La lecture semble être un passe-temps de plus en plus délaissé par le plus grand nombre si l’on croit les nombreux rapports sur le sujet. Pourtant, au Royaume-Uni, le livre demeure un loisir plébiscité au détriment du cinéma, et même des podcasts ! Quelle serait la raison de cet attachement ?
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La lecture est une activité qui continue de plaire malgré les écrans
L’organisation professionnelle Publishers Association a mené une enquête auprès de 2 271 adultes britanniques afin de connaître leur rapport à la lecture. Les résultats ont démontré qu’un tiers des répondants, soit 33%, affirment éprouver du plaisir à lire quand ils passent une mauvaise journée. Ils sont moins enclins à se rendre au cinéma ou encore à écouter un podcast pour s’aérer l’esprit ou pour oublier leurs tracas. Le seul autre moyen d’évasion qu’ils préfèrent aux livres est la télévision, puisqu’il remporte 54% des suffrages. Cet engouement pour les livres témoigne de la résistance de ce bien culturel par rapport à d’autres comme le CD ou le DVD.
Le rapport entre les Britanniques et le livre
Le sondage a aussi révélé que les Anglais étaient particulièrement attachés à leurs livres au Royaume-Uni, et notamment aux ouvrages qu’ils ont dévorés. Ainsi, 41% d’entre eux ont allégué conserver religieusement tous les livres qu’ils possèdent, même si du côté du grand public, on préfère faire de la place dans sa bibliothèque. Le désherbage, une pratique qui consiste à se séparer de certains livres afin d’en accueillir de nouveaux, est pratiqué par le plus grand nombre. Dans ce cadre, 34% des sondés révèlent offrir les livres qu’ils ont terminés à leurs proches tandis que 33% les offrent une association caritative. Seuls 12% s’en débarrassent sur des sites de troc entre particuliers ou des plateformes de vente spécialisées, et 7% jettent à la poubelle.
Les ouvrages littéraires physiques ont toujours du succès
Les chiffres de cette enquête démontrent que malgré la diminution du temps consacré à la lecture chez les jeunes, ce loisir demeure apprécié. En 2022, ce sont en moyenne 669 millions d’exemplaires physiques qui ont été vendus au Royaume-Uni. Il s’agit d’un record de ventes dans ce pays où l’édition a fait un chiffre d’affaires de 6,9 milliards de livres sterling et ainsi enregistré une hausse de 4% par rapport à 2021. Le directeur général de la Publishers Association a souligné la différence que les livres peuvent faire dans la vie des gens lorsqu’ils sont partagés avec les amis et la famille. Ces ventes témoignent de la résistance de ce passe-temps face à ses concurrents numériques.
Qu’en est-il de la France ?
En France, le livre conserve une place importante dans les loisirs des Français. Selon une étude réalisée par Ipsos en 2020, lire constitue le 2ème loisir préféré des Français, juste derrière la télévision. Environ 89% des personnes interrogées déclarent lire au moins occasionnellement, et près de la moitié des répondants lisent régulièrement. Cette étude souligne que lire est perçu comme un moyen de se détendre, de s’évader et d’enrichir ses connaissances. Il est intéressant de noter que les formats numériques, tels que les livres électroniques, gagnent également en popularité en France. Une étude de GfK indique que les ventes d’e-books ont augmenté de 10% en 2020.
Les livres audio sont aussi de plus en plus populaires
Les livres audio ont connu une popularité croissante ces dernières années, notamment grâce à des plateformes comme Audible, qui offrent aux fans de livres la possibilité d’écouter leurs ouvrages préférés. Cette tendance s’explique en partie par la commodité offerte par les livres audio. Ils permettent aux auditeurs, qu’ils soient Britanniques, Français ou d’une autre nationalité, de pouvoir écouter leur livre, tout en accomplissant d’autres tâches. Selon une étude réalisée par l’Audio Publishers Association, les ventes d’audiolivres ont augmenté de 25% en 2020 par rapport à l’année précédente, atteignant un chiffre record de 1,3 milliard de dollars.
