂ©seau de mĂ©tro Ă l’infrastructure vĂ©tuste, mais omniprĂ©sente, estime Ă un milliard de dollars annuels le soutien financier potentiel que pourrait procurer le pĂ©age urbain. Une mesure qui pourrait forger une voie durable pour l’avenir de la mĂ©tropole.Â
Le projet de pĂ©age urbain qui a pour objectif de fluidifier la circulation routière et de limiter la pollution automobile est en gestation depuis 2007, Ă l’époque oĂą le magnat Michael Bloomberg tenait les rĂŞnes de la mairie new-yorkaise. Toutefois, ce n’est qu’en 2019, sous l’administration du maire rĂ©solument progressiste de l’époque, Bill de Blasio, prĂ©dĂ©cesseur de l’actuel Ă©dile Éric Adams, ancien capitaine de police au poing ferme, que la municipalitĂ© et son assemblĂ©e lĂ©gislative sont finalement parvenues Ă un consensus. En juin 2023, le gouvernement fĂ©dĂ©ral a donnĂ© son aval pour le dĂ©ploiement du pĂ©age urbain prĂ©vu au printemps 2024 dans une ville souvent associĂ©e Ă une sensibilitĂ© de gauche et Ă des prĂ©occupations sociales et environnementales marquĂ©es. Un processus en mouvement qui pourrait redessiner le visage de la circulation routière dans la mĂ©galopole.Â
De son cĂ´tĂ©, le New Jersey, Ă©tat limitrophe prisĂ© et douillet exode de la ville de Manhattan, s’oppose avec vĂ©hĂ©mence devant les tribunaux Ă la mise en place future de ce tout nouveau pĂ©age urbain. Les autoritĂ©s locales affirment qu’il fera peser une lourde charge sur les travailleurs qui traversent quotidiennement les ponts et tunnels dĂ©jĂ soumis Ă des pĂ©ages pour franchir le majestueux fleuve Hudson. Pourtant, la gouverneure de l’État de New York, la dĂ©mocrate Kathy Hochul, a pris un engagement inĂ©branlable : la taxe contre les embouteillages et la pollution automobile deviendra une rĂ©alitĂ© dès le printemps 2024. MalgrĂ© les contestations en toile de fond, l’horizon semble se profiler pour ce changement majeur dans le tissu routier de la ville qui ne dort jamais.Â
Avec ETX / DailyUpÂ
]]>Actualité à écouter
Tous ceux qui se passionnent pour les plantes et les insectes apprĂ©cieront sĂ»rement l’app de sciences participatives Spipoll, qui sert Ă Ă©tudier les interactions entre les plantes et les insectes pollinisateurs. Cette appli Ă©colo a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©e afin de prendre en photo les insectes qui se posent sur les vĂ©gĂ©taux. L’utilisateur devra ensuite procĂ©der au cadrage et aux retouches nĂ©cessaires pour garantir des images nettes qu’il faudra poster sur le site du projet. La dernière Ă©tape consiste Ă identifier les espèces immortalisĂ©es Ă l’aide de l’appli. Les utilisateurs peuvent procĂ©der Ă cette expĂ©rience en ville, mais aussi Ă la campagne et tout au long de l’annĂ©e, quelle que soit la saison. Â
Ces applications ont la particularitĂ© d’avoir Ă©tĂ© lancĂ©es par l’Institut Français de recherche pour l’exploitation de la mer (Ifremer). Fish and Click invite les baigneurs, les plongeurs, les pĂŞcheurs, etc., Ă dĂ©tecter et Ă rĂ©cupĂ©rer tout le matĂ©riel de pĂŞche perdu qu’ils trouvent au large ou sur la berge. Il peut s’agir de filets, de cordages, de bouĂ©es, etc., qui sont des dĂ©chets qui participent Ă la pollution plastique des Ă©cosystèmes marins. L’application Espions des ocĂ©ans, quant Ă elle, incite les adultes et les enfants Ă analyser des images de fonds marins de l’Atlantique ou du pacifique. Cela leur permettrait de prendre part aux recherches relatives aux Ă©cosystèmes marins en dĂ©crivant la faune de ces fonds. Â
Le grand public peut dĂ©sormais prendre part au nettoyage des sites spĂ©cifiques polluĂ©s et plus prĂ©cisĂ©ment, les fleuves et les rivières. Pour ce faire, il est possible d’utiliser Plastic Origins, une application qui sert Ă photographier et donc, Ă signaler les dĂ©chets qui flottent sur ces cours d’eau. Le programme d’intelligence artificielle intĂ©grĂ© Ă l’outil s’occupera d’identifier le type de dĂ©chet repĂ©rĂ©. Cependant, l’utilisateur peut aussi procĂ©der lui-mĂŞme Ă l’identification et renseigner l’information. Â
