Le cerveau des polyglottes n’assimilerait pas toutes les langues de la même manière, selon une étude publiée dans le journal Cerebral Cortex. Une étude américaine, parue dans le journal Cerebral Cortex, se penche sur ce phénomène et montre des résultats fascinants.
Cerveau des polyglottes : plus performant pour traiter la langue maternelle
Les signataires de cette recherche sur le cerveau des polyglottes se sont appuyés sur les conclusions d’une étude datant de 2021. Cette étude suggère que le cerveau des polyglottes s’active moins que celui d’un monolingue quand il doit traiter des informations dans sa langue maternelle. Les chercheurs ont souhaité creuser cette découverte pour connaître ce qu’il se passe véritablement dans le cerveau des polyglottes quand ces derniers entendent des langues vivantes qu’ils maîtrisent à un certain niveau.
Analyse poussée : des scientifiques ont fait les recherches adaptées
Evelina Fedorenko, professeure agrégée en neurosciences au Massachusetts Institute of Technology, et ses confrères ont donc mené une expérience sur le cerveau des polyglottes impliquant une trentaine d’individus parlant au moins cinq langues avec apprentissage. Si quelques-uns des volontaires avaient un cerveau des polyglottes plus performants que les autres, leur point commun était de ne pas être multilingues durant l’enfance mais après. Chaque participant devait écouter des passages de la Bible et d’ » Alice au pays des merveilles » lu dans huit langues différentes – dont certaines qu’ils ne maîtrisaient pas du tout – pendant que les chercheurs analysaient leur activité neuronale grâce à un appareil d’IRM fonctionnelle. Les chercheurs ont remarqué que le cerveau des polyglottes agissait différemment en fonction de la langue qu’il entendait.
Langue vivante : les multilingues sont plus à l’aise avec son langage naturel
Ainsi, les réseaux de traitement du langage d’un cerveau des polyglottes, qui se situent dans l’hémisphère cérébral gauche, s’activaient le plus quand les participants écoutaient des langues qu’ils maîtrisaient bien. Toutefois, ils réagissaient peu quand ces derniers entendaient leur langue maternelle. Evelina Fedorenko émet l’hypothèse selon laquelle le cerveau des polyglottes s’active dans une moindre mesure avec la langue maternelle parce que c’est celle avec laquelle on est le plus familier. « Ces résultats prouvent que la première langue que l’on assimile a un caractère unique qui permet au cerveau des polyglottes de la traiter avec un moindre effort, affirment les chercheurs ».
Grande découverte : un réseau cérébral à exigences multiples existe
Par ailleurs, les chercheurs ont remarqué qu’un réseau cérébral connu sous le nom de « réseau à exigences multiples » s’active lorsque le cerveau des polyglottes écoute des langues qui diffèrent de celle maternelle. Cette découverte est significative étant donné que le réseau à exigences multiples intervient lors de l’exécution de tâches cognitives complexes et exigeantes. Cela montre que le cerveau des polyglottes a moins de difficultés à traiter des informations dans une langue qu’il connaît depuis l’enfance.
Étude future : se pencher sur la capacité d’apprentissage chez les enfants
La plupart des participants ayant un cerveau de polyglottes qui ont participé à cette étude ont commencé à apprendre une autre langue que celle avec laquelle ils ont grandi quand ils étaient adolescents ou adultes. À l’avenir, les chercheurs prévoient d’étudier la capacité de l’appareil cérébral des personnes multilingues dès l’enfance. Quoi qu’il en soit, il est indéniable qu’avoir un cerveau des polyglottes et la maîtrise de plusieurs langues est une bonne façon d’entretenir sa santé cérébrale et pas seulement pour un cerveau des polyglottes. Il a d’ailleurs été prouvé que le multilinguisme retardait le symptôme de démences, comme avec la maladie d’Alzheimer.
Avec ETX DaiyUp
]]>En tant que catalyseur de la « révolution industrielle », la nouvelle génération de réseau pour nos téléphones portables sera en vigueur en France à partir du 18 novembre 2020. Ceci, bouleversera-t-elle le quotidien des consommateurs ?
Téléphones mobiles : pourquoi ce changement ?
Les téléphones passent maintenant à la cinquième génération suivant les technologies 2G, 3G et 4G. Les premières technologies ne permettaient que les appels vocaux, puis les SMS. Le réseau actuel permet de développer de nouveaux usages : se connecter à Internet, accéder aux applications et même passer des appels vidéo. Comme ses prédécesseurs, la 5G améliorera les services existants et favorisera le développement de nouvelles possibilités pour nos téléphones.
Plus de débit pour les téléphones des consommateurs
Comme lorsque la connexion 3G est passée à la 4G, les consommateurs ne doivent pas s’attendre à des différences significatives sur le court terme pour leurs téléphones. Bien qu’elle devrait fournir jusqu’à dix fois la vitesse, les opérateurs mobiles comptent principalement sur son lancement pour gérer la croissance du trafic et éviter la saturation de leurs réseaux.
Les smartphones compatibles à cette connexion
Actuellement, peu de fabricants se positionnent sur la fabrication de téléphones compatibles à cette future technologie. Samsung, Oppo, Huawei et même Xiaomi ont fait part de leurs ambitions d’en produire. Nous pouvons tout de même compter sur quelques modèles qui sont déjà disponibles sur le marché dont le Samsung Galaxy Note 20 Ultra, l’Iphone 12 d’Apple ou encore le Oneplus 8T entre autres.