Avec ETX/DailyUp
]]>C’est à Édimbourg que la première ligne de bus autonome sera mise en service pour la troisième semaine du mois de mai 2023. Ces autobus auront la particularité d’être dotés d’une technologie d’autonomie, toutefois des chauffeurs assureront le contrôle en cas d’urgence.
Une nouvelle ligne de bus autonome à Édimbourg
La ville d’Édimbourg va bientôt mettre en service une ligne d’autobus dotés d’une technologie d’autonomie. Chaque bus autonome fonctionnera alors de façon tout à fait indépendante, à ce détail près qu’à bord, des chauffeurs seront tout de même assignés afin de gérer les situations d’urgence si nécessaire. Un autre agent, quant à lui, sera chargé de la vérification des titres de transport et de répondre aux éventuelles questions des passagers. Cette ligne, située à l’ouest de la capitale de l’Écosse, a été conçue pour pouvoir transporter jusqu’à 10 000 passagers par semaine, sur une distance de 22 km. Au total, il y aura 5 voitures autonomes en service afin de satisfaire ce besoin.
Des autobus dotés d’une technologie d’autonomie grâce à l’intelligence artificielle
Un tel projet est une première au Royaume-Uni, où il est important de noter que la loi britannique n’autorise pas encore la circulation de l’autobus sans conducteur sur la voie publique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle 2 agents sont présents à bord. Le fonctionnement des véhicules sera assuré par un système embarqué équipé d’une intelligence artificielle, qui garantit la détection des autres voitures qui circulent sur la route, pour éviter les collisions. Ils sont également équipés de caméras et d’un radar qui scanneront la route afin d’éviter les piétons. Un chauffeur de car questionné sur cette nouveauté dit être enthousiasmé par ce qu’il considère être une révolution technologique.
Une révolution technologique sécurisée et idéale pour faire des économies de carburant
Peter Stevens, directeur des affaires publiques de la compagnie Stagecoach, à l’origine de ce projet, explique que ce service a été testé avant sa mise en circulation. Effectivement, il semblerait que la technologie d’autonomie ait déjà été expérimentée au préalable, mais que son utilisation sur une ligne d’autobus est une première. Quoi qu’il en soit, le directeur souligne la sûreté et l’efficacité de ce service, tout en précisant qu’il permettra aussi de réaliser jusqu’à 20% d’économies de carburant. Pour ce qui est de la sécurité, il explique que le système embarqué justifie d’un temps de réaction plus rapide que celui d’un humain.
D’autres pays adoptent aussi ces moyens de transport public modernes
Plusieurs pays à travers le monde ont déjà commencé à utiliser des moyens de transport publics autonomes. Aux États-Unis, par exemple, des navettes autonomes sont utilisées dans des villes telles que Las Vegas, Miami et San Francisco pour transporter des passagers sur de courtes distances. En France, le métro de la ville de Rennes dispose d’une ligne automatique depuis 2002, qui transporte quotidiennement des milliers de passagers sur 9,4 km de voies. En Asie, la Chine a également fait de grands pas dans le domaine de la conduite indépendante en lançant plusieurs projets de navettes dans des villes comme Shanghai et Wuhan.
Quand l’IA révolutionne la conduite des véhicules
Ces autobus représentent une innovation majeure dans le domaine du transport public et pourraient révolutionner la manière dont les villes sont connectées. Grâce à l’intelligence artificielle, ce véhicule peut détecter les obstacles, les piétons et les autres véhicules autour de lui. Il est aussi capable de traiter ces données et de prendre les décisions adéquates afin d’assurer la sécurité des passagers et des autres usagers de la route. À cela s’ajoute le système de cartographie précis, qui garantit la précision du repérage sur le trajet et le suivi de l’itinéraire sans qu’il y ait besoin d’une assistance extérieure. Ce type de véhicule est enfin doté d’une capacité de communication avec les infrastructures de transport pour s’adapter à son environnement en temps réel.
Avec ETX/DailyUp
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Le marché immobilier est en grande difficulté au Royaume-Uni actuellement. Face à cette crise du logement, la population se tourne vers la Tiny house. Il s’agit d’une micromaison disposant d’un confort moderne et d’un prix abordable. Détails.