Actuellement, cette application, qui a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par la Fondation Surfrider, compte dĂ©jĂ 2700 comptes et a permis la dĂ©tection de 24 649 dĂ©chets flottants dans les rivières.Â
Les sciences participatives se basent sur le principe que le grand public peut collaborer avec les scientifiques pour la dĂ©fense des Ă©cosystèmes. Dans ce cadre, il peut participer Ă des projets de recherche de grande envergure Ă travers toutes sortes de programmes qui incluent gĂ©nĂ©ralement l’usage d’applications mobiles et de sites internet. Actuellement, cette science est particulièrement tendance, car en plus de sensibiliser les citoyens Ă la protection de l’environnement, elle serait aussi bĂ©nĂ©fique pour le bien-ĂŞtre. Cette popularisation se remarque ainsi avec la multiplication des applis basĂ©es sur les principes de cette science comme Espions des ocĂ©ans, Spipoll ou Fish and click. Â
Les projets portant sur la participation des individus Ă la prĂ©servation de la nature ne se limitent pas Ă l’acquisition de donnĂ©es scientifiques. Elles offrent Ă©galement une expĂ©rience enrichissante sur le plan Ă©motionnel, favorisant un Ă©quilibre mental positif. Une Ă©tude anglaise rĂ©vèle que le fait de contribuer Ă des programmes, tels que la collecte de donnĂ©es sur les plantes avec l’application Spipoll, par exemple, crĂ©e un sentiment d’accomplissement et de connexion profonde avec l’environnement naturel. Les participants se sentent plus proches de la nature et dĂ©veloppent un lien Ă©motionnel avec celle-ci. Cette proximitĂ© avec la nature, combinĂ©e Ă l’acte de contribuer Ă la science, rĂ©duit le stress et renforce le bien-ĂŞtre mental.Â
Avec ETX/DailyUpÂ
]]>Save Your Wardrobe est un programme qui aide le public Ă mieux gĂ©rer leur garde-robe, afin que les habits y soient mieux rangĂ©s. Cette solution, conçue en 2020, a d’ailleurs connu un tel succès qu’elle a reçu le prix de l’innovation Award LVMH 2023. L’application mobile a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par la tunisienne Hasna Kourda afin d’aider ceux qui souhaitent mieux gĂ©rer leur garde-robe Ă suivre pas-Ă -pas leur consommation de vĂŞtements. Elle sert ainsi Ă visualiser la quantitĂ© de vĂŞtements stockĂ©s dans l’armoire et donc d’en amĂ©liorer le rangement. Cette visualisation permet d’avoir un dressing responsable en augmentant la durĂ©e de vie des habits et en Ă©vitant le gaspillage. Â
Pour gĂ©rer une garde-robe avec l’application mobile, il faut commencer par scanner le contenu du placard. Ensuite, tous les habits devront ĂŞtre stockĂ©s numĂ©riquement dans l’outil. Pour pousser le rangement encore plus loin, l’appli permet d’organiser les vĂŞtements en fonction de leurs types, des marques, des modèles, des couleurs, etc. Grâce Ă cette fonctionnalitĂ©, il sera mĂŞme possible de crĂ©er des looks et de programmer leur utilisation en synchronisant les jours oĂą ils seront portĂ©s avec un calendrier. Ce sont autant d’options qui permettent d’utiliser tous les habits contenus dans l’armoire et donc d’éviter d’en racheter sans cesse. Ils garantissent Ă©galement des Ă©conomies sur l’achat des vĂŞtements. Â
Les études prouvent que les hommes et les femmes achètent beaucoup plus d’habits que nécessaire. Un gaspillage qui génère des dépenses, mais aussi de la pollution, dans la mesure où la mode est une industrie particulièrement polluante. L’Ademe fait état de 4 milliards de tonnes d’équivalent de carbone émises par an, ce qui souligne toute l’utilité d’une application de gestion du dressing comme Save Your Wardrobe. Il est important pour les consommateurs de réduire le gaspillage de vêtements, mais aussi de diminuer leurs déchets textiles. La gestion de la garde-robe constitue aussi une solution efficace afin d’éviter de surconsommer et cet outil facilite grandement la réalisation de cette tâche. À noter qu’il ne s’adresse pas uniquement aux consommateurs, mais aussi aux marques de mode.
