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Les résultats d’une recherche publiée dans la revue scientifique The Lancet ont révélé une hausse importante des cas de maux de dos depuis 2017. Cette augmentation s’est observée depuis 2017 où déjà un demi-milliard d’individus en étaient atteintes. En 2020, les experts font état de 619 millions de cas et leurs estimations démontrent une hausse de 843 millions d’ici 2050. Les facteurs de risques les plus probables seraient le vieillissement de la population, mais aussi son accroissement. Cette pathologie peut aussi être causée par le manque d’activité physique ou la sédentarité, le tabagisme et l’excès de poids.
Les scientifiques évoquent le vieillissement de la population pour justifier ces estimations. D’un côté, la population croît de façon exponentielle, et de l’autre les personnes âgées sont de plus en plus nombreuses. Pour obtenir leurs chiffres, les chercheurs qui ont mené cette étude se sont appuyés sur des données recueillies entre 1990 et 2020 dans 200 pays et territoires. Ces estimations permettront de mettre en œuvre une stratégie nationale cohérente pour la prise en charge médicale de ce souci de santé. L’étude a aussi mis en évidence le fait que les régions les plus touchées seront l’Asie, l’Afrique et l’Australie. Les chiffres proviennent de manière générale, des pays à revenus élevés ce qui peut fausser ces projections.
La lombalgie est une pathologie qui peut être aigüe ou chronique. Elle se manifeste par une douleur localisée au niveau de la charnière thoraco-lombaire et le pli fessier. A ce jour, elle est considérée comme la première cause d’invalidité dans le monde. Ce mal peut donc avoir des conséquences socio-économiques considérables pour ceux qui en sont atteints en affectant leur façon de vivre. Il est plus fréquent chez les seniors, ce qui corrige l’idée reçue selon laquelle elle concernerait essentiellement les adultes en âge de travailler. La recherche récente révèle également que les femmes sont habituellement plus touchées que les hommes.
Pour prévenir cette pathologie et éviter qu’elle ne provoque l’invalidité, il est essentiel d’adopter les gestes de prévention appropriés. L’une des stratégies clé consiste à avoir un mode de vie actif et à faire de l’exercice régulièrement. Des études scientifiques ont montré que le renforcement musculaire et les étirements amoindrissent le risque de contracter une lombalgie en améliorant la force et la flexibilité. Il est aussi conseillé d’adopter les bonnes postures lors des activités quotidiennes. Le fait de rester dans la même position pendant de longues périodes est fortement déconseillé. Enfin, il faut maintenir un poids santé afin d’éviter que l’excès de poids exerce une pression sur la colonne vertébrale.
En France, la prise en charge de la lombalgie repose sur une approche médicale visant à apaiser la douleur, à rétablir la fonctionnalité et à prévenir les récidives pour assurer un vieillissement en bonne santé. Les traitements comprennent souvent des analgésiques comme des anti-inflammatoires non stéroïdiens, des opioïdes et des relaxants musculaires. Ils sont généralement prescrits de manière temporaire pour soulager la douleur. La physiothérapie peut aussi être efficace dans la réhabilitation, en utilisant des techniques telles que la thérapie manuelle, l’exercice thérapeutique et l’éducation du patient. Enfin, l’acupuncture, la chiropraxie et la thérapie cognitivo-comportementale sont aussi utilisées.
Avec ETX/DailyUp
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L’étude révèle que 60 % de la population française seraient touchés par la douleur au quotidien et 10 millions souffrent de l’arthrose. 65 % des gens pensent que leur qualité de vie, que ce soit privé ou professionnel, a dégradé dû aux consternations physiques qu’ils ressentent chaque jour.
D’après l’enquête qui a été faite, 34 % des Français souffrent de maux de dos. La douleur se manifeste parfois dans le bas du dos ou encore au niveau des épaules et du cou. Un grand nombre de personnes attribuent leur douleur à leurs conditions de travail et cela résulte en un manque de concentration.
Une personne qui souffre de l’arthrose prendrait en moyenne 3,1 jours de congé maladie. La douleur est perçue comme étant un frein pour créer des liens sociaux et sortir avec les amis. La vie familiale n’est pas moins bouleversée, car les gens affirment ne pas pouvoir passer du bon temps en famille ou de profiter des activités avec leurs enfants.
L’enquête de GlaxoSmithKline a été réalisée du 14 septembre au 9 novembre 2016 par Edelman Intelligence à travers internet. Des échantillons ont été faits pour représenter la population des 32 pays interrogés. Au total, 19 000 personnes ont été questionnées.
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