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Les diktats de beauté portés par les réseaux sociaux nuisent aux ados

L’utilisation des réseaux sociaux impacte de plus en plus la santé mentale des adolescents. Des professionnels ont réalisé une étude sur le sujet et confirment tout le mal que peut apporter ces médias pour les plus jeunes. Ce sont surtout les injonctions sur l’apparence qui sont en cause.

Les professionnels de la santé tirent la sonnette d’alarme sur la dégradation de la santé mentale des adolescents. Photography SeventyFour / Getty Images©

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La santé mentale des ados dégradée à cause des injonctions sur les plateformes sociales

Une étude menée par des professionnels de la santé mentale a démontré que les réseaux sociaux affectaient l’estime de soi des adolescents. Cela serait dû au fait que ces derniers sont constamment exposés à des diktats de beauté à travers les filtres utilisés sur les applications, les photos retouchées ou encore le partage des régimes minceur. Dans ce cadre, la marque de cosmétique Dove a réalisé un sondage auprès de professionnels, des parents et des adolescents. Celui a permis d’obtenir plus de détails à propos de la sécurité en ligne des jeunes générations et notamment sur des plateformes telles qu’Instagram, TikTok ou encore Facebook.

Que dit l’étude sur la cybersécurité des adolescents ?

Le sondage a révélé entre autres un impact négatif des réseaux sociaux chez 47% des Français âgés de 10 à 17 ans. 77% des parents interrogés se disent, quant à eux, préoccupés de cet effet sur leurs enfants, tandis que 86% des spécialistes confirment cette conséquence néfaste. 92% de ces derniers soulignent d’ailleurs que le temps passé sur ces plateformes est nuisible pour les plus jeunes. De manière générale, ces professionnels sont unanimes à 98% quant au lien entre la dégradation de l’état mental des jeunes et les plateformes sociales, surtout après la pandémie de Covid-19. En plus, ce sont 84% d’entre eux qui considèrent que ces médias alimentent une véritable crise sanitaire psychologique chez ce public.

Une augmentation des comportements à risque chez les plus jeunes

Ces effets négatifs des réseaux sociaux sur la santé mentale se traduisent par la multiplication des comportements à risque chez les ados. En effet, les experts s’inquiètent de l’augmentation de l’automutilation et du suicide. L’exposition à ces contenus irréalistes qui circulent sur ces médias entraîne aussi les cas de dépressions. Cela a poussé la marque Dove à sensibiliser les adolescents aux risques auxquels ils s’exposent sur ces plateformes. Elle a lancé une campagne qui vise non seulement à démontrer les effets néfastes des injonctions liées à l’apparence, mais aussi à améliorer l’estime du jeune public.

Le contenu irréaliste et toxique comme les filtres représente un danger

Toutes sortes de contenus numériques peuvent nuire à l’estime des adolescents sur les plateformes sociales. Ce sont plus précisément les images des personnes qui ont des corps parfaits qui les amènent à ne pas aimer leur physique, car ils se comparent aux autres. Outre ces photos irréalistes, les jeunes utilisateurs peuvent être victimes de harcèlement en ligne, de commentaires et de messages privés offensants qui peuvent leur faire du mal et les faire douter d’eux-mêmes. La surexposition à des événements tristes peut aussi affecter leur bien-être. Enfin, les discours discriminatoires les poussent à remettre en question leur identité.

Comment protéger les enfants contre les publications toxiques en ligne ?

Pour protéger leur progéniture, les parents peuvent établir des règles claires sur l’utilisation des plateformes sociales en limitant le temps passé dessus. Il est conseillé également de surveiller l’activité en ligne des enfants avec le contrôle parental. Ils doivent aussi encourager leurs enfants à communiquer avec leurs amis en personne et à pratiquer des activités extérieures pour leur assurer une vie équilibrée. En outre, les parents doivent être conscients des risques liés aux contenus en ligne comme l’utilisation abusive des filtres et le cyberharcèlement. Enfin, il est essentiel d’encourager les jeunes à parler ouvertement de leurs préoccupations pour déceler les signes de danger.

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