Outre le stockage numĂ©rique des habits, d’autres solutions permettent de rĂ©duire son empreinte Ă©cologique tout en continuant Ă profiter de la mode de manière responsable et durable. La plus simple consiste Ă choisir des pièces intemporelles et polyvalentes qui peuvent ĂŞtre portĂ©es Ă plusieurs occasions et qui ne se dĂ©moderont pas rapidement. Il est Ă©galement conseillĂ© de donner une seconde vie aux vĂŞtements en les modifiant, en les personnalisant ou en les rĂ©parant lorsque nĂ©cessaire. L’upcycling est une pratique que mĂŞme les marques adoptent de plus en plus. Enfin, il faut Ă©viter les achats impulsifs qui peuvent conduire Ă une surconsommation inutile.Â
L’industrie de la mode exerce un poids significatif sur la pollution et les Ă©missions de CO2, Ă©tant l’une des industries les plus polluantes au monde. La production de vĂŞtements nĂ©cessite une quantitĂ© considĂ©rable de ressources naturelles, d’eau et d’énergie, entraĂ®nant des Ă©missions de gaz Ă effet de serre tout au long du processus de production. Le secteur serait d’ailleurs responsable de 10% des Ă©missions mondiales de carbone chaque annĂ©e, soit plus que les Ă©missions combinĂ©es de tous les vols internationaux et de la navigation maritime. De plus, les dĂ©chets textiles gĂ©nĂ©rĂ©s par la fast-fashion sont un problème majeur, car une grande partie des vĂŞtements finissent dans les dĂ©charges, contribuant ainsi Ă la pollution environnementale. Â
Avec ETX /DailyUpÂ
]]>Le gouvernement a publiĂ© rĂ©cemment des chiffres relatifs au covoiturage dans l’Hexagone. Ceux-ci dĂ©montrent une accĂ©lĂ©ration de cet Ă©cogeste chez les Français, mĂŞme si les efforts Ă fournir demeurent nombreux pour que cette pratique devienne une habitude. Quoi qu’il en soit, le plĂ©biscite de ce nouveau mode de dĂ©placement s’expliquerait par la mise en place de la prime de 100 euros octroyĂ©e aux automobilistes par le Gouvernement. Â
Au dĂ©but du mois de juillet 2023, les donnĂ©es font Ă©tat de 130 000 nouveaux conducteurs qui font des trajets sur les plateformes. Ces chiffres dĂ©montrent que le nombre de trajets a doublĂ© sur les 6 premiers mois de l’annĂ©e, comparĂ© Ă 2022. Â
Les plateformes ont enregistrĂ© plus de 5 millions de trajets rĂ©alisĂ©s en covoiturage en France sur les 6 premiers mois de 2023. Il apparaĂ®t aussi que les trajets longue distance se soient fortement dĂ©veloppĂ©s au cours de cette pĂ©riode. L’Observatoire constate ainsi que les axes autour d’Ile-de-France, de Rouen, entre Annecy et la Suisse, ainsi que Nice et Monaco, sont les plus empruntĂ©es par les covoitureurs. Â
Pour autant, cette pratique n’est pas encore adoptĂ©e au quotidien par les automobilistes. Ils dĂ©clarent moins de 30 000 trajets en moyenne pour 100 millions de dĂ©placements en voiture chaque jour, pour les courses, l’école et le travail. Il convient de noter que beaucoup de trajets sont en plus informels.Â
La ministre de la Transition Ă©nergĂ©tique Agnès Pannier-Runacher estime que ce mode de dĂ©placement constitue un bon moyen pour faire des Ă©conomies de carburant. La mise en place de l’incitation financière a d’ailleurs Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e par son ministère dans le cadre d’un plan de 150 millions d’euros. Le gouvernement, quant Ă lui, a mis en Ĺ“uvre un plan de lutte contre la fraude Ă la prime et a renforcĂ© les mesures pour identifier les covoitureurs. Les campagnes de bannissements des fraudeurs ont Ă©galement Ă©tĂ© lancĂ©es. Toutes ces actions, visant Ă promouvoir ce mode dĂ©placement, seront renforcĂ©es dans les mois qui suivent. Â
