6 Juin, 2019
Pour la 72eédition du Festival de Cannes, c’est le réalisateur sud-coréen Bong Joon-Ho qui est reparti avec la prestigieuse Palme d’Or, grâce à son film dramatique « Parasite ».
Bong Joon-Ho gravit les échelons avec « Parasite »
En 2004, le cinéaste Park Chan-wook avait ouvert le bal des enragés (comme ils l’ont surnommé dans leur pays) en remportant le Grand Prix au Festival de Cannes. Par la suite, il avait obtenu le Grand Prix du jury avec « Thirst, ceci est mon sang ». Cette fois, Bong Joon-ho va encore plus loin que son prédécesseur avec « Parasite » et remporte la Palme d’Or, une première pour un réalisateur sud-coréen.
L’intrigue de ce film dramatique présenté au Festival de Cannes
Mêlant thriller, drame et comédie, « Parasite » a valu la reconnaissance suprême à Bong Joon-ho au Festival de Cannes. Ce film dramatique, c’est l’histoire de la famille de Ki-taek, dont tous les membres sont au chômage, et qui s’intéresse de près à la richissime famille Park. Quand leur fils parvient à se faire recommander pour donner des leçons particulières chez les Park, ce sera le début d’un tourbillon d’événements pour cette famille modeste…La suite est à découvrir dans « Parasite ».
Avec « Parasite », le but de Bong Joon-Ho était de dénoncer les inégalités sociales qui sévissent sur le territoire coréen comme dans le monde entier, alors que le capitalisme prend de l’ampleur. Lors d’une conférence de presse, le réalisateur a confié : « Je fais des films de genres, mais pas de manière classique. J’essaie de transcrire des messages sur la société en cassant les codes ».
D’autres films du même genre réalisés par Bong Joon-Ho
Avant « Parasite », Bong Joon-Ho avait fait parler de lui avec d’autres longs-métrages similaires. Le film dramatique qui lui a valu la reconnaissance est « Memories of Murder », qui dresse le portrait de l’atmosphère arbitraire des années 1980 pendant la guerre. Il a ensuite réalisé « The Host », un long-métrage d’horreur, suivi de « Mother ».