14 Juin, 2021
Le vélo n’a jamais été le mode de transport idéal à Rome avec ses routes notoirement cahoteuses. Toutefois, la pandémie a permis aux vélos de se faire, petit à petit, une place dans la circulation.
Le vélo se fait une place dans la circulation romaine
Les rues désormais vides de Rome, à cause des restrictions sanitaires liées à la pandémie, offrent une bouffée d’air frais aux cyclistes. La tendance a été accélérée par un nouveau réseau de pistes cyclables et des aides publiques à l’achat de vélos. Cependant, beaucoup de citadins hésitent toujours à se lancer sur un vélo dans la jungle routière romaine.
Le soutien du gouvernement aux cyclistes
Le gouvernement offre une subvention, allant jusqu’à 500 euros, à tous les Italiens qui souhaitent s’acheter un vélo neuf ou d’occasion ou un scooter électrique. Le programme a reçu pas moins de 119 000 demandes en 2020. Durant la même année, le maire de Rome avait annoncé 150 kilomètres de nouvelles pistes cyclables, censés se rajouter aux 250 km existants et rapprocher la capitale italienne de son objectif de 500 km.
Des pistes cyclables dans un état lamentable
L’association Legambiente a fait ressortir que 15 km seulement des 150 km annoncés pour le vélo ont été réalisés. La plupart d’entre elles sont temporaires et délimitées par un trait de peinture qui ne sépare pas en sécurité les cyclistes et les automobilistes. Les routes sont en si mauvais état que les fabricants de scooters en font leurs circuits de test pour éprouver les suspensions de leurs nouveaux modèles.
Le témoignage d’une cycliste
Valeria Picchi, une jeune femme de 36 ans, a vendu son scooter pour opter pour un vélo électrique. Son véhicule est assorti d’une petite remorque pour emmener ses deux enfants à l’école avant d’aller travailler. Elle a franchi le pas grâce à la subvention proposée par l’état et se sent « comme un oiseau rare ».
Avec l’ETX Studio/AFP