Pour bĂ©nĂ©ficier de l’incitation financière sous forme de prime que le gouvernement propose grâce Ă ce mode de dĂ©placement, il faut remplir quelques conditions. Celles-ci portent sur l’obligation d’être domiciliĂ© en France, de justifier d’une assurance auto en cours de validitĂ© et de publier au moins 3 trajets en 3 mois sur une plateforme agrĂ©Ă©e par l’État. Il est, enfin, nĂ©cessaire de parcourir une distance infĂ©rieure ou Ă©gale Ă 80 km. Â
La prime est versĂ©e via les plateformes sous la forme d’un versement progressif de 25 euros après le premier trajet, puis de 75 euros suite au 3ème trajet, si celui-ci est rĂ©alisĂ© dans un dĂ©lai de 3 mois.Â
Ce mode de dĂ©placement prĂ©sente de nombreux avantages sur le plan Ă©conomique, environnemental, logistique et social. D’un point de vue Ă©conomique, il permet aux conducteurs de rĂ©duire leurs coĂ»ts de transport en partageant les frais avec les passagers, ce qui peut allĂ©ger la pression sur le budget des mĂ©nages. Pour les passagers, cela offre une alternative Ă©conomique aux transports publics ou Ă la possession d’un vĂ©hicule personnel. En outre, cette pratique contribue Ă la diminution des embouteillages, rĂ©duisant ainsi les coĂ»ts Ă©conomiques associĂ©s Ă la congestion du trafic. Sur le plan environnemental, elle joue un rĂ´le essentiel dans la rĂ©duction des Ă©missions de gaz Ă effet de serre et de la pollution atmosphĂ©rique.Â
Avec ETX/DailyUpÂ
]]>C’est durant le conseil mĂ©tropolitain que la Zone Ă faibles Ă©missions prĂ©vue pour ĂŞtre instaurĂ©e en juillet 2023 a Ă©tĂ© finalement reportĂ©e Ă dĂ©but 2025. La mise en place de l’interdiction de circulation de 380 000 vĂ©hicules polluants dans la MĂ©tropole du Grand Paris avait dĂ©jĂ reportĂ© de juillet 2022 au mois de juillet de cette annĂ©e. Ce nouveau report tĂ©moigne du manque de moyens de la mĂ©tropole pour mettre en place cette ZFE ainsi que l’hĂ©sitation de l’État Ă confirmer la garantie du prĂŞt Ă taux zĂ©ro et le contrĂ´le sanction automatisĂ©. Pourtant, cette dernière est indispensable pour faire fonctionner une ZFE dans les zones urbaines, estime le prĂ©sident LR Patrick Ollier. Â
La France prĂ©voit d’accueillir les Jeux Olympiques en 2024, ce qui retarde Ă©galement l’instauration de la ZFE de la MĂ©tropole de Grand Paris. Patrick Ollier a aussi prĂ©cisĂ© que cet Ă©vĂ©nement met les communes face Ă d’importantes contraintes. Pour ce dernier, la dĂ©cision de reporter cette mise en place est totalement justifiĂ©e, mĂŞme si les Ă©lus de gauche ont suggĂ©rĂ© un dĂ©lai plus court. Â
Par ailleurs, il faut prĂ©ciser que la ZFE du Grand Paris a dĂ©jĂ appliquĂ© l’interdiction de circulation des vĂ©hicules polluants non classĂ©s et possĂ©dant la vignette Crit’air 5 en 2019. Elle a ensuite Ă©tĂ© Ă©largie Ă la vignette Crit’air 4 en juin 2021, dans cette agglomĂ©ration comptant 7,2 millions d’habitants.Â
L’interdiction de circulation qui est prĂ©vue pour s’appliquer Ă partir du mois de janvier 2025 concerne surtout les vĂ©hicules polluants essence immatriculĂ©s avant dĂ©but janvier 2006, mais aussi ceux Ă©quipĂ©s d’un moteur diesel immatriculĂ©s avant dĂ©but janvier 2011. La mise en place des ZFE vise ainsi Ă lutter contre la pollution atmosphĂ©rique aux particules fines et aux oxydes d’azote qui causent toutes sortes de pathologies. Ce sont surtout des maladies respiratoires ainsi que des maladies cardiovasculaires et neurologiques. Â
Cette pollution est aussi responsable d’au moins 40 000 décès par an dans l’Hexagone.
