La bronchiolite est une infection des petites bronches causée par le virus respiratoire syncytial (VRS) qui a la particularité d’être très contagieux. Tous les hivers, il infecte les tout-petits et se manifeste par une respiration sifflante et des quintes de toux impressionnantes. Cette année encore, la maladie a été à l’origine d’une épidémie, mais sauf complications, elle est sans danger.
Cependant, peu de gens le savent, mais les personnes âgées peuvent aussi contracter cette maladie. En effet, elle peut infecter toutes les tranches d’âge, dont les adultes. De plus, chez les seniors de plus de 60 ans, cette infection peut avoir des conséquences beaucoup plus graves que chez les bébés.
Les adultes qui contractent cette maladie ne courent pas de grand danger lorsqu’ils sont en bonne santé. Elle se manifeste souvent par un simple rhume et peut même être asymptomatique dans certains cas. Toutefois, elle peut avoir des répercussions graves chez les personnes âgées, surtout chez celles qui dépassent la soixantaine. En effet, elle peut causer des difficultés respiratoires et une pneumonie. L’infection peut également aggraver les manifestations d’autres maladies telles que les maladies du cœur et des poumons, l’asthme et le diabète. Ces conséquences sévères peuvent ensuite entraîner une hospitalisation et même conduire à la réanimation dans certains cas.
Les épidémies de bronchiolite peuvent être particulièrement graves pour les adultes, pourtant, elles restent sous-estimées. D’ailleurs, le VRS causait environ 20 000 décès à l’hôpital chaque année en Europe chez les plus de 60 ans, selon le géant pharmaceutique GSK. Les centres de contrôle et de prévention des maladies aux USA, quant à eux, estiment les décès des adultes vulnérables au nombre de 6 000 à 10 000. Par ailleurs, en France, il n’existe pas de surveillance des cas chez cette population. Ce sont autant de facteurs qui compliquent la prise en charge de cette infection. Toutefois, le Covid a permis de mieux l’identifier, notamment grâce à la popularisation des tests PCR.
Des développements dans le domaine des vaccins contre le virus respiratoire syncytial pour les personnes âgées sont prometteurs et pourraient réduire le risque de complications respiratoires graves. La nouvelle selon laquelle le groupe pharmaceutique britannique GSK a reçu un avis favorable de l’Agence européenne du médicament (EMA) pour son vaccin destiné aux seniors est d’ailleurs, très encourageante. De même, d’autres grands acteurs de l’industrie pharmaceutique tels que Moderna et Pfizer se concentrent sur le développement de vaccins spécifiques pour protéger les personnes âgées contre cette infection des bronches.
Selon les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), plusieurs gestes peuvent être adoptés pour protéger les personnes âgées de cette maladie. Tout d’abord, la vaccination contre les infections respiratoires évitables est essentielle pour éviter l’hospitalisation. Ensuite, il est important de pratiquer une bonne hygiène des mains. Il est important de les inviter à se laver les mains fréquemment avec du savon et de l’eau ou utiliser un désinfectant à base d’alcool. De plus, les contacts étroits avec des malades, en particulier en période d’épidémies saisonnières, sont à éviter au maximum. Si un senior est en contact avec des malades atteints de symptômes respiratoires, il est recommandé de porter un masque facial.
Avec ETX/ DailyUp
]]>Malgré les mesures prises pour faire baisser la consommation de cigarette à travers le monde depuis 2012, le secteur n’en est pas moins florissant. The Tobacco Atlas mentionne que l’industrie s’est diversifiée dans les produits alternatifs dans les pays riches, ce qui n’est pas le cas des pays à revenus moyens ou faibles. Dans ces derniers, les grands noms de cette industrie continuent de mettre en œuvre une politique agressive de prix. Ils investissent de façon massive dans les actions contre les mesures anti-tabac. De son côté, à l’occasion de la Journée mondiale sans tabac, l’OMS encourage les agriculteurs à planter des denrées comestibles à la place de cette plante aux effets addictifs. Malheureusement, en Afrique, cette culture continue de prospérer et a augmenté de 20% en 15 ans.
La cigarette est actuellement la première cause de mortalité chez les fumeurs. En effet, une personne décède toutes les 4 secondes dans le monde à cause de cette mauvaise habitude. Selon un rapport de The Lancet datant de 2019, le tabagisme actif ou passif est la cause des décès de près de 9 millions d’humains au cours de cette année. Les scientifiques estiment même qu’au XXème siècle, le tabagisme a tué 100 millions de personnes. Ce nombre de victimes est plus important que celui de la Seconde Guerre Mondiale et de la guerre des années 14 et 18. Enfin, l’OMS prévoit que le tabagisme de masse pourrait faire 450 millions de morts pendant la première moitié du XXIème siècle.