Tiny house : une alternative devenue populaire au Royaume-Uni
La crise du logement continue de faire rage au Royaume-Uni actuellement. Les habitants ont du mal à trouver un toit décent et à la portée de leur budget à présent. Pour y remédier, plusieurs riverains se tournent vers une alternative plus abordable, la Tiny house. C’est le cas notamment de l’architecte et artiste Harrison Marshall qui a décidé de construire sa propre micromaison à Londres.
Après un mois de chantier et un investissement restreint de 4 000 livres sterling, celui-ci a pu obtenir une hutte en bois pour y loger. Disposant d’un toit incurvé et d’un confort moderne, cette habitation à base de benne à ordures de 2 m2 s’inspire de la Skip Gallery. Au-delà d’une solution viable au problème du marché immobilier, il s’agit d’une belle performance artistique d’après l’architecte.
La micromaison : une solution intéressante à la crise du logement britannique
Plusieurs habitants se sont également tournés vers la Tiny house pour se loger au Royaume-Uni. Selon l’étude de l’Office for National Statistics, leur nombre s’élève à environ 19 000 foyers gallois et anglais à privilégier les petites maisons dans le pays ces dernières années. Ce constat concerne particulièrement les villes telles que Cardiff, Nottingham, Londres et Manchester par exemple.
Par ailleurs, les réseaux sociaux ne manquent pas de faire la promotion de ce nouveau type de mode de vie à présent. Que cet acte soit poussé par une nécessité financière ou une conscience éco-responsable, les partisans de cette alternative sont nombreux. En effet, vivre dans un tel endroit permet de réduire considérablement son impact environnemental et ses dépenses.
Une nouvelle opportunité pour les acteurs du marché immobilier en Grande Bretagne
Face à cette tendance, différentes entreprises ont décidé de se lancer dans le marché immobilier de la Tiny house à présent. Les offres deviennent ainsi de plus en plus nombreuses dans le pays avec un prix allant de 30 000 à 100 000 livres sterling. Evidemment, les constructions effectuées sur mesure et avec l’expertise d’un architecte reviennent plus chères dans cette perspective.
Il faut cependant noter que la mise en place d’une micromaison doit toujours suivre les réglementations juridiques en vigueur. En général, un permis de construire ou une autorisation spéciale est nécessaire pour installer ce genre de mobil-homes. Ceci reste valable que l’habitat soit mobile ou bien fixe. Il convient ainsi de s’informer correctement avant d’acheter un tel logement.
Une tendance immobilière croissante pour diverses raisons
Vivre dans une Tiny house commence à séduire de plus en plus d’habitants au Royaume-Uni. Cette micromaison offre une alternative plus abordable et écologique aux logements traditionnels face à la crise du logement actuelle dans le pays. Selon les statistiques, le marché de la construction de ces habitations compactes est en constante expansion.
En effet, ce logement est souvent construit avec des matériaux durables et écologiques. Il nécessite moins d’énergie pour les chauffer et les refroidir. Il encourage aussi ses résidents à adopter un mode de vie minimaliste et plus respectueux de l’environnement. De plus, cette petite maison est idéale pour les personnes qui cherchent une plus grande flexibilité dans leur vie.
Des contraintes notables pour l’habitation dans des petits logements
Bien que la Tiny house se présente comme une alternative intéressante face à la crise du logement qui sévit au Royaume-Uni, cette solution ne s’adresse toutefois pas à tout le monde. Cela requiert certains changements de comportements et d’habitudes. Le confort n’est pas adapté dans la micromaison avec un espace restreint. Un nouveau mode de vie est donc nécessaire pour y vivre.
Par ailleurs, il faut aussi considérer la durabilité de ces logements, notamment en rapport aux intempéries. De plus, pour une famille nombreuse, vivre dans une surface limitée de moins de 5 m2 n’est pas idéal. Certaines dispositions sanitaires et humanitaires doivent être prises en compte pour cela. Bien entendu, il ne faut pas oublier le problème juridique en ce qui concerne cette maisonnette.
Avec ETX DailyUp
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