Le principe des ZFE est de restreindre le dĂ©placement des vĂ©hicules polluants dans certaines zones urbaines. Les voitures et les motocycles concernĂ©s sont souvent les plus anciens, notamment ceux qui ne respectent pas les normes antipollution les plus rĂ©centes. En interdisant ou en limitant leur accès aux ZFE, les autoritĂ©s visent Ă rĂ©duire significativement les Ă©missions de gaz et autres sources de pollution dans l’air. Dans le mĂŞme temps, elles souhaitent amĂ©liorer la qualitĂ© de l’air et la santĂ© publique. Les ZFE peuvent ĂŞtre permanentes ou mises en place de manière temporaire en cas de pics de pollution. Â
En France, les seuils rĂ©glementaires de qualitĂ© de l’air sont dĂ©finis en fonction des concentrations de certaines sources de pollution. Les deux principales sources de pollutions ciblĂ©es par les ZFE sont les particules fines (PM10) et les oxydes d’azote (NOx). Pour les PM10, la valeur limite est fixĂ©e Ă 50 µg/mÂł en moyenne journalière, conformĂ©ment aux normes de l’Union europĂ©enne. Quant aux NOx, la limite rĂ©glementaire est de 40 µg/mÂł en moyenne annuelle. Dans les ZFE, des panneaux indiquent les voitures et les motos autorisĂ©es et interdites d’accès en fonction de leurs caractĂ©ristiques environnementales. Les automobilistes peuvent Ă©galement se rĂ©fĂ©rer aux sites web des collectivitĂ©s locales.Â
Avec ETX/ DailyUpÂ
]]>Actualité à écouter
Les cosmĂ©tiques solides ont la cote auprès des Français, dont un quart dĂ©clare en avoir achetĂ© en 2020, mĂŞme si cette pĂ©riode a fortement impactĂ© l’industrie de la beautĂ©. MĂŞme si cela ne signifie pas que tout le monde utilise rĂ©gulièrement ces produits, cet engouement tĂ©moigne des nouvelles attentes des consommateurs sur de nombreux aspects dont : l’écologie, le budget et la naturalitĂ©. Le respect de ces nouvelles exigences garantit la diversification de l’offre et permet Ă ceux qui le souhaitent de se constituer une trousse de beautĂ© avec ces produits. Outre son aspect Ă©cologique, cet Ă©cogeste s’avère aussi pratique, puisque la trousse est facile Ă transporter et Ă dĂ©placer. Â
Parmi les avantages de ces produits qui sont le plus Ă©voquĂ©s, on cite souvent la praticitĂ© et la lĂ©gèretĂ©. Puisqu’ils ne sont plus conditionnĂ©s dans les flacons et les formats gĂ©nĂ©reux, les produits de beautĂ© prennent moins de place en plus d’être moins lourds. C’est donc l’idĂ©al pour voyager Ă©colo et lĂ©ger, surtout pendant les vacances, durant lesquelles la taille et le poids des bagages sont presque toujours un souci. Ils Ă©vitent un trop gros encombrement ainsi que d’éventuels frais supplĂ©mentaires pour un bagage en soute. Ces surplus sont souvent incontournables lorsqu’on se dĂ©place avec des produits liquides, car ces derniers doivent, eux-mĂŞmes, ĂŞtre placĂ©s dans des emballages en plastique refermables. De plus, les flacons se multiplieront en fonction du nombre de personnes.Â
Utiliser des produits solidifiĂ©s offre aussi l’avantage de limiter les dĂ©chets rejetĂ©s dans la nature et qui polluent la planète. En effet, ils ne requièrent souvent pas d’emballage plastique en plus de ne pas contenir d’eau pour la majoritĂ©. Â
Le fait que ces produits de beautĂ© aient une durĂ©e de vie plus longue que ceux en format liquide les rend Ă©galement plus bĂ©nĂ©fiques pour l’environnement. Sans oublier que cette caractĂ©ristique assure aussi de rĂ©aliser de belles Ă©conomies sur ce poste de dĂ©pense en particulier. En moyenne, ce choix permet de diviser par deux le nombre de produits achetĂ©s en une annĂ©e. Â
