Et si les voitures autonomes, censées être des moyens de transport écologiques, émettaient une quantité importante de CO2 dans le futur ? Les études réalisées menées par le Massachusetts Institute of Technology évoquent cette probabilité. Pour les chercheurs, si un milliard de voitures autonomes équipées d’un ordinateur de bord consommant 840 watts circulaient une heure de temps, les émissions de CO2 enregistrées seraient pareilles à celles de l’ensemble des datacenters fonctionnant dans le monde. 10 réseaux neuronaux dans une voiture avec 10 caméras effectuent plus de 20 millions de calculs par heure. Aussi, un milliard de véhicules donneraient plus de 20 quatrillions d’opérations, soit bien plus que ce que font tous les centres de données de Facebook dans le monde en une journée. Ce calcul simple permet de déterminer que ce type de moyen de transport peut dans le futur devenir très polluant pour la planète.
Avec le calcul précédent sur la consommation en énergie d’un milliard de voitures autonomes avec des ordinateurs de bord de 840 watts, ce secteur garantirait des émissions de CO2 semblables à celles d’un pays comme l’Argentine. Notons qu’en ce moment, l’ensemble des centres de données est à l’origine de 0,3 % des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. Pour éviter qu’un tel scénario ne se produise en 2050, la solution recommandée par les chercheurs est de limiter la consommation énergétique des voitures autonomes à 1,2 kW, ce qui reste encore un grand défi à relever.
Si les résultats des précédents calculs ont de quoi donner de la sueur froide à la transition énergétique, c’est encore loin de la réalité. Les chercheurs, eux-mêmes, avouent qu’il y a encore des zones d’ombre dans ce scénario. Déjà, ils ignorent comment vont se comporter les conducteurs dans le futur. Est-ce que le temps au volant diminuera ou augmentera ? Nul ne le sait, la réponse dépend de plusieurs facteurs. Les calculs dans cette étude ont aussi pris en compte la consommation énergétique de logiciels qui n’existent pas encore sur le marché. Pour obtenir des résultats fiables sur le long terme, il faut intégrer dans l’étude de nombreuses données impossibles à obtenir à l’heure actuelle. Cela dit, cette recherche va permettre de connaître la direction qu’il ne faut surtout pas suivre dans le développement des voitures autonomes.
Avec ETX Daily Up
]]>À l’occasion d’une journée de présentation lors de laquelle Tesla a indiqué ses ambitions, Elon Musk a déclaré pouvoir « annoncer » le lancement de taxis sans conducteur « avec un grand degré de certitude » pour l’an prochain. Dans un premier temps, il compte demander l’autorisation de proposer ce service de réservation de voitures autonomes dans certaines parties des États-Unis. Néanmoins, pour que ce projet se concrétise, la marque indique qu’il faudrait que les propriétaires des véhicules disposant de fonctionnalités d’autonomie « se prêtent au jeu ».
Lors de cet événement, Tesla a aussi levé le voile sur un ordinateur de bord grâce auquel la « conduite totalement autonome » sera possible. L’expert en matière de véhicules électriques explique que cette machine, ainsi que la puce électronique qui en sera le « cerveau », sera installée dans tous les modèles de la marque. Tesla précise néanmoins que les voitures autonomes devront franchir de nombreux obstacles techniques et juridiques avant leur généralisation.
Pour l’heure, les voitures autonomes de Tesla ne répondent pas encore aux critères d’une conduite autonome de niveau 4 (le véhicule conduit seul, mais le chauffeur doit intervenir si besoin) ou 5. Cependant, avec la technologie que le constructeur américain développe, les conducteurs devraient ne plus avoir « besoin de toucher au volant » début 2020.
À l’instar de Tesla, la grande majorité des constructeurs automobiles sont dans la course des voitures autonomes. Le fabricant est en compétition avec Uber, mais aussi avec Waymo, filiale de Google, qui teste des taxis autonomes dans l’Arizona.
]]>En termes de design, l’e-Legend Concept serait une réinterprétation moderne de la 504 commercialisée par Peugeot en 1969. Cette nouvelle voiture de la marque au lion dispose de 4 modes de conduite, dont deux autonomes. Le conducteur aura le choix entre la version « Soft », qui ne requiert aucune intervention numérique, et « Sharp », qui s’appuie sur le dynamisme du véhicule.
Sous le capot, cette voiture à 4 roues motrices de Peugeot embarque un moteur 100 % électrique d’une capacité de 340 kilowatts. Ce bloc développe une puissance de 462 chevaux. Outre son autonomie de 600 kilomètres, ce véhicule du constructeur français peut passer de 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes. Une recharge par induction est également proposée avec l’e-Legend Concept.
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Peugeot propose une voiture équipée d’un assistant personnel à commande vocale qui peut comprendre jusqu’à 17 langues. Pour cela, le constructeur français a collaboré avec SoundHound, une société américaine spécialisée dans l’intelligence artificielle. Le chauffeur de l’e-Legend Concept pourra donc utiliser des commandes vocales pour changer de mode de conduite ou encore gérer sa playlist.
À l’intérieur, l’e-Legend Concept embarque 16 écrans, un volant pouvant s’escamoter ou encore un combiné tête haute à trois cadrans. La voiture autonome intègre également un système de sonorisation développé par Focal. Les curieux pourront découvrir cette auto de Peugeot au Mondial de Paris en attendant la version de série.
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L’habitacle de la « Lagonda Vision Concept » a été conçu par le créateur de meubles britannique David Snowdon. Le designer a privilégié des matériaux tels que la céramique, la soie ou le cachemire pour habiller l’intérieur de cette berline « zéro émission ». Autre particularité de cette nouvelle voiture, les sièges peuvent pivoter à 180 degrés pour que les passagers puissent se faire face.
Selon ses développeurs la « Lagonda Vision Concept » est équipée de 4 roues motrices et dispose d’une autonomie annoncée de près de 650 kilomètres. Les batteries de cette voiture électrique se trouvent dans le plancher. Le constructeur automobile n’a pas encore communiqué des infos concernant les performances du moteur. On sait seulement qu’il est équipé d’une transmission intégrale.
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Avec la « Lagonda Vision Concept », le fabricant propose une conduite autonome de niveau 4. En effet, cette voiture est en mesure d’assurer seule la majorité des fonctions essentielles de sécurité sur l’intégralité d’un parcours. Il suffit pour cela que le conducteur entre une destination. À noter que le volant de ce modèle est rétractable.
Suite à la présentation de la « Lagonda Vision Concept », Aston Martin a annoncé que 2 modèles de série basés sur cette voiture seront disponibles d’ici 2023, probablement un SUV et un coupé. La production du premier devrait démarrer en 2021.
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