
Les fourmis, bien qu’étant parmi les insectes les plus répandus sur Terre, possèdent des facultés étonnantes allant au-delà de leur réputation d’ouvrières infatigables. Une estimation de l’université de Hong Kong suggère qu’il y aurait des millions de milliards sur Terre.
Les fourmis : des ouvriers qui œuvrent pour l’homme et la planète
Outre leur travail acharné pour nourrir leurs colonies, certaines espèces de fourmis dévoilent des compétences surprenantes. En effet, cet insecte surprenant a encore plusieurs atouts en réserve tels que la restauration d’écosystèmes et la détection de cancers. Les espèces de feu, souvent considérées comme des espèces invasives, démontrent une capacité étonnante à former des radeaux avec leur propre corps pour survivre aux inondations. Cependant, d’autres espèces pourraient jouer un rôle crucial dans des domaines tels que l’agriculture et la santé humaine.
Agriculture et environnement : des pouvoirs qui vont au-delà de ses capacités physiques
Une méta-analyse réalisée sur 17 cultures agricoles dans le monde suggère que les fourmis de la famille des Formicidae pourraient constituer une alternative aux pesticides. En se nourrissant de parasites nuisibles aux cultures, elles auraient la faculté d’augmenter les rendements agricoles. Les chercheurs recommandent d’adopter des pratiques telles que la culture ombragée pour attirer ces petites bestioles dans les champs. En 2013, des chercheurs de l’université d’Avignon ont exploré comment les « fourmis moissonneuses » peuvent redonner vie à des écosystèmes dégradés. Implantées dans une zone ravagée par une marée noire en 2009, ces insectes ont dispersé des graines, favorisant ainsi la restauration de la végétation locale. Cette approche basée sur la nature peut également améliorer la fertilité des sols, soulignent les chercheurs.
Santé et bien-être : des facultés impressionnantes pour détecter les cancers
Une découverte intrigante suggère que certaines fourmis, en l’occurrence les Formica fusca, pourraient détecter les cancers. Une étude conjointe du CNRS, de l’Université Sorbonne Paris Nord, de l’Institut Curie et de l’INSERM a révélé que ces bestioles peuvent identifier les composés organiques volatils émis par les cellules cancéreuses après un apprentissage spécifique. Cette méthode prometteuse pourrait offrir une alternative moins coûteuse et plus facilement déployable à grande échelle que les chiens, déjà connus pour leur capacité à repérer les cancers par l’odorat. Ces insectes, bien que souvent perçus comme de simples travailleuses acharnées, dévoilent un potentiel étonnant qui va au-delà de leur rôle dans la nature. Leur impact sur des domaines tels que l’agriculture et la santé humaine ouvre de nouvelles perspectives fascinantes pour la science et la recherche.
Avec ETX/DailyUp