Outre le fait de diminuer la pollution, le cosmĂ©tique solide, en particulier lorsqu’il est fabriquĂ© Ă partir d’ingrĂ©dients naturels, est aussi plus respectueux de la peau que ses homologues liquides. En effet, il est souvent formulĂ© avec moins d’additifs chimiques et d’agents de conservation agressifs, ce qui rĂ©duit les risques d’irritation cutanĂ©e et de rĂ©actions allergiques. Les ingrĂ©dients naturels, tels que les huiles essentielles et les extraits de plantes, prĂ©sents dans sa composition, peuvent, quant Ă eux, apporter des bienfaits spĂ©cifiques Ă la peau, comme l’hydratation, l’équilibre du sĂ©bum ou l’apaisement des irritations. Ces produits peuvent aussi fournir des concentrations plus Ă©levĂ©es de vitamines, d’antioxydants et d’autres composĂ©s bĂ©nĂ©fiques pour l’épiderme. Â
Tous les cosmĂ©tiques solides ne garantissant pas forcĂ©ment une approche zĂ©ro dĂ©chet, il convient de prendre en compte quelques critères pour garantir l’absence de dĂ©chets. L’absence d’emballage ou au moins l’utilisation d’un emballage recyclable et compostable est l’un de ces critères. Un contenant en mĂ©tal ou en verre est Ă©galement prĂ©fĂ©rable, car il peut ĂŞtre rĂ©utilisĂ©. Par ailleurs, certains fabricants proposent des systèmes de recharge pour leurs produits. Ces systèmes permettent aux consommateurs de remplir leurs contenants vides Ă partir de blocs ou de recharges, Ă©vitant ainsi d’avoir Ă acheter un nouvel emballage Ă chaque fois.Â
Avec ETX/ DailyUpÂ
Actualité à écouter
Dans l’objectif de rendre vert l’agriculture en France, l’urine commence Ă devenir une alternative sĂ©rieuse pour le secteur agricole. Dès les annĂ©es 90, les acteurs de la filière ont pensĂ© Ă utiliser ce prĂ©cieux liquide dans le but d’allĂ©ger le coĂ»t de l’engrais et la facture Ă©nergĂ©tique de l’industrie. Toutefois, le projet est restĂ© au stade de l’expĂ©rimentation durant de nombreuses annĂ©es. Aujourd’hui, la situation a bien Ă©voluĂ©. En effet, la start-up girondine Toopi-Organics vient d’obtenir de l’Anses, gendarme de la sĂ©curitĂ© sanitaire, l’autorisation de commercialiser un biostimulant Ă base de pipi provenant de plusieurs points de collecte en France. L’épandage fait d’urine a mĂŞme attirĂ© d’autres pays voisins qu’il est aussi disponible en Belgique, en Italie, en Grèce et au Portugal. Aujourd’hui, c’est devenu un vĂ©ritable engrais d’avenir, capable d’amener le secteur agricole vers la transition Ă©cologique. Â
De l’urine pour une bonne croissance des plantes, ce n’est pas vraiment nouveau. C’est un biostimulant efficace, mais qui souffre des idĂ©es reçues comme quoi elle peut ĂŞtre sale pour les cultures. Ce qui n’est pas tout Ă fait vrai. L’urine contient tous les Ă©lĂ©ments nĂ©cessaires pour le dĂ©veloppement des plantes : nutriments, azote, potassium et phosphore. De plus, c’est une ressource intarissable et facile Ă trouver, ce qui en fait un Ă©pandage parfait pour la transition Ă©cologique. L’Inrae a fait une Ă©tude sur l’utilisation de l’urine en agriculture entre 2017 et 2019 et les rĂ©sultats se sont avĂ©rĂ©s positifs. En effet, les chercheurs ont constatĂ© que le liquide est tout aussi efficace que les engrais chimiques. D’ailleurs, la marque Gerbeaud recommande ce prĂ©cieux liquide aux jardiniers amateurs Ă raison de 20 litres pour une surface de 100m². Â