L’une des informations les plus intéressantes à propos de la cigarette est qu’il s’agit d’un fléau qui touche majoritairement les pays pauvres. Les chiffres démontrent que 80% des fumeurs se trouvent dans les pays à revenus faibles ou moyens. Selon l’OMS, il y a un milliard de fumeurs sur la planète, sur ses 8 milliards d’habitants. La Chine abriterait le plus grand nombre de fumeurs, avec un total de 300 millions de personnes sur ses 1,4 milliard d’habitants. L’Indonésie est, quant à lui, le pays dans lequel il y a plus de fumeurs chez les hommes, avec un taux de 62,7% chez les hommes de plus de 15 ans.
Le tabagisme est la principale cause de maladies évitables et de décès dans le monde. Plusieurs maladies liées à cette mauvaise habitude contribuent à la mortalité chez les fumeurs. Le cancer du poumon est responsable d’un nombre considérable de décès et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) estime qu’environ 70% des décès par ce cancer sont attribuables à la cigarette. En plus du cancer du poumon, le tabagisme est également associé à d’autres formes de cancers, tels que ceux de la bouche, de la gorge, de l’œsophage, du pancréas et du col de l’utérus. De plus, les maladies cardiovasculaires, telles que les crises cardiaques et les AVC, sont fréquentes chez les fumeurs.
Le tabagisme a un impact néfaste sur l’environnement. L’industrie est une source de pollution considérable, de la culture de la plante à la consommation finale des cigarettes. La production nécessite des quantités importantes d’eau, d’engrais chimiques et de pesticides, ce qui contribue à l’épuisement des ressources naturelles et à la contamination des sols et des sources d’eau. De plus, la culture est responsable de la déforestation, car de vastes étendues de terres sont converties en plantations. Certains pays sont particulièrement touchés par les conséquences environnementales du tabagisme, notamment la Chine, l’Inde, les États-Unis, le Brésil et l’Indonésie, qui sont les principaux producteurs et consommateurs dans le monde.
Avec ETX/DailyUp
]]>Jonny Geller, PDG du groupe Curtis Brown et agent de l’auteur britannique, a annoncé que le décès de David Cornwell, connu sous le pseudonyme de John Le Carré, est survenu après une courte maladie en Cornouailles. L’écrivain laisse derrière lui son épouse et ses quatre fils.
Au cours de sa carrière, John Le Carré a écrit pas moins de vingt-cinq romans et un volume de mémoires intitulé « The Pigeon Tunnel » est sorti en 2016. L’écrivain, le maître du roman d’espionnage, a vendu au total plus de soixante millions de livres à travers le monde. Plusieurs de ses ouvrages ont connu des adaptations cinématographiques ou télévisuelles.
John Le Carré puisait son inspiration de sa carrière d’agent secret au MI6 pour ses romans. Il avait acquis une popularité mondiale suite à la sortie de son troisième roman d’espionnage, « L’Espion qui venait du froid ». Cet ouvrage avait été qualifié de « chef-d’œuvre » par le romancier Robert Harris.
Jonny Geller a évoqué la perte d’une grande figure de la littérature anglaise louant sa gentillesse, son grand esprit, son intelligence ainsi que son humour. Le roi du livre d’horreur, Stephen King, a quant à lui déploré la disparition d’un « esprit humanitaire » et d’un « géant littéraire ».
Avec l’AFP/Relaxnews
]]>Après avoir montré ses talents au théâtre dans un premier temps, Ben Cross rejoint l’univers cinématographique en 1976. Il fait sa première apparition sur grand écran dans le film de Joseph E. Levine, « Un pont trop loin ». Il a ensuite enchaîné avec les rôles pour le cinéma ainsi que pour la télévision.
Dans « Chariots de feu », film qui a valu à Ben Cross une reconnaissance internationale, l’acteur tient le rôle d’un athlète juif anglais, Harold Abrahams. Ce long-métrage, sorti en 1981 et plusieurs fois oscarisé, est resté ancré dans les mémoires pour sa célèbre chanson de Vangelis.
