Selon une enqu\u00eate men\u00e9e par le minist\u00e8re de l\u2019\u00c9ducation, entre 2014 et 2019, les performances des \u00e9tudiants de CM2 en math\u00e9matiques ont fortement chut\u00e9 dans les \u00e9coles. Les apprentis issus des milieux les plus d\u00e9favoris\u00e9s sont les plus concern\u00e9s.<\/p>\n\n\n\n
\u00c9ducation, la performance des \u00e9l\u00e8ves chute dans les \u00e9coles<\/strong><\/p>\n\n\n\n En ce qui concerne l\u2019\u00e9ducation<\/strong>, il y a une r\u00e9gression dans la performance des \u00e9l\u00e8ves<\/a> de CM2 en addition, soustraction, division, multiplication et r\u00e9solution de probl\u00e8mes. En 30 ans, l\u2019enqu\u00eate de la Depp <\/em>montre une r\u00e9gression dans les notes des petits du CM2 en calculs. En 1987, leur taux de r\u00e9ussite moyen en ce qui concerne les additions a atteint 90 %. Puis il est pass\u00e9 \u00e0 77 % en 2007, ensuite \u00e0 69 % en 2017. Il en est de m\u00eame pour la soustraction, o\u00f9 le taux moyen en 1987 \u00e9tait de 83 % pour atteindre les 55 % en 2017. En termes de probl\u00e8mes, le taux de r\u00e9ussite en 2008 n\u2019\u00e9tait que de 32 %. Il s\u2019agit d\u2019une diminution de 20 % par rapport \u00e0 30 ans de cela.<\/p>\n\n\n\n L\u2019origine sociale, d\u00e9terminante pour la r\u00e9ussite d\u2019un \u00e9l\u00e8ve<\/strong><\/p>\n\n\n\n Pour un quart des \u00e9l\u00e8ves<\/strong>(25,8 %), \u00ab\u00a0l\u2019utilisation des retenues dans\u00a0la soustraction n\u2019est pas acquise \u00bb. Seul un cinqui\u00e8me des \u00e9tudiants du CM2 (20,2 %) peuvent r\u00e9utiliser les concepts de math\u00e9matiques qu\u2019ils voient \u00e0 l\u2019\u00e9cole<\/a> pour r\u00e9soudre des probl\u00e8mes complexes\u00a0qui n\u00e9cessitent une r\u00e9flexion ind\u00e9pendante. \u00ab\u00a0La proportion d\u2019\u00e9l\u00e8ves tr\u00e8s performants est aussi en baisse. Elle connait 20,2 % en 2019 contre 29 % en 2014\u00a0\u00bb, indique Fabienne Rosenwald<\/span>, directrice du service statistique de ce minist\u00e8re.<\/p>\n\n\n\n