La facture Ă©nergĂ©tique de certaines industries agricoles laisse Ă dĂ©sirer. Pour la viande dans l’agroalimentaire, le bilan carbone annuel est de 453 778 tonnes d’équivalent pĂ©trole par an. Du cĂ´tĂ© des produits laitiers, le chiffre est beaucoup plus impressionnant avec 942 497 tonnes d’équivalent pĂ©trole par an. Et bien Ă©videmment, Ă cela s’ajoute, la production de l’engrais dont les Ă©missions de gaz Ă effet de serre sont similaires Ă celles du plastique, du ciment ou bien de la mĂ©tallurgie. Pour faire face Ă cela, l’urine semble ĂŞtre la solution pour verdir le secteur agricole. D’ailleurs, au niveau national, les collectes de pipi s’enchainent et plus de 3,75 millions de litres devraient ĂŞtre rĂ©unis d’ici 2027. Les recherches concernant l’urine se poursuivent Ă l’instar de celle de la start-up lyonnaise, Les Fertilisateurs, qui souhaite extraire l’azote et le phosphore du liquide pour dĂ©velopper un fertilisant agricole.Â
Les engrais chimiques sont très rĂ©pandus dans le milieu agricole. Cependant, ces Ă©pandages de synthèse peuvent Ă©galement avoir des effets nĂ©fastes. Les engrais chimiques peuvent en effet contribuer Ă la contamination des sols et des eaux, mais aussi causer des problèmes environnementaux tels que l’acidification des sols et l’accumulation de produits chimiques nocifs dans les systèmes aquatiques. Ils ont Ă©galement des effets nĂ©gatifs sur la santĂ©, car ils libèrent parfois des composĂ©s toxiques et des polluants qui peuvent ĂŞtre inhalĂ©s ou ingĂ©rĂ©s. Par consĂ©quent, il est important que les agriculteurs et les exploitants forestiers soient conscients des risques potentiels que sont les engrais chimiques et prennent les prĂ©cautions nĂ©cessaires pour les utiliser de manière responsable et sĂ©curitaire.Â
Avec ETX Daily UpÂ
]]>Actualité à écouter
Takachiho est une ligne ferroviaire de la compagnie Amaterasu dans la prĂ©fecture de Miyazaki, sur l’île de Kyushu. Elle est particulièrement rĂ©putĂ©e pour son passage sur le plus haut pont ferroviaire du Japon. Depuis 2005, celle-ci ne transporte plus de voyageurs, mais uniquement des touristes pour une contemplation paisible du paysage. Ainsi, son voyage ne dure plus que 30 mn sur 5 km environ.Â
Contrairement aux moyens de transport classiques, le chemin de fer de Takachiho est un vĂ©ritable train Ă©cologique. Il fonctionne grâce Ă un mĂ©lange d’huile de colza, de sĂ©same et de restes de bouillon de ramen collectĂ©s dans divers restaurants. La machine utilise aussi de l’huile rĂ©siduelle provenant de plats de riz non finis pour avancer.Â
Le train Ă©cologique de Takachiho n’est pas le seul engin utilisant ce carburant atypique issu du ramen. Cette formule, inventĂ©e par le transporteur Nishida Shoun, avait Ă©tĂ© appliquĂ©e sur environ 200 camions en 2021. Malheureusement, cette technologie nippone n’est pas encore adaptĂ©e aux grandes machines ou aux autres trains du Japon.Â
En effet, les restes de bouillon de ramen collectĂ©s auprès de restaurants locaux ne conviennent pas aux trains imposants. Cela s’explique notamment par la courte durĂ©e de conservation du carburant plus propre de Takachiho. Il est Ă©galement nĂ©cessaire de changer rĂ©gulièrement le filtre. Ce système peut donc nĂ©cessiter plus de contraintes et de travail. Â
Il faut noter que Takachiho n’est pas le seul qui utilise des restes alimentaires pour les moyens de transport. Ce concept peut aussi se retrouver en Europe comme Ă Venise par exemple. Dans cette ville d’Italie, les vaporettos naviguent grâce Ă l’huile de friture collectĂ©e des restaurants. L’objectif Ă©tant de se dĂ©tourner progressivement des Ă©nergies fossiles.Â
En France, l’utilisation du biocarburant Ă base d’huiles alimentaires usagĂ©es a Ă©tĂ© Ă©galement dĂ©jĂ adoptĂ©e. Le petit train Ă©cologique touristique de Trojan-les-Bains en est une preuve concrète dans cette voie. C’est aussi le cas de l’entreprise aĂ©rienne Air France qui a dĂ©jĂ effectuĂ© un vol Ă l’aide d’un carburant durable composĂ© d’huile de cuisson.Â
Avec ETX DailyUpÂ
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