En 2004, Ben Cross a été à l’affiche de « L’Exorciste, au commencement ». Un an plus tard, il a été vu dans « The Mechanik » puis l’année suivante dans « Un seul deviendra invincible : Dernier Round ». Plus récemment, l’acteur a joué dans « Hurricane » de Rob Cohen.
En plus d’être un acteur populaire, Ben Cross a aussi apporté sa contribution dans l’univers musical. Comme parolier, il a été enregistré chez Polydor Records. Le comédien, dont le décès est survenu à l’âge de 72 ans, s’est aussi essayé à la réalisation dans une production de Steve Tesich’s Square One dans laquelle il a dirigé son fils Theo.
]]>Connu comme l’un des plus éminents interprètes de la musique classique indienne, Pandit Jasraj est mort pendant la nuit du 17 août 2020 dans l’État américain du New Jersey. Son décès a eu lieu suite à un arrêt cardiaque d’après l’agence Press Trust of India qui a cité un membre de la famille du chanteur.
Pandit Jasraj a commencé à se produire sur scène dès l’âge de onze ans. C’est son père qui lui a fait faire ses premiers pas dans l’art musical indien. Le chanteur décide de mettre toutes les chances de son côté en commençant à chanter à quatorze ans alors qu’il a une formation initiale de joueur de tabla.
Le chanteur est notamment connu pour avoir popularisé la musique classique hindoustanie à travers le monde grâce à son style innovant. En plus d’avoir prêté sa voix aux bandes originales des films Bollywood, il se concentrait également sur ses représentations en public. Il a reçu un grand nombre de récompenses au cours de sa longue carrière.
Après l’annonce du décès de Pandit Jasraj, ses fans, de nombreux mélomanes et artistes de Bollywood ainsi que le Premier ministre Narendra Modi lui ont rendu hommage. Le chef de l’État a tweeté que cette perte « laisse un grand vide dans la sphère culturelle » de l’Inde.
]]>La maison d’édition Albin Michel a déclaré dans un communiqué que le décès de l’écrivain Gilles Lapouge a eu lieu dans la matinée du 31 juillet 2020 à l’hôpital américain qui se trouve dans la ville de Paris. Cette annonce de l’éditeur français a plongé l’univers de la littérature francophone dans le deuil.
En 1948, Gilles Lapouge devint journaliste à Alger-Républicain. En 1951, il est recruté par le grand quotidien brésilien « O Estado de Sao Paulo ». L’écrivain français a continué à collaborer avec le célèbre journal pendant plusieurs décennies. Le romancier disait que le journalisme lui a sauvé « de la mauvaise littérature et de l’orgueil ».
À 40 ans, Gilles Lapouge a publié son premier livre intitulé « Un soldat en déroute ». Environ 25 manuscrits ont suivi. On compte parmi eux, des romans comme « Les folies Koenigsmark » (1989) ou encore « L’incendie de Copenhague » (1995) et « La mission des frontières » (2002). Son dernier roman, baptisé « Atlas des paradis perdus », est sorti en 2017.
L’écrivain Gilles Lapouge décrivait le Brésil comme un pays qui l’avait « toujours étonné et surpris, parfois énervé, sans (le) décevoir jamais ». En 2011, le journaliste avait d’ailleurs publié un « Dictionnaire amoureux » entièrement dédié au territoire brésilien.
]]>Juan Marsé est un écrivain, scénariste et traducteur espagnol né à Barcelone et décédé dans la même ville. Le romancier a été l’auteur de quinze romans en près de soixante ans et a reçu de nombreux prix littéraires pour ses œuvres. Plusieurs de ses ouvrages sont consacrés à la guerre et à sa ville natale.
La nouvelle du décès de l’écrivain populaire a été publiée sur Twitter par son agence littéraire. Le message dédié aux nombreux lecteurs du dramaturge fut comme suit : « Nous regrettons profondément la mort de Juan Marsé (Barcelone, 8 janvier 1933 – 18 juillet 2020). Repose en paix, cher Juan ».
En 1978, Juan Marsé est le lauréat du prix Planeta pour « La Fille à la culotte d’or » qui fut adapté au cinéma par Vicente Aranda en 1980. Le Juan Rulfo est remis à l’écrivain en 1997 pour l’ensemble de son œuvre. En 2001, le romancier est récompensé par le trophée national de Narration. Le prestigieux prix Cervantes lui est attribué en 2008.
