Vivre dans un quartier avec plus d\u2019arbres et d\u2019espaces naturels aiderait \u00e0 am\u00e9liorer l\u2019esp\u00e9rance de vie des r\u00e9sidents. C\u2019est du moins la conclusion d\u2019une \u00e9tude am\u00e9ricaine r\u00e9alis\u00e9e aux \u00c9tats-Unis. En effet, les scientifiques ont longtemps \u00e9tudi\u00e9 les bienfaits des espaces verts sur le bien-\u00eatre<\/a> et la sant\u00e9 mentale. C\u2019est pourquoi le contact avec la nature<\/strong> nous permet de vivre heureux et en bonne sant\u00e9, en diminuant le risque de d\u00e9velopper des maladies cardiovasculaires.<\/p>\n\n\n\n Par cons\u00e9quent, un quartier qui mise sur une politique de \u00ab\u00a0restauration verte\u00a0\u00bb permet \u00e0 ses habitants de maintenir un contact avec la nature. \u00c0 long terme, ce mode de vie leur fera b\u00e9n\u00e9ficier d\u2019un surcro\u00eet de bien-\u00eatre. Et ce qui est encore plus impressionnant, c\u2019est que le contact avec la nature augmente l\u2019esp\u00e9rance de vie des habitants. C\u2019est du moins ce qu\u2019a r\u00e9v\u00e9l\u00e9 une \u00e9tude sur les effets b\u00e9n\u00e9fiques du contact avec la nature effectu\u00e9e par des scientifiques am\u00e9ricains.<\/p>\n\n\n\n Se basant sur la litt\u00e9rature scientifique, la recherche a \u00e9tabli une relation coh\u00e9rente entre le contact avec la nature et la diminution de la mortalit\u00e9. Pour parvenir \u00e0 ce r\u00e9sultat, les scientifiques se sont bas\u00e9s sur les travaux de l\u2019organisation am\u00e9ricaine Friends of Trees. Cette association a en fait plant\u00e9 49.246 arbres dans les rues de la ville de Portland, dans l\u2019\u00c9tat de l\u2019Oregon, entre 1990 et 2019.<\/p>\n\n\n\n Pour ce faire, les chercheurs ont \u00e9tudi\u00e9 le nombre d\u2019arbres plant\u00e9s dans un endroit d\u00e9fini. Cela afin de savoir si le fait de planter des arbres<\/strong> permet vraiment de vivre plus longtemps<\/a>. Environ 4.000 personnes vivent dans la zone au cours des cinq, dix ou quinze derni\u00e8res ann\u00e9es. Les donn\u00e9es r\u00e9colt\u00e9es ont ensuite \u00e9t\u00e9 associ\u00e9es aux d\u00e9c\u00e8s d\u2019origine cardiovasculaire, respiratoire ou non accidentelle dans la m\u00eame r\u00e9gion. Pour mener \u00e0 bien leur recherche sur l\u2019effet positif du contact avec la nature, les chercheurs ont utilis\u00e9 les donn\u00e9es du registre de l\u2019Oregon Health Authority.<\/p>\n\n\n\nLa recherche s\u2019est appuy\u00e9e sur les travaux de l\u2019organisation am\u00e9ricaine Friends of Trees<\/h3>\n\n\n\n