Une structure téléphonique plus performante à partir de 2022-2023
En constante évolution, les performances de cette technologie vont vraiment s’améliorer, en particulier en termes de débit et de latence. Dans un premier temps, les antennes seront installées via l’infrastructure 4G. Elles ne pourront réaliser leur pleine mesure qu’une fois sur une infrastructure réseau 100 % 5G. Dans la deuxième phase de déploiement, en 2022-2023, les perspectives industrielles de cette téléphonie devraient se concrétiser.
]]>Que vous travailliez à domicile ou que vous vous amusiez la nuit et le weekend, il est préférable d’utiliser une connexion Internet performante pendant le confinement dû à la pandémie. Pour vous assurer que vous pouvez en profiter n’importe où dans votre maison, le Wi-Fi doit également être à la hauteur. Quelques conseils pour doper votre connexion.
Bien placer sa boîte de connexion Internet
Il est important de choisir une bonne place pour mettre sa boîte de connexion Internet. Profitez de cette période de confinement pour vous assurer que l’emplacement de votre boîte respecte certaines règles de base. Par exemple, il doit être placé au centre de la maison, dans un endroit ouvert et aussi loin que possible des autres appareils sans fil.
L’ajout d’un routeur pour doper la connexion durant des pandémies
Pour doper votre connexion, il est recommandé de connecter un routeur au box. Cela peut améliorer la portée et la qualité du signal Wi-Fi. Même si la plupart des réseaux domestiques n’utilisent qu’un seul routeur, l’ajout d’un deuxième peut être utile dans certains cas. Ceci offre la possibilité de connecter des appareils sans fil aux réseaux filaires existants et d’étendre la portée du réseau sans fil pour connecter plus de pièces.
Assurez la sécurité de votre réseau
Afin de doper sa connexion, il est préférable d’être l’unique utilisateur du réseau. Par conséquent, il est absolument nécessaire de le protéger. Tout d’abord, il est recommandé de désactiver l’affichage public du réseau. Ensuite, vous devez crypter la connexion, de préférence en utilisant l’accès protégé Wi-Fi, et l’associer à un mot de passe complexe, puis faire la mise à jour chaque trois mois pour améliorer la sécurité.
Basculez votre connexion sur la 4G
En raison du confinement lié à la pandémie du coronavirus, vous pouvez rester chez vous pendant plusieurs jours et même être obligé de poursuivre votre carrière en télétravail. Lorsque votre connexion n’est pas satisfaisante, l’utilisation de la 4G peut être une solution pour la booster. En France, le développement de la 4G est en effet plus rapide que la fibre optique. En revanche, des produits très intéressants fournis par les opérateurs fournissent parfois jusqu’à 100 Go de données par mois, ce qui permet d’envisager l’utilisation des réseaux mobiles comme méthode alternative pour obtenir le bon débit ou faciliter les connexions ADSL.
]]>Le fabricant allemand Audi s’est associé à la société Deutsche Telekom pour expérimenter le réseau 5G. Les tests ont lieu en conditions réelles à Ingolstadt, en Allemagne.
La 5G, le nouveau défi d’Audi
Comme la plupart des constructeurs automobiles, Audi tente d’intégrer la 5G au cœur de ses automobiles. Il s’agit d’un réel défi, qui une fois relevé pourrait aider à diminuer les risques de collisions entre véhicules, ou encore de rendre le trafic routier plus fluide.
Comment ce réseau peut-il aider le fabricant allemand ?
Cet accord entre Audi et Deutsche Telekom ouvre de nouvelles perspectives au secteur de l’automobile. L’objectif est de rendre la mobilité plus sécurisée en utilisant les avancées technologiques de la 5G.
Ce réseau pourrait par exemple être utilisé pour assurer une communication entre les voitures connectées et les feux de signalisation, afin que les échanges effectués en temps réel puissent fluidifier la circulation. Une autre idée serait de donner une indication des places de stationnement pour permettre aux conducteurs de garer leur voiture plus vite.
Connexion mobile : les premières offres attendues en 2020
Alors que la course de la 5G est lancée, nul ne sait qui sera le premier constructeur à exploiter cette connexion qui n’en est qu’à ses débuts. Le fabricant allemand se lancera-t-il le premier ? Soulignons que les premières offres ne sont pas attendues avant 2020.
]]>Le microblogging de Twitter connaîtra probablement un changement en début de juin 2016 selon l’agence Bloomberg. Celui-ci donnera plus de place dans ses messages aux photos et aux liens.
Quand le microblogging de Twitter change de conception
Le réseau social américain apportera un changement à son service de microblogging. L’objectif de cette mise à jour est d’attirer un plus grand nombre d’utilisateurs. Ainsi, le réseau social implémente une plus grande flexibilité dans le barème des 140 caractères établi pour les publications en ligne.
La marque de fabrique du réseau
La plateforme web Twitter a pour marque de fabrique la limite des 140 caractères des tweets depuis sa création il y a dix ans. L’entreprise du microblogging avait pour projet il y a quelques mois de supprimer cette caractéristique, mais ce sujet avait causé des remous auprès des utilisateurs fidèles à l’utilisation de Twitter.
Twitter change de conception concernant ses tweets © AFP PHOTO/LEON NEAL/FILES
La diversification de l’entreprise du microblogging
Le cofondateur de la société américaine Jack Dorsey a pris pour initiative de diversifier la direction. Il a de ce fait nommé Debra L. Lee au conseil d’administration. Celle-ci est la patronne de BET Networks, qui est une filiale du conglomérat Viacom. Il a prononcé la nomination de deux autres membres, notamment celle de Hugh Johnston et de Martha Lane Fox.
Le microblogging de Twitter donne plus de flexibilité aux messages
Twitter a pour tâche de simplifier sa plateforme en ligne sans pour autant rendre mécontent le public. Il tenterait en effet de changer de conception concernant ses tweets.
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