Parmi les œuvres les plus connus de l’écrivain Juan Marsé, on compte « Enfermés avec un seul jouet » (1960), « Teresa l’après-midi » (1966) ou encore « Adieu la vie, adieu l’amour » (1973). « Un jour je reviendrai » (1982) et « Les Nuits de Shanghaï » (1993) figurent aussi dans cette liste de manuscrits du célèbre auteur.
]]>C’est sur les réseaux sociaux, le 28 mai 2020, que le décès de Guy Bedos a été annoncé par son fils Nicolas Bedos. Ce dernier décrit son père comme étant
« beau », « drôle », « libre et courageux ». Il a également ajouté qu’il était « fière » d’avoir eu le comédien comme papa.
Guy Bedos est décédé quelques jours seulement après la mort de son ami, le parolier Jean-Loup Dabadie. Dans sa publication sur Instagram et Twitter, le fils du célèbre humoriste lui demande d’ailleurs d’embrasser Pierre Deproges et Jean-Loup Dabadie, qui avait écrit pour le comédien l’un de ses sketchs intitulé « Bonne fête Paulette », vu qu’ils sont tous « au paradis ».
Le comédien est né à Alger en le 15 juin 1934. Il s’est fait connaître du grand public grâce à ses sketchs et spectacles comiques, souvent en duo avec la comédienne Sophie Daumier qui deviendra par la suite son épouse. Guy Bedos est également connu au cinéma, il a joué dans plusieurs films du metteur en scène Yves Robert, entre autres.
Parmi les plus grands succès du comédien, on compte la comédie française « Un éléphant ça trompe énormément » (1976) ou encore « Nous irons tous au paradis » (1977). L’humoriste français a aussi été vu dans des réalisations de Patrice Chéreau, Marcel Carné et Claude Berri.
]]>Atteint du coronavirus, l’auteur culte de « Le Camp des Saints », Jean Raspail, fut hospitalisé depuis fin décembre 2019. Son fils Quentin a déclaré dans un entretien que l’écrivain est « mort paisiblement entouré des siens ». Ce dernier a également ajouté que « cette situation a touché beaucoup de familles et c’est vraiment horrible ».
Le célèbre romancier nommé Jean Raspail, dont le décès est survenu le 13 juin 2020, s’était autoproclamé consul général de Patagonie, se définissait comme « royaliste » et « homme libre » et se défendait d’être d’extrême droite. L’écrivain reconnaissait cependant être « ultraréactionnaire », farouchement opposé au « métissage » et « attaché à l’identité et au terroir ».
L’écrivain est à l’origine de plusieurs dizaines de livres dont « Le Camp des Saints ». Celui-ci est un célèbre roman littéraire imaginant avec effroi l’arrivée d’un million de migrants sur la Côte d’Azur. Ce livre a été salué comme étant un « roman-culte » par la mouvance nationaliste, mais a aussi été qualifié de raciste par d’autres. Il fut le lauréat, en 1981, du Grand prix de l’Académie française pour « Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie ».
À l’âge de 94 ans, en 2019, Jean Raspail avait publié deux nouveaux romans intitulés « Les Pikkendorff » (Albin Michel) et « La Miséricorde » (Les Equateurs). Le dernier manuscrit mentionné fut laissé inachevé par l’écrivain afin de laisser le choix au lecteur de décider si l’auteur d’un tel crime méritait le salut.
]]>Jerry Stiller était non seulement un acteur, mais aussi un humoriste et un scénariste américain qui s’est fait connaître dans les années 1960. Il est né le 8 juin 1927 à New York et est décédé le 11 mai 2020 à Brooklyn. Le comédien avait obtenu un baccalauréat d’art dramatique à l’université de Syracuse en 1950.
Dans les années 1960, Jerry Stiller jouait sur scène à Broadway et à la télévision en compagnie de sa femme Anne Meara. Il écrivait et mettait en scène des sketches comiques. Aux États-Unis, le comédien est surtout connu pour son interprétation dans la série humoristique, « Seinfeld ».
Son rôle dans « Seinfeld » lui a valu une nomination aux Emmy Awards en 1997. En plus d’avoir joué dans la sitcom « The King of Queens », l’acteur américain a également partagé l’écran avec son fils, Ben Stiller, dans le film « Zoolander ».
C’est sur son compte Twitter que Ben Stiller a annoncé la triste nouvelle du décès. Dans cette publication, il décrit l’acteur comme étant un très bon père et grand-père ainsi qu’un mari dévoué depuis environ